Le "darwinisme social" de triste réputation est au fond une méprise complète quant à la signification des théories darwiniennes.
Dans "La seconde révolution darwinienne" Patrick Tort développait le concept d'effet réversif de l'évolution, qu'il reprend dans "L'Effet Darwin", et entreprend de montrer comment les principes de l'évolution ne sauraient être résumés en quelques slogans simplistes, en particulier lorsqu'on cherche à les appliquer aux sociétés humaines.
Le véritable darwinisme social est sans doute aux antipodes de ce qu'on a coutume de désigner ainsi.
En Amérique, tout semble imprégné de valeurs et de références religieuses : la politique, la morale, l'enseignement et jusqu'à la vie intime. Comme si l'esprit des premiers puritains continuait à régenter les lois et les mœurs de cette vieille démocratie. C'est ce rapport entre religion et politique, constitutif de l'identité nationale américaine depuis trois siècles, qu'explore Denis Lacorne dans cette émission.
Alors qu’on nous annonçait la fin des religions, les croyances se multiplient et de nouveaux dieux apparaissent.
À une époque et dans une ville où l’on ne cesse de mythifier les identités, entre clichés et naturalisme, quelles sont nos croyances – religieuses ou non ?
Cycle "Ma foi ! Croyances, religions, identité".
Le travail de Saint Ignace de Loyola est remis dans son contexte, et étudié en miroir de l'oeuvre de Martin Luther, dont il est contemporain.
En effet, Ignace de Loyola identifie dans ses "Exercices Spirituels" les principales divergences doctrinales qui l'opposent à Luther : celle de "la foi informée par la charité", celle du "libre arbitre" et celle de l'Église à laquelle il convient d'obéir.
Parallèlement, le Père Renè Lafontaine cherche à cerner la pertinence de la position luthérienne, qui met en évidence l'excellence de la foi, la gravité du "serf arbitre" et la soumission à la Parole de Dieu comme instance suprême de l'autorité divine au sein de l'Église.