L'Empire n'a jamais pris fin. Avec Pacôme Thiellement sur Blast.


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2023

Le roman national ment. L'identité française ne résulte pas de l'alliance de la bravoure gauloise et de l'administration romaine, le tout couronné par la bonté chrétienne. Pas seulement. Non seulement la France n'a pas seulement été gauloise et romaine, mais la France n'a pas seulement été chrétienne. Le roman national ment. Par omission. Par oubli.
Pacôme Thiellement fais l'exégèse de notre histoire sur ce territoire que nous nous sommes habitués à appeler la France. Celle-ci est subjective, et même très subjective, même l'exposé est aussi rigoureux que possible possible. Alors, comme dirait l'autre, si vous n'aimez pas cette Histoire de France, écrivez la vôtre.

La défaite de l'Occident. Avec Emmanuel Todd pour Elucid.


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02.2024

C'est à l'occasion de la sortie de La défaite de l'Occident (Gallimard, 2024) qu'Emmanuel Todd, anthropologue, démographe et historien, nous alèrte sur le nouveau stade critique que nous avons atteint : après la religion zombie, la religion zéro règne partout, et plonge l'Occident devenu consommateur et parasitaire dans un nihilisme total, qui le pousse à poursuivre des actions absurdes et autodestructrices.
Dans quelle dynamique sommes-nous embarqués et pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Comment doit-on comprendre les agissements des autres pôles de puissance sur la planète ?

Chesterton, une conversion. Avec Philippe Maxence et Hubert Darbon sur KTOTV.


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2022

Partons à la découverte de G.K. Chesterton. Personnage colossal, auteur d'essais, de romans, de pièces de théâtre, de biographies et d'ouvrages théologique très complexes comme de romans policiers, il se convertit au catholicisme en 1922.
Son parcours et son oeuvre sont détaillés par Régis Burnet, traducteur de Chesterton, et Philippe Maxence, auteur d'une biographie à son sujet.

Émission "La Foi prise au Mot", animée par Régis Burnet.

Le "gallicanisme" : une singularité française ? Avec Bernard Bourdin à la Nouvelle Action Royaliste.


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13.12.2023

Formule rebattue, "l'alliance du trône et de l'autel" suggère une unité de vue entre la monarchie capétienne et la papauté qui a rarement existé dans l'ordre temporel. A partir du XIVe siècle et jusqu'à la fin du XVIIIe, les conflits entre Paris et le Vatican amènent les Français à publier un ensemble de doctrines "gallicanes" qui inspirent diversement l'Etat royal, l'Église de France et le Parlement de Paris.
Théologien et professeur de philosophie, Bernard Bourdin revient sur la longue genèse qui conduit à la séparation des Eglises et de l'Etat en se demandant si le "gallicanisme" est bien une singularité française. En effet, le conflit de souveraineté entre l'Etat et la puissance catholique romaine traverse bon bombre d'espaces politiques en Europe au seuil de la modernité. On le retrouve par exemple en Angleterre, où il produit le schisme anglican, en Autriche et en Espagne.
Retour sur les enjeux théologiques, philosophiques et politiques d'un conflit qui marque encore le régime concordataire qui régit les questions religieuses tout au long du XIXe siècle français.

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'01'51 : Origine du gallicanisme
 - 0'06'23 : Cas de l'attentat d'Anagni
 - 0'12'04 : Les principes du gallicanisme
 - 0'19'24 : Guerres de Religions : les Assemblées du clergé.
 - 0'27'27 : Louis XIV : la révocation de l'Edit de Nantes et sa volonté de diriger l'Eglise de France
 - 0'36'31 : Bossuete et les Quatre articles et l'affaire de la Régale
 - 0'42'49 : Le cas britannique : crise entre le calvinisme et la sacralité des autorités politiques
 - 1'01'15 : Le gallicanisme sous la Révolution française : la constitution civile du clergé
 - 1'10'42 : Quid de la foi dans le gallicanisme ?

L'Inexploré. Avec Pierre Legendre à l'Ecole nationale des chartes.


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14.10.2019

À l’écart du brouhaha médiatique et des idéologies à la mode, Pierre Legendre trace patiemment, depuis plus de soixante ans, le chemin de l'anthropologie dogmatique. Il revient, en la maison qui l'a accueilli dans ses premières années d'étude des manuscrits médiévaux, l'École des Chartes, pour livrer "à la jeunesse désireuse des lois" le suc de son labeur.
Dans le droit fil de De la Société comme texte (2001) et en résonance avec ses conférences données au Japon en 2004 Ce que l'Occident ne voit pas de l'Occident, dans un style dépouillé, Pierre Legendre révèle ce qui fait tenir debout, enlacés, l'humain et la société.
Et quel meilleur guide que Piero della Francesca pour ouvrir nos yeux à l'invisible ?

Le Christ rouge. Avec Guillaume Dezaunay à la maison diocésaine d'Angoulême.


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10.11.2023

Professeur de philosophie, Guillaume Dezaunay propose une lecture contemporaine des Evangiles, ancrée dans l'actualité, dans la réalité économique, politique et sociale que nous traversons.
Si son livre Le Christ Rouge est empli d'une grande sensibilité spirituelle, il délivre avant tout un message d'espérance, qui parle à tous ceux qui cherchent à faire un pas de côté, pour comprendre sous un angle nouveau les enjeux des décisions politiques actuelles et à venir.

La fin de la violence. Avec René Girard sur TF1.


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1979

Comment expliquer le comportement humain et notamment la violence ? Pour René Girard, le mimétisme d'appropriation serait l'origine du conflit.
Il revient ici sur les interdits, les rites, le désir, les sociétés primitives, le christianisme, la désacralisation de la société moderne et propose, pour l'avenir de l’humanité, une nouvelle lecture des textes évangéliques. 

Émission "Questionnaire", animée par Jean-Louis Servan-Schreiber.

Autobiographie philosophique. Avec Pierre Magnard sur Radio Courtoisie.


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2014

Entré en khâgne pour y devenir traducteur de Virgile et d'Homère, Pierre Magnard reçut de Jean Beaufret l'interpellation de Heidegger, qui fit vaciller ses certitudes et une certaine manière d'être chrétien. Ce vacillement le conduisit vers Pascal, dont l'angoisse colore la foi d'une manière inoubliable, lequel Pascal le conduisit à Montaigne, ami de toute une vie. Deux figures en miroir entre lesquelles il lui parut urgent de ne jamais choisir, et auxquelles il consacra beaucoup de son industrie, comme à ces philosophes de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance que Char eût dit des Matinaux.
Un humanisme faisant l'épreuve du néant en l'homme et du silence de Dieu était possible, dont Maître Eckhart et Nicolas de Cues montrent le chemin ; un christianisme aussi, fondé non sur l'usage d'une raison dogmatique mais d'une raison joueuse, laquelle, tout en sachant que c'est le coeur qui lui donne ses principes, se déploiera en toute liberté.
Nous voici donc conté le chemin d'un philosophe, professeur émérite en Sorbonne, jusqu'à la couleur du matin profond...

Émission "Le monde de la philosophie", animée par Philippe Nemo.