"L’Amérique postmoderne fonctionne depuis 1945 comme une photocopie géante de la métaréalité ; non l’Amérique telle qu’elle est, mais l’Amérique telle qu’elle devrait être dans le monde entier. La seule différence est que, au XXIe siècle, l’histoire (…) est passée à la vitesse supérieure. Les événements se succèdent de façon désordonnée et foncent à toute allure vers un chaos total."
La propagation des concepts d' "absolutisme" et d' "alliance du trône et de l'autel" par les historiens républicains nous rend une image très déformée de la réalité de l'exercie du pouvoir dans les derniers siècles de l'ancien régime.
En effet, les rivalités internes au royaume de France sont à comprendre dans l'interaction du pouvoir royal, de l'Eglise catholique, des seigneurs locaux et des magistrats (cette dernière caste étant acquise au jansénisme).
Et contre les idées reçues, l'histoire nous enseigne que c'est bien plutôt l'alliance du Roi et de l'Eglise qui servit la cause du peuple et de la justice !
L'Europe, puis les Etats-Unis, ont dominé le monde durant ces cinq derniers siècles.
Comment les productions intellectuelles internes à cette zone géographiques ont-elle influencées le monde arabe (ceci après avoir provoqué de nombreux conflits à l'intérieur de l'Europe) ?
En quoi le rapport à la "modernité" est-il problèmatique en terre d'Islam ? Qu'en est-il de la question de l' "anthenticité", de "la séparation des sphères spirituelles et temporelles" ?
Finalement : comment penser ces catégories étrangères et importées en orient ?
De la droite à la gauche de l'échiquier, de la politique institutionnelle à l'anarchisme, du catholicisme au protestantisme, du conservatisme au libéralisme moral, les héritiers de la pensée de Jacques Ellul se retrouvent en de multiples lieux.
Pourquoi cet héritage est-il si divers ? Qu'est ce que cette pensée possède de particulier pour lui autoriser une influence aussi variée ?
Henri Hude nous éclaire sur les racines et l’évolution du phénomène Tea Party, souvent mal compris en France.
En effet, ce parti s'inscrit dans une tradition bien américaine de révolution démocratique des classes moyennes visant à renover le personnel politique et à réaffirmer les valeurs traditionnelles de la politique americaine (la primauté de la constitution).
Dans cette optique, ce mouvement est interprété comme un sursaut de conscience de la classe moyenne qui se réapproprie le pouvoir, sans idéologie.
"Les passions primitives, qui toutes tendent directement à notre bonheur, ne nous occupent que des objets qui s’y rapportent et n’ayant que l’amour de soi pour principe sont toutes aimantes et douces par leur essence ; mais quand, détournées de leur objet par des obstacles, elles s’occupent plus de l’obstacle pour l’écarter que de l’objet pour l’atteindre, alors elles changent de nature et deviennent irascibles et haineuses. Et voilà comment l’amour de soi qui est un sentiment bon et absolu devient amour-propre ; c’est-à-dire un sentiment relatif par lequel on se compare, qui demande des préférences, dont la jouissance est purement négative et qui ne cherche plus à se satisfaire par notre propre bien, mais seulement par le mal d’autrui." Rousseau Juge de Jean-Jacques