Bien loin d'avoir offert le premier exemple d'une moral universelle, Jean Soler se propose de montrer que les prescriptions qui y sont contenues ne regardent pas l'humanité mais la tribu, le local, dont il faut assurer l'être, la durée et la cohésion.
L'amour du prochain ne concerne alors que le semblable -soit l'hébreu-, et la violence envers "les autres" y est admise, voire conseillée dans certains cas.
La conférence se déroule dans le cadre du séminaire René Scherer à Paris VIII.
La Gnose (connaissance), se présente comme une transcendance réservée à des initiés, une connaissance ésotérique des pensées divines.
C'est un principe radicalement opposé à la doctrine chrétienne ayant régulièrement "contaminé" la saine doctrine dispensée dans l'Eglise.
Etienne Couvert explique donc ici l'histoire et l'actualité de cette hérésie.
Pourquoi le mal ? Qu'est ce que le mal ? Autant de questions qui surgissent face à l'expérience que nous en faisons dans nos vies.
Henri Blocher analyse rapidement les réponses que les hommes ont offert au problème du mal, et y reconnait autant d'exercices d'esquives.
C'est pourquoi Henri Blocher, après avoir interrogé le livre de Job, soutient que cette question reste sans réponse (du moins dans la tradition chrétienne réformée) : du mystère opaque du mal, il nous conduit au mystère lumineux de la Croix, réponse de l’amour de Dieu aux questions angoissées des humains.