Alors que la société européenne commençait à vivre des bouleversements intellectuels de grande ampleure, il est intéressant de comprendre le rapport que les acteurs des Lumières entretenaient avec l'Islam.
Henry Laurens nous introduit à la question en insistant sur l'usage que les penseurs de l'époque ont fait du monde oriental et de sa religion.
Conférence prononcée dans le cadre de la série "Place et perception de l'Islam du Moyen-âge au XIXème siècle."
Au fondement des sociétés humaines, il y a du sacré. Autant le savoir, et apprendre le secret de fabrique de ce qu'en Occident on appelle le "politico-religieux", en ces temps où le lien social se distend, où la logique communautariste et identitaire semble l'emporter sur ce qui rassemble.
Cette conférence est le fruit de quarante années de recherche, par l'anthropologue français le plus discuté à l'étranger après Claude Lévi-Strauss, et dont le parcours a été marqué par quatre étapes majeures sur le chemin de cette conclusion fondamentale, chacune d'elles faisant l'objet d'une démonstration particulière : il est des choses que l'on donne, des choses que l'on vend, et d'autres qu'il ne faut ni vendre ni donner mais garder pour les transmettre ; nulle société n'a jamais été fondée sur la famille ou la parenté ; il faut toujours plus qu'un homme et une femme pour faire un enfant ; la sexualité humaine est fondamentalement asociale.
Alors que certaines minorités agissantes se permettent de désigner des communautés entières comme les ennemis officiels à combattre, il est important que chacun prenne conscience des dangers auxquels nous faisons face.
Afin de parer à la guerre civile, Alain Soral et Jacob Cohen appellent chaque communauté -la communauté musulmane en particulier- à s'organiser afin que nous puissions continuer à vivre en bonne intelligence sur le sol français.
Renoncer au mot de religion, pour y voir un peu plus clair dans le monde toujours opaque des croyances. C'est à cette conclusion qu'a abouti Régis Debray, après maintes années de recherche.
Avec cette mise au point qui résume l'essentiel de ses travaux, il nous expose cette nécessité de façon succincte, élégante et rigoureuse. Ce retour aux sources de notre vocabulaire et de nos façons de penser s'adresse de préférence à l'homme du commun, soucieux de comprendre, tout bonnement, de quoi on parle quand on dit, et mélange à la va-vite, les mots de religion, symbolique, sacré, spirituel ou croyance.
Le but : montrer que sous ce mot trompeur, "la religion", il n'y a que des réalités immémoriales et toutes simples, qui nous concernent tous - y compris ceux qui croient n'en avoir aucune.
Alors que les signes d'une unification politique mondiale sont chaque jour plus manifestes, il est important de prendre du recul pour comprendre la logique profonde qui anime les élites qui nous gouvernent.
Le projet politique mondialiste est mis en lumière par Pierre Hillard, qui en fait la généalogie en s'appuyant sur la récente traduction française du livre "Histoire secrète de l'oligarchie anglo-américaine" de Caroll Quigley et Alain Soral, qui puise des exemples éloquents dans son combat personnel.
Une démarche qui permet d'allier théorie et pratique, afin que chacun puisse comprendre où se situent les enjeux actuels.
Quels sont ces peurs qui nous hantent, ces Diables et ces anges qui nous habitent ? Ces peurs, Jean Delumeau, historien des mentalités religieuses, nous en fait le récit tout au long de trois siècles, de la Grande Peste à la fin des Guerres de Religion et analyse la façon dont elles sont perçues et vécues.
Toutes ces cohortes de peurs, allant de celle de la maladie et la mort à celle des autres et de Satan, trouvent leur remède dans la prière, la croyance des enseignements religieux mais aussi dans le discours sécuritaire de villes comme Paris qui nous rappelle qu'elles sont toujours d'actualité et facteur d'évolution.
Au sein du Collège de France, la réflexion de Jean Delumeau est appuyée par les témoignages de collègues et collaborateurs, spécialistes, comme lui, de l'histoire religieuse et culturelle.
Une conférence-débat qui revient sur la signification des termes athéisme et agnosticisme et des enjeux qui y sont associés aujourd'hui, notamment en ce qui concerne la critique du "dieux-superstition" et du "dieu-métaphysique".
Le débat est organisé par l’Association Belge des Athées et la Maison de la Laïcité de Bruxelles.