"J'ai cru en l'homme. Je n'y crois plus. J'ai eu foi dans l'humanité : c'est fini.
J'ai pensé, dit et écrit que mon espèce avait un avenir. J'ai tenté de m'en persuader. Je suis maintenant sûr du contraire : l'humanité n'a nul destin. Ni lendemain qui chante, ni surlendemain qui fredonne. No futur : elle est comme une droguée - avide et déjantée, esclave des biens matériels, en souffrance de consommation, asservie à ce qu'elle imagine être la "croissance" ou le "progrès", et qui sera sa perte."
Yves Paccalet nous livre sa vision pessimiste du devenir de l'espèce humaine de son point de vue d'écologiste et de grand voyageur amoureux de la nature et des civilisations tradionnelles.
L'émission est dirigée par Jean-Claude Carton.
Pour produire 14.000 milliards de revenu national (PIB), les Etats-Unis ont généré plus de 50.000 milliards de dette totale, qui leur coûte 4.000 milliards d’intérêts par an : le dollar est devenu la plus grande bulle spéculative de l’histoire et va s’effondrer prochainement.
Quant aux attaques à l’encontre de l’euro, elles ne sont qu’un écran de fumée pour masquer la faillite de l’économie américaine.
Ce sont les positions que soutient Myret Zaki dans son dernier livre "La fin du dollar".
Sa grille de lecture est ici utilisée dans cette nouvelle revue de presse économique, en compagnie de Pierre Jovanovic.
Les banques ont provoqué la crise la plus grave survenue depuis 1929.
Eric Laurent nous entraîne dans les coulisses de Wall Street et de certaines banques européennes et nous révèle les secrets les plus inavouables d'un scandale financier sans précédent : falsifications des comptes, contournement des lois, systèmes clandestins.
Un seul but : l'enrichissement des dirigeants.
Eric Laurent nous permet de mieux comprendre pourquoi les banques sont aujourd'hui les seules bénéficiaires de la crise qu'elles ont provoquée.
Cette avidité, ce cynisme ont conduit le monde au bord du gouffre. Et maintenant ?
François Brune nous explique comment les médias sont passés de l'information, qui s'adresse à la réflexion, à la communication évènementielle qui relève de la consommation (de signes symboliques).
Il décrit ensuite les mécanismes de la publicité, notamment le culte de la nouveauté, et son rôle dans la marchandisation du monde.
D'un produit, la publicité n'évoque pas les aspects amont -les impacts environnementaux et sociaux de sa production- et aval -le traitement des déchets qui sont liés-. Elle donne une vision tronquée de celui-ci.
Pour se diriger vers la société de frugalité que les limites de la planète vont finir par nous imposer, il s'agit donc de trouver son identité non par le truchement d'objets interchangeables auxquels donne accès le pouvoir d'achat, mais par le développement de l'être et des relations avec l'autre.
Pendant cette longue émission, Piero San Giorgio présente son livre "Survivre à l'effondrement économique".
Il propose notamment la mise en place d'une Base Autonome Durable (BAD) comme projet en prévention à la rupture probable de notre système industriel mondialisé.
L'occasion lui est donnée de développer les 7 aspects fondamentaux pour la mise en place d'une BAD : la gestion de l'eau, la nourriture, l'hygiène et la santé, la production d'énergie, la connaissance, la défense et le lien social.