Du bon et mauvais usage des moyens habiles. Avec Françoise Bonardel au Dojo Zen de Paris.


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25.02.2023

Upaya : moyens habiles ou déviances ? Jusqu'où un maître peut-il aller ? À partir de quand l'habileté devient-elle perverse, c'est-à-dire un détournement ?
La question est d'autant plus délicate que la société occidentale n'a pas de repères traditionnels. L'habileté est plutôt associée à la mètis, c'est-à-dire à la ruse, une intelligence astucieuse et industrieuse.
C'est la philosophe et essayiste Françoise Bonardel qui, soucieuse de faire dialoguer Orient et Occident, tente de trouver une réponse à ces questions en soulignant les convergences et les divergences de la pensée bouddhique et de la philosophie occidentale.

Dieu et la révélation. Avec Jean-Luc Marion à l'Université Saint-Louis - Bruxelles.


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03.2023

Le grand philosophe catholique Jean-Luc Marion nous invite à considérer la fin du mythe de la mort de Dieu : penser autrement "la mort de Dieu", c'est avant tout considérer la mort d'un concept, d'une certaine primauté de l'Etre et du "Dieu moral". En somme, le Dieu qui est mort est une représentation (une idole) contre lequel il faut lutter et Dieu, lui, est mort sur la croix et est donc en retrait – manière, pour nous, d'éprouver la filiation.
Ce retrait du divin pourrait d'ailleurs bien être l'ultime figure de la révélation. Mais quelle révélation ?
La pensée chrétienne revendique radicalement une Révélation en se fondant sur la tradition biblique. Cela soulève des difficultés, car la divinité se manifeste par ce que les philosophes nomment : des phénomènes. Yahvé se révèle à Abraham et à sa descendance, Dieu se révèle aux disciples à travers Jésus.
La philosophie a contesté la réalité et la possibilité même de tels phénomènes. Ce refus d'une Révélation en philosophie peut-il se discuter ?
Sans doute, à condition d'élaborer une réflexion sur ces phénomènes qui reconnaisse toutes leurs dimensions possibles. Jusqu'à envisager "un phénomène absolument saturé" se manifestant à ceux qui consentent à le recevoir.

Christianisme et communisme. Avec Kévin Boucaud-Victoire au Dorothy.


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17.09.2020

"La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans cœur, comme elle est l'esprit de conditions sociales d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple. L'abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l'exigence que formule son bonheur réel", écrivait Karl Marx en 1843. Depuis, communisme et christianisme semblent incompatibles.
C'est oublier que la doctrine communisme s'est en partie inspirée du christianisme social et que l'un des premiers théoriciens communistes importants, Etienne Cabet voyait dans le communisme la réalisation des principes chrétiens. Christianisme et communisme pourraient-ils faire bon ménage ?
A partir du Nouveau Testament, mais aussi des écrits des pionniers du communisme, le journaliste et écrivain Kévin Boucaud-Victoire revient sur les liens entre deux doctrines qui ne s'opposent moins qu'on ne pourrait le croire.

La philosophie face au mystère de la Révélation. Avec Jean-Luc Marion sur la Radio Chrétienne Francophone.


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07.2022

La philosophie a longtemps mis de côté la théologie - et tout ce qui relève de l'irrationnel et de la Révélation. Or peut-elle ignorer ce qui relève de l'expérience ?
Cet écart entre philosophie et théologie intéresse beaucoup le phénoménologue Jean-Luc Marion et constitue une excellente porte d'entrée pour comprendre sa pensée et son parcours.

Émission "Culture et Société", animée par Sarah Brunel.

Quelles sont les racines de l'Europe ? Avec Guy Rachet sur Radio Courtoisie.


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27.10.2012

Les racines de l'Europe ? Voilà un sujet important et d'actualité. Guy Rachet, avec sa culture, se fondant sur une vaste documentation sérieuse, diversifiée, s'attaque, souvent avec verve et toujours avec courage, à ce débat voire à ce choc des civilisations.
Textes et références à l'appui, il prouve que sur le socle des Celtes, Germains, Slaves, Latins, Hellènes s'est épanouie une civilisation novatrice et libératrice. Il atteste que le Moyen Âge européen n'a jamais été la période obscure et barbare que d'étranges "europhobes" ont professée, qu'il n'y a jamais eu de rupture avec la tradition gréco-romaine, et que, contrairement à l'islam dont le Coran a toujours été aux fondements de l'enseignement, celui des clercs du Moyen Âge était établi avant tout sur la connaissance des auteurs latins dits "profanes".
Guy Rachet met alors en valeur la prodigieuse floraison d'art, de peinture, de sculpture, d'architecture (romane et gothique), de littérature, de philosophie et de science, qui marque cette période. Un ensemble qui fait de l'Europe du Moyen Âge puis de la Renaissance un des joyaux de la civilisation.

Émission du "Libre Journal des lycéens", animée par Hugues Sérapion.

La guerre d'Ukraine : à la croisée des grands conflits religieux de l'histoire européenne. Avec Jean-François Colosimo à l'Institut Catholique de Paris.


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12.10.2022

Alors que la guerre en Ukraine fait rage, Jean-François Colosimo nous propose de revenir sur mille ans d'histoire chaotique de notre continent et invite à une réflexion sur la permanence des guerres de religions. Car jusqu'à ce qu'elle survienne, ce conflit nous paraissait impensable.
Nous devons pourtant prendre la mesure des oublis ou des dénis qui nous ont tant aveuglés. Et ils sont nombreux, relevant de l'histoire méconnue de la grande Europe dont les lignes de fracture enfouies mais toujours actives convergent autour de Kiev.
Une histoire de plus de mille ans, déterminée avant tout par les cultures religieuses : les trois monothéismes et les trois confessions du christianisme n'ont cessé de se rencontrer et de se confronter en Ukraine, cette terre frontalière tour à tour écartelée entre le choc des empires, la déflagration des totalitarismes et le réveil des nations.
Jean-François Colosimo décrypte cette longue série de controverses, de conflits et de croisades mêlant les ambitions politiques des princes, les disputes théologiques des papes et des patriarches et les soulèvements spirituels des prophètes. Il interroge pourquoi et comment, pour le plus grand malheur des peuples, le temps des guerres de religions ne semble pas révolu.

Y-a-t-il une vérité ?, par Jean Daujat.


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1974

Y a-t-il une vérité certaine ? L'intelligence humaine peut-elle savoir ce qui est vrai ou faux ? Questions essentielles auxquelles cette série de cours a l'ambition de répondre en retournant aux vérités philosophiques fondamentales qui sont les principes directeurs de la vie individuelle. Il y a, en effet, contrairement à ce que pensent beaucoup de nos contemporains, des certitudes obtenues par l'expérience et le raisonnement et dont les conclusions peuvent être admises et comprises par tous.
Issu de dizaines d'années de pratique, cet enseignement suit un plan pédagogique en abordant la question de l'être, de l'objet de la connaissance et des limites de l'intelligence, des moyens d'action de l'homme et enfin des êtres immatériels, de la conscience et de l'existence de Dieu et de ce que nous pouvons connaître de lui sans faire appel à la révélation.
Jean Daujat n'écarte pas non plus le statut des vérités révélées. En effet, même la foi a besoin de l'intelligence. Elle présuppose que l'intelligence humaine qui va adhérer aux vérités révélées en les croyant vraies est une faculté de connaissance qui sait discerner le vrai du faux et reconnaître la vérité avec certitude.

Le catholicisme a-t-il encore un avenir en France ? Avec Guillaume Cuchet à l'Institut Catholique de Paris.


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24.01.2022

Enseignant en histoire de l'Église contemporaine, Guillaume Cuchet pose la question de l'avenir du catholicisme en scrutant l'évolution des baby-boomers, cette génération qui a peu à peu décroché de la pratique religieuse traditionnelle en créant une rupture dans la transmission. Il souligne également le nouveau rapport au spirituel et la montée des sans-religions dans notre société actuelle.
C'est finalement le devenir minoritaire du catholicisme en France et les problèmes identitaires que cela pose qui sont interrogés.
La déchristianisation galopante que l'on connaît depuis les années 60 est-elle inexorable ?