Bien loin d'avoir offert le premier exemple d'une moral universelle, Jean Soler se propose de montrer que les prescriptions qui y sont contenues ne regardent pas l'humanité mais la tribu, le local, dont il faut assurer l'être, la durée et la cohésion.
L'amour du prochain ne concerne alors que le semblable -soit l'hébreu-, et la violence envers "les autres" y est admise, voire conseillée dans certains cas.
La conférence se déroule dans le cadre du séminaire René Scherer à Paris VIII.
Gabriele Adinolfi nous présente un abécédaire résolument anticonformiste au travers de réflexions qui se font l'écho d'une vaste culture pluridisciplinaire transcendant l'espace et le temps.
Des hommes et femmes remarquables aux événements historiques marquants en passant par des concepts politiques ou philosophiques, des grands mythes aux mouvements artistiques, tout un ensemble de références soigneusement sélectionnées contribue à tracer les contours d une "vision du monde", déclinaison selon un éclairage "romain", de notre Weltanschauung européenne.
C'est un ouvrage dense et exigeant qui nous est présenté, enjoingant les lecteurs à de salutaires révisions dans le contexte d'une mouvance nationale identitaire en pleine recomposition et d'un monde globalitaire où s'effectue le retour de l'Histoire.
La Gnose (connaissance), se présente comme une transcendance réservée à des initiés, une connaissance ésotérique des pensées divines.
C'est un principe radicalement opposé à la doctrine chrétienne ayant régulièrement "contaminé" la saine doctrine dispensée dans l'Eglise.
Etienne Couvert explique donc ici l'histoire et l'actualité de cette hérésie.
Pourquoi le mal ? Qu'est ce que le mal ? Autant de questions qui surgissent face à l'expérience que nous en faisons dans nos vies.
Henri Blocher analyse rapidement les réponses que les hommes ont offert au problème du mal, et y reconnait autant d'exercices d'esquives.
C'est pourquoi Henri Blocher, après avoir interrogé le livre de Job, soutient que cette question reste sans réponse (du moins dans la tradition chrétienne réformée) : du mystère opaque du mal, il nous conduit au mystère lumineux de la Croix, réponse de l’amour de Dieu aux questions angoissées des humains.