Quand l'Amérique voulait détruire de Gaulle. Avec Eric Branca au Cercle Aristote.


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04.09.2017

Pourquoi de Gaulle refusa-t-il, en 1964, de présider les commémorations du vingtième anniversaire du débarquement allié en Normandie ? Parce qu'il se souvenait que, sans sa volonté farouche de faire échec aux plans de Roosevelt, la France ruinée de 1944 n'aurait pas été traitée autrement que l'Allemagne vaincue, privée d'une fraction de son territoire et placée sous administration militaire américaine. Pis, c'est sur une partie des élites de Vichy que, durant tout le confit, la Maison-Blanche avait misé pour barrer la route à l'homme du 18 Juin.
Grâce aux archives déclassifiées, mais aussi à des témoignages inexploités, il est désormais possible de raconter pour la première fois cette "guerre de trente ans" qui, de 1940 à 1969, opposa le Connétable de la France libre à la volonté de puissance des Etats-Unis. Alors que, aux instants les plus cruciaux de la guerre froide, le soutien du Général resta toujours acquis à Washington, le Département d'Etat et la CIA ont beaucoup tenté pour l'éliminer de la scène internationale.
Du financement du FLN algérien au concours prêté à l'OAS, de l'espionnage nucléaire à la corruption d'une partie de la classe politique française, en passant par l'enrôlement d'Hollywood dans la croisade antigaulliste, Eric Branca raconte avec verve l'histoire secrète et inédite d'un conflit rendu d'une brûlante actualité par l'élection de Donald Trump.

Enjeux et moyens de notre souveraineté numérique. Avec Pierre Bellanger à l'Institut des hautes études de défense nationale.


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13.04.2015

Notre pays n'est plus souverain sur les réseaux numériques qui deviennent le cœur de notre économie, de notre société et de la vie de chacun. L'État n'est plus capable d'y garantir la République. Nous sommes en situation de vulnérabilité absolue. Pas de démocratie, d'économie ou de défense si les réseaux répondent de logiques rivales et peuvent se retourner contre nous.
Alors que le réseau est notre meilleure chance de progrès et d'émancipation, nous le laissons devenir le moyen de nous appauvrir et de nous asservir.
Mais cet abandon n'est pas irréversible. D'ores et déjà, une prise de conscience est en cours, des volontés se manifestent et les solutions sont là.
Le moment est venu de reprendre notre souveraineté numérique.

La question kurde. Avec Tancrède Josseran à Grenoble.


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2011

Le sort du peuple kurde, qui compte plus de 30 millions de personnes, a été scellé à la chute de l’Empire ottoman, au lendemain de la Première Guerre mondiale.
À cheval sur quatre états-nations différents (Turquie, Syrie, Iran et Irak), ce peuple continue à rêver d’autonomie, voire d’indépendance...

Une conférence prononcée dans le cadre du festival de géopolitique et de géoéconomie de l'Ecole de Management de Grenoble.

Terrorisme, face cachée de la mondialisation. Avec Richard Labévière au Club suisse de la presse.


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08.12.2016

Le terrorisme tue. Il produit émotions, compassions, malentendus et contresens. Il s'est installé au coeur même de nos sociétés comme une fatalité. De la petite délinquance à la grande criminalité, il est devenu le stade suprême de la mondialisation.
À l'appui d'un long travail d'enquête, Richard Labévière remonte aux causes du phénomène. Il décrit les impasses de la "guerre contre la terreur", le cynisme mercantile des pays occidentaux envers les pétromonarchies, la désinformation de médias voyeurs qui basculent dans la propagande et les fadaises d'improbables experts.
Aujourd'hui, l'Arabie saoudite demeure l'un des principaux financiers de l'Islam radical, qui tue non seulement dans les pays occidentaux, mais aussi et surtout dans le monde arabo-musulman. Ce scandale perdure en toute impunité depuis plus de trente ans, parce qu'il engraisse marchands de canons et autres prédateurs. Le terrorisme profite aussi d'une révolution numérique dont personne ne maîtrise les effets et qui échappe au contrôle des États.
Il s'agit ici de comprendre de quoi est faite la matrice qui engendre la terreur, de transformer l'irrationalité de l'émotion en entendement, de se donner les moyens de savoir. Après plus de vingt ans de reportages de terrain et d'analyses, Richard Labévière démonte les rouages du terrorisme moderne et avance plusieurs propositions pour en combattre la fatalité.

Trump face à l'Europe. Avec Jean-Loup Izambert pour Inform'Action.


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08.2017

L’élection, fin 2016, de Donald Trump comme quarante-cinquième président des États-Unis peut-elle changer favorablement les relations des États-Unis avec le monde ainsi qu’il s’y est engagé ?
Jean-Loup Izambert nous donne un aperçu des relations internationales en répondant aux nombreuses questions qui lui sont posées. Un point de vue essentiel à la compréhension des enjeux et du devenir de la civilisation européenne.

 00:25 : Pouvez-vous nous parler de l'Organisation de Coopération et de Sécurité ?
 04:25 : Quest-ce-que que l'Union Économique Eurasiatique ?
 05:57 : Quest-ce-que que l'organisation du traité de sécurité collective ?
 07:41 : Pourquoi n'entend-on pas parler de ces organisations dans nos médias ?
 08:41 : Vous évoquez "la menace Russe" : pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
 11:51 : Vous écrivez : "Après leurs aventures contre le Moyen-Orient, les dirigeants de washington et de Bruxelles tentent de contrôler les sources d'information. Objectif : enrôler les médias dans leur propagande justifiant ingérence et agressions en Europe". Que penser de cette stratégie de propagande ?
 16:36 : Selon vous les sanctions envers la Russie sont contre-productives et accélèrent son développement... pouvez vous vous expliquer ?
 19:57 : Qu'avez vous à dire aux personnes qui pensent que la Russie est "au bord du gouffre économique" ?
 24:45 : Que pensez-vous de l'OTAN ?
 27:12 : Qu'avez vous à dire à propos du lien entre terrorisme et immigration ?
 32:38 : Vous écrivez : "Au moment où les dirigeants de washington n'ont d'autres choix que le crash du dollard ou de l'extension de leurs guerres". Quelles sont les prémices d'un conflit majeur en Europe ?
 37:48 : Et Donald Trump dans tout ça ?
 40:35 : Que pouvez vous dire à propos de ce qui se passe au Venezuela ?
 43:46 : La france doit-elle se désolidariser le la puissance Etat-Unienne ?

Kurdistan : rêve ou réalité ? Avec Bassam Tahhan pour le Cercle des Volontaires.


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09.2017

Alors que les habitants des zones contrôlés par les kurdes d'Irak étaient appelés aux urnes ce 25 septembre pour un référendum sur leur indépendance, est recueilli l'analyse et le point de vue de Bassam Tahhan, professeur de langue arabe, spécialiste du Coran, et géopoliticien d’origine syrienne.
Avec lui, on revient sur les récentes avancées des troupes syriennes et notamment la prise de la ville de Deir Ezzor, le retour des réfugiés, l'assassinat du général russe Valéry Assapov, les discours d'Emmanuel Macron devant le corps diplomatique française puis devant l’ONU, le référendum sur l'indépendance au Kurdistan irakien et ses implications, la personnalité de chef kurde Massoud Barzani et enfin le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Un entretien mené par Raphaël Berland.

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Cercle Aristote.


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09.2017

Pour ce Grand Entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique de la rentrée, soit de l'été et du mois de septembre 2017.

PARTIE 1:
 - actualité du Cercle Aristote
 POLITIQUE INTERIEURE
 - rentrée politique
 - pourrissement de la société française
 - avenir du mouvement souverainiste

PARTIE 2:
 POLITIQUE INTERNATIONALE
 - élections en Allemagne
 - Macron et l'Europe un échec
 - le Venezuela
 - la Corée du Nord
 - la Birmanie
 GRANDS DISPARUS
 - Claude Rich
 - Jeanne Moreau
 - Pierre Bergé
 - Max Gallo

De quoi la Corée du Nord est-elle le nom ? Avec Benoit Quennedey à la Librairie Tropiques.


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12.09.2017

La connaissance de L’autre est affaire délicate. Tenter de décrypter une société éloignée de l’aire culturelle à laquelle on appartient est aventure. Elle exclut l’arrogance, elle exige l’humilité. Elle est donc totalement hors de portée de la presse institutionnelle française et de sa classe dirigeante.
Des voyages et des rencontres, au fil des années, ne sont pas une garantie contre les erreurs d’interprétation. Le peuple coréen n’est ni "mystérieux" ni "étrange", du moins pas davantage que n’importe quel autre peuple. Il n’est "ermite" que de réputation dans un Occident malade de sa vieille hégémonie planétaire qui a débuté avec la Renaissance et du complexe de supériorité qui en résulte.
Et c'est donc dans un espit d'ouverture que Benoît Quennedey nous présente la Corée du Nord, en s'appuyant sur le livre de Robert Charvin Comment peut-on être Coréen du Nord ?.
Si on a présent à l'esprit que ce pays a été pratiquement rasé par des pluies de bombes américaines (sous l'égide de l'ONU) et qu'au cessez-le-feu en 1953 il ne restait plus un bâtiment de sa capitale Pyongyang, et qu'un quart de sa population avait été liquidé par les soins attentifs de la démocratie étasunienne...  on peut commencer à comprendre comment et pourquoi le peuple coréen du nord se perçoit aujourd'hui comme "le peuple le plus heureux sur terre", en dépit de la très faible bienvaillance dont il a bénéficié de la part du "camp du bien".