C'est bien aux origines du discours chrétien que nous sommes conviés au travers de cette série de cours.
Après avoir étudié les pères grecs en profondeur (Ignace d’antioche, Irénée de lyon et Origène avant Nicée, Athanase d’Alexandrie, Basile de Césarée et Maxime le confesseur), le P. Joseph Wolinski nous rappelle ici l'histoire des Pères de l'Eglise latins, en ayant la thématique de l'Homme comme fil conducteur.
Menés par un bon connaisseur des Pères et un excellent pédagogue, ces cours raviront les amoureux de l'histoire des religions comme ceux qui désirent comprendre les origines du développement du message de foi qui fonde leur espoir.
Les deux volets des documentaires de Béatrice Pignède ont donné lieu à deux séances de projection/débat.
Avec l'aide d'Alain Soral et de Jacob Cohen, ils ont ensuite répondu aux questions du public, questions ayant pour thèmes principaux le sionisme, le judaïsme et la place de l'état d'Israël dans les grands bouleversements géopolitques actuels et la mise en place du Nouvel Ordre Mondial.
Le grand orientaliste Henry Corbin s'entretient sur différents sujets : l'islam iranien en général et la gnose chiite en particulier, le problème du djihad, les rapports entre le soufisme et la gnose chrétienne ou encore sa rencontre avec la philosophie de Heidegger.
Un regard particulièrement intéressant et différent du monde intellectuel français.
Pierre de la Coste, homme au parcours complexe et varié, témoin privilégié des coulisses du pouvoir de la 5ème République et observateur des évolutions de notre modernité tardive, vient nous exposer son essai "Apocalypse du progrès" dans lequel il remet en cause le sens de l’évolution technologique.
La sortie de ce livre est également un prétexte pour aborder d'autres thèmatiques, comme l'appartenance de la France à l’UE et à l’Euro, la liberté d'expression ou la question de l'impérialisme américain.
Cette émission est consacrée à la publication de la correspondance entre Charles Maurras et l'abbé Penon.
Ce dernier, provençal devenu évêque de Moulins, fut le confident et mentor du jeune Charles Maurras. Une amitié s'est nouée entre les deux hommes, qui n'a pris fin qu'à la mort de Penon en 1928.
Il en résulte une correspondance inédite, d'un intérêt considérable : près d'un demi-siècle de l'histoire politique et intellectuelle de la IIIe République y sont dépeint.
Si l'on se souvient que Maurras a été le plus important penseur contre-révolutionnaire français depuis Joseph de Maistre et que les relations conflictuelles entre la République et l'Église catholique ont été une donnée essentielle de la vie nationale depuis la Révolution, on mesure mieux l'apport de ce document sans précédent, conservé jusqu'à ce jour dans la famille de Charles Maurras.
Comment pouvons-nous comprendre le phénomène de l'Islam radical ? Est-ce un Islam "pur" et appliquant les textes coraniques de manière littérale, ou une simple dégénérescence d'une des nombreuses ramifications que le monde musulman à secrété au cours de son histoire ?
Rémi Brague et Anne-Marie Delcambre tente d'analyse la logique inhérente à la religion musulmane pour en comprendre le sens profond.
Le "syndrome de Kierkegaard", tel que défini par Jean-Luc Brelet, pourrait être conçu comme la tension qui résulte de l'impossible choix entre l'amour de la femme et l'amour de Dieu. Søren Kierkegaard renonça en effet à l'amour charnel de la femme au profit d'une vie ascétique consacrée à l'écriture et à la réflexion sur l'Amour. A plus grande échelle, ce syndrome pourrait être compris comme l'abandon du temporel au profit d'un idéal spirituel. Et les regrets qui en découlent. En effet, comme nombre de contemporains opérant ce type de choix, Kierkegaard connut bien des tourments.
Ces affres permirent néanmoins à Kierkegaard de développer une conception de l'Amour et du Divin d'une grande originalité qu'il est bon de redécouvrir dans notre époque marquée par le consumérisme sentimental.
Jean-Luc Berlet retrace ainsi le parcours littéraire de ce philosophe danois considéré par beaucoup comme le père de l'existentialisme.