Alors que les signes d'une unification politique mondiale sont chaque jour plus manifestes, il est important de prendre du recul pour comprendre la logique profonde qui anime les élites qui nous gouvernent.
Le projet politique mondialiste est mis en lumière par Pierre Hillard, qui en fait la généalogie en s'appuyant sur la récente traduction française du livre "Histoire secrète de l'oligarchie anglo-américaine" de Caroll Quigley et Alain Soral, qui puise des exemples éloquents dans son combat personnel.
Une démarche qui permet d'allier théorie et pratique, afin que chacun puisse comprendre où se situent les enjeux actuels.
Quels sont ces peurs qui nous hantent, ces Diables et ces anges qui nous habitent ? Ces peurs, Jean Delumeau, historien des mentalités religieuses, nous en fait le récit tout au long de trois siècles, de la Grande Peste à la fin des Guerres de Religion et analyse la façon dont elles sont perçues et vécues.
Toutes ces cohortes de peurs, allant de celle de la maladie et la mort à celle des autres et de Satan, trouvent leur remède dans la prière, la croyance des enseignements religieux mais aussi dans le discours sécuritaire de villes comme Paris qui nous rappelle qu'elles sont toujours d'actualité et facteur d'évolution.
Au sein du Collège de France, la réflexion de Jean Delumeau est appuyée par les témoignages de collègues et collaborateurs, spécialistes, comme lui, de l'histoire religieuse et culturelle.
Une conférence-débat qui revient sur la signification des termes athéisme et agnosticisme et des enjeux qui y sont associés aujourd'hui, notamment en ce qui concerne la critique du "dieux-superstition" et du "dieu-métaphysique".
Le débat est organisé par l’Association Belge des Athées et la Maison de la Laïcité de Bruxelles.
Entre la sagesse philosophique grecque trouvant son équilibre dans l'abstraction intellectuelle et la sublime "folie" de la Croix chrétienne, l'Art d'Hermès (plus couramment nommé alchimie) entretint, de l'Antiquité tardive au siècle des Lumières, l'espérance d'une possible sagesse de la Terre.
Car, si le Grand Oeuvre fut toujours considéré par les véritables adeptes comme un "Don de Dieu", c'est pourtant à l'homme qu'appartenait à leurs yeux le parachèvement rédempteur de la matière : "notre juge infaillible", dira plus tard Simone Weil.
Philosophes par le Feu, et non par les seuls mots, les alchimistes ne scrutèrent si attentivement la Nature que pour en accomplir le dessein secret : que l'Or, spirituel plus encore que matériel, devienne l'emblème d'un rayonnement universel trouvant à s'incarner dans leur Pierre (dite "philosophale") où s'équilibrent enfin les vertus du Ciel et celles de la Terre. Portés à la répétition du seul et unique Livre dont la fameuse Table d'Emeraude (attribuée à Hermès Trismégiste) recelait déjà l'essentiel, mais soucieux d'en disperser les étincelles en d'innombrables traités, les alchimistes furent à cet égard les premiers compilateurs d'une tradition qui s'est employée à perpétuer l'Esprit mercuriel, intemporel.
Émission "Les Racines du Ciel".
Bernard Graber et Aliette Geistdoerfer reçoivent Maurice Godelier qui raconte l’anthropologie comme une science sœur de l’histoire, en lien avec le travail de terrain.
Maurice Godelier illustre son propos en prenant exemple des séjours prolongés qu’il fit chez les Baruyas de Papouasie-Nouvelle Guinée.
Remarque : la qualité audio de l'enregistrement est très mauvaise.
Nous sommes encore dans l'après-coup du XXe siècle, où les systèmes nazi et soviétique ont dévoilé le virus d'inhumanité qui dort au fond de l'humain.
Or, cette violence absolue n'est pas la violence ordinaire. C'est celle qui s'exerce au nom du Bien, de l'Ordre, de la Vérité, et qui n'est pourtant que destruction pure. C'est un virus mutant : la révolution libératrice peut devenir totalitarisme, la raison triomphante tourner en délire, la religion de l'amour obéir à un Dieu pervers.
Si l'on s'interroge sur ce mal, il est difficile de ne pas rencontrer la figure du Crucifié. Car il est dans le lieu de cette violence-là et ce ne peut être un hasard s'il occupe une si grande place dans l'histoire humaine. Il y apparaît en victime de la violence absolue.
Pourtant, malgré l'image pieuse d'un Jésus gentil et facile, il est violent à sa manière : sa parole est un glaive qui déchire implacablement. Nous aurions intérêt à déchiffrer cette énigme. Elle est encore en nous.
Pierre Hillard nous présente le grand livre "Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine" de Carroll Quigley (1910-1977), professeur à l’université de Georgetown, paru en anglais après sa mort en 1981.
Grâce aux travaux de cet universitaire américain proche du pouvoir, il est désormais possible de mieux connaître les arcanes de ce monde oligarchique opaque dont l’action a été déterminante pour le monde anglo-saxon et, par ricochet, pour la planète entière.
Une émission qui retrace la montée et le maintien au pouvoir d'un groupe issu de la haute aristocratie et bourgeoisie britannique en liaison avec une certaine élite américaine.
Il semble que l’heure soit au dialogue, après des siècles de conflit et de séparation, entre science et foi, ou science et théologie. On ne compte plus les séminaires et les rencontres consacrés à ce thème. Tout ne va-t-il pas pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Non, déclare Jean Bricmont !
La confusion que nous vivons -en occident principalement- est due au fait que la religion, et particulièrement le christianisme, est devenue terriblement vague et diversifiée, ce qui en rend la critique malaisée. En effet, le "Dieu superstition" ayant quasiment disparu, se sont substitués le "Dieu métaphysique" ou le "Dieu référence morale", ces deux entités conceptuelles ayant comme immense avantage d'être impossible à falsifier dans l'ordre des faits.
Le contexte ainsi posé, quelle attitude les rationalistes doivent-ils adopter ?