Les dépossédés, une histoire de l'aliénation. Avec Bruce Bégout à l'Université Populaire de Bordeaux.


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2013

Pourquoi certains penseurs, et non des moindres (de Hölderlin à Stirner en passant par Hegel, Feuerbach et Marx), ont-ils ressenti le besoin de théoriser ce sentiment de dépossession propre à notre époque moderne ?
C'est le but de l'étude passionante du concept d'aliénation à laquelle nous sommes conviés en compagnie de Bruce Bégout.

Rousseau : le vent du changement, la philosophie et le peuple. Avec Dominique Pagani aux Charmettes à Chambéry.


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19.08.2015

La vie de Jean-Jacques Rousseau aura été marquée par des désaccords, des querelles et des incompréhensions. En effet, sa pensée marque à la fois un aboutissement et une rupture avec l’idéal des Lumières.
Si avec Voltaire un monde finit, avec Rousseau, un monde commence (Goethe). Commence l’irruption du peuple dans la politique, la recherche de la liberté et de l’égalité. Commence alors notre modernité.
Contre l'idée d'un Rousseau naturaliste, Dominique Pagani s'attache à présenter l’itinéraire et les idées d’un philosophe atypique du siècle des Lumières.

La féodalité. Avec Dominique Venner, Pierre de Meuse et Philippe Conrad chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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10.03.2004

Qu'est ce que la féodalité ? Ce système social, qui a existé en Europe pendant de longs siècles et qui incarnait un certain héritage culturel, n'est plus.
C'est l'État qui a écrasé ce cadre structurant, défenseur de la nation vivante. Nos manuels scolaires nous ont inculqué une admiration béate pour la façon dont les Bourbons ont écrasé la "féodalité", c’est-à-dire la noblesse et les communautés qu’elle représentait. 
En étranglant la noblesse et les communautés enracinées, cette dynastie détruisait le fondement de l’ancienne monarchie. Ainsi, à la fin du XVIIIe siècle, la Révolution individualiste (droits de l’homme) triomphait en France alors qu’elle échouait partout ailleurs en Europe grâce à une féodalité et à des communautés restées vigoureuses. 
La réalité, c’est qu’en France l’État n’est pas le défenseur de la nation. C’est une machine de pouvoir qui a sa logique propre, passant volontiers au service des ennemis de la nation et devenant l’un des principaux agents de déconstruction identitaire.
Devrions-nous renouer avec cette organisation millénaire ?

Lamartine. Avec Henri Guillemin sur la RTS.


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1959

Dans la 1e partie consacrée à Alphonse de Lamartine, l'historien met en lumière le rôle politique qu'il a joué. De 1833 à 1851, il est député à la Chambre, représentant le courant d'un christianisme libéral et social. Orateur influent, il accentua son opposition à Louis-Philippe. 1848 marque l'apogée de sa carrière politique. Lamartine est membre du gouvernement provisoire et ministre des Affaires étrangères. Mais le coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte met fin à cette carrière politique.
Dans la 2e partie, Henri Guillemin s'intéresse à la personnalité de Lamartine, dessinée à travers plusieurs moments marquant de sa vie, tels la mort de sa fille - un drame qui modifiera profondement la foi de cet homme croyant. Mais aussi la générosité naturelle de son caractère, ses passions amoureuses et son voyage à Jérusalem.

Marxisme et romantisme. Avec Michael Löwy aux "Espaces Marx" à Paris.


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15.10.2011

Le romantisme peut être défini -dans les termes marxistes- comme une révolte contre le capitalisme, faite au nom de valeurs pré-capitalistes (destruction de la qualité par la quantité).
Cette tendance s'est souvent intégrée au mouvement révolutionnaire.
Est-il pour autant possible d'adjoindre les visions du mondes marxistes et romantiques sans friction ? Un romantisme révolutionnaire dénué d'ambiguïté est-il envisageable ?

Kafka et le socialisme libertaire. Avec Michael Löwy sur Radio Libertaire.


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21.06.2009

Destinée singulière que celle de l’oeuvre de Kafka : oeuvre classique, archi commentée, et recommentée ; emblème de ceux, pour qui, toute utopie devait fatalement mener à  son retournement tyrannique. C’est ainsi que Le Procès ou La Colonie pénitentiaire ont pu être réduits à une description du totalitarisme, et, plus largement, comme autant de coups de sonde portés au coeur du Mal absolu dont le 20e siècle aurait été le déploiement.
Mais l'invité Michael Löwy, ne fait pas "la part belle" à  ces interprétations théologiques. Pour s’y opposer, il emprunte les chemins difficiles de la biographie, qui l’amènent à  découvrir un Kafka sur lequel le socialisme libertaire aurait exercé une puissante attraction.
L’épisode anarchiste dans la vie de Kafka nous donne alors la clé d’une inspiration libertaire qui traverse l’oeuvre dans son ensemble. Sensibilité critique dont la principale arme est l’ironie, aussi bien que l’humour noir défini par Breton comme "révolte supérieure de l’esprit".
Se fondant sur témoignages et échanges épistolaires, Löwy déroule ainsi le fil rouge et noir de la sensibilité libertaire de Kafka : l’anarchisme compris non comme la doctrine d’une certaine attitude envers la classe ouvrière, mais comme défiance continuelle envers le pouvoir institué de l’Etat, fut-il constitutionnel.
Ainsi, loin de mettre en scène des personnages aux prises avec le cauchemar de l’Etat total, l’oeuvre de Kafka décrit plutôt l’enfer, banal, et quotidien de la bureaucratisation croissante du monde.

Victor Hugo. Avec Henri Guillemin sur la RTS.


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01.1973

Difficile exploration de la vie et de l'oeuvre de l'un des génies français les plus marquant du XIXe, avec une insistance particulière sur un aspect essentiel de la vie de Victor Hugo, souvent caché derrière l'oeuvre de l'écrivain: sa relation intime avec Dieu.

Chateaubriand, par Henri Guillemin sur la RTS.


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1972

L'historien dresse une ébauche de l'auteur des Mémoires d'outre-tombe. Il aborde trois questions fondamentales: sa relation à la politique, l'amour dans sa vie et l'importance de la religion dans son oeuvre, en s'intéressant tout aussi bien à ses écrits qu'aux témoignages de ceux qui l'ont côtoyé.