Les résistances oubliées ou occultées pendant l'Occupation. Avec André Pertuzio, Jean-Luc Gendry et Philibert de Loisy sur Radio Courtoisie.


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01.04.2013

Durant la période d'occupation de la France, la résistance, ou plus précisemment les résistances, furent nombreuses et protéiformes.
Alors que la culpabilisation de la France passe en partie par la perception d'un peuple collaborateur pendant la seconde guerre mondiale, il est important de rappeler que les initiatives de résistance contre l'occupant allemand furent légions, aussi bien de la société civile que du régime de Vighy ou encore de l'armée régulière.

Emission du Libre Journal de Michel de Rostolan.

Et si Camerone m'était conté... Avec Alain Sanders sur Radio Courtoisie.


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04.01.2015

Pourquoi devons-nous nous souvenir de la bataille de Camerone, ce combat qui opposa une compagnie de la Légion étrangère aux troupes mexicaines le 30 avril 1863 lors de l'expédition française au Mexique ?
Parce que soixante-deux soldats de la Légion, assiégés dans un bâtiment d'une hacienda du petit village de Camarón de Tejeda, résistèrent plus d'une journée à l'assaut de 2'000 soldats mexicains.
C'est seulement à la fin de la journée que les six légionnaires encore en état de combattre, à court de munitions, se rendent à leurs adversaires à condition de garder leurs armes et de pouvoir secourir leurs camarades blessés.
Cet acte de bravoure, célébré chaque année comme un haut fait de la Légion étrangère, doit rester ancré dans la mémoire des français : nous nous devons de perpétuer cet héritage glorieux.

Les intellectuels, la gauche et la collaboration. Avec Dominique Venner, Philippe Conrad, Philippe d'Hugues et Francis Bergeron sur Radio Courtoisie.


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03.01.2012

Pour tous ceux qui avaient des raisons de combattre la Collaboration, celle-ci fut détestable. Et de fait, ses aspects haïssables n’ont pas manqué. Pourtant, du côté français, mais aussi du côté allemand, des hommes d’honneur et de foi se sont engagés dans cette voie qu’ils croyaient juste et que l’histoire a condamnée. Le plus souvent, ils ont payé leurs illusions au prix fort. Non seulement ils y ont fréquemment perdu la vie, leur liberté et leur existence sociale, mais plus encore la possibilité de faire valoir leurs raisons.
Morts ou survivants, il leur fallait endurer une réprobation générale à l’égard d’un engagement réputé ignoble et devenu incompréhensible. L’interprétation imposée par la victoire de leurs adversaires triomphants était à la fois totale et totalitaire. En d’autres termes, l’histoire écrite par les vainqueurs impose un manichéisme absolu entre eux-mêmes qui sont associés au Bien, et les vaincus, devenus incarnation du Mal à tout jamais.
Il en est toujours ainsi après une guerre de religions. Et la Seconde Guerre mondiale fut une guerre de religions. Les vaincus perdirent d’un seul coup la possibilité d’être compris. Ce qui les avait justifiés quand ils portaient encore les armes, soudain s’est évanoui, remplacé par le verdict sans appel d’un procès jugé d’avance, où les inquisiteurs triomphants jouissaient du pouvoir de les transformer en d’indicibles criminels pour l’éternité ou presque.
Nous voici revenus au jugement manichéen que l’histoire inflige aux acteurs des années de l’Occupation. Mais n'oublions pas ce qu’il y a d’incertain dans le jugement historique. Autrement dit, quand un vaincu, devant les fusils qui vont le tuer, s’écrie : "L’Histoire jugera!", il se remonte le moral au prix d’une chimère. L’histoire n’est jamais un tribunal impartial. Elle est toujours écrite par les vainqueurs. Il arrive cependant qu’une défaite ultérieure des anciens vainqueurs, une défaite "historique", c’est-à-dire sans appel, accorde une revanche inattendue aux vaincus.

Approches croisées de la crise systémique actuelle. Avec Michel Drac chez Pascal Lassalle sur Radio Courtoisie.


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12.12.2015

Dans le cadre de son "Libre Journal des lycéens", Pascal Lassalle reçoit Michel Drac, essayiste et conférencier, dont les analyses stimulantes -voire provocantes- ont apporté un son nouveau au sein de la mouvance dissidente. 
Alors que son dernier livre Triangulation, repères pour des temps incertains vient de paraître, l'occasion était indiquée de dérouler le fil brûlant de l'actualité de ces dernières semaines, entre stratégie(s) de la tension, poussée électorale d'un parti politique de rupture (?), et tenter ainsi de comprendre les perspectives offertes à notre beau pays inscrit dans les enjeux internationaux du moment.

Le suicide français. Avec Eric Zemmour chez Jean-Marie Le Méné sur Radio Courtoisie.


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10.10.2014

Attention, cette émission est un poisson volant du "PAF" : pour la première fois dans sa tournée des radios et télévisions qui suivent la parution de son dernier livre Le suicide Français, Eric Zemmour est accueilli sans haine, sans insultes et sans devoir faire face à des accusation d’antisémitisme ou de fascisme plus ou moins rampant !
Nous obtenons donc une émission intéressante, où l'invité parvient à finir la quasi-totalité de ses phrases, à développer sa pensée, sa vision de l’évolution de la société française et sa tristesse devant son –inéluctable ?– déclin.
Un grand moment de radio, de discussion courtoise et d’érudition historique.

La guerre d'Algérie est-elle terminée ? Avec Dominique Venner chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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24.09.2003

L’histoire n’est jamais finie.
Epreuve fondatrice pour certains Algériens, drame épouvantable pour les pieds-noirs, la guerre d’Algérie fut aussi une guerre civile implacable entre Musulmans partisans ou adversaires de la France. Mais au regard de l’histoire, quand le moment sera venu, elle apparaîtra surtout comme un combat perdu par l’Europe face à l’Afrique pour la défense de sa frontière du Sud. La guerre d’Algérie s’inscrit dans la longue histoire du flux et du reflux européen de part et d’autre de la Méditerranée depuis plus de deux mille ans, depuis Rome et Carthage. Voilà ce que suggère une réflexion ouverte sur la guerre d’Algérie.
Parmi tous ses enseignements, elle montre aussi que l’impensable peut, contre toute attente, advenir. Vers 1960 et au-delà, l’impensable, c’était l’expulsion du million de pieds-noirs d’Algérie. Personne ne l’avait imaginé, pas même le général De Gaulle. Pourtant cela eut lieu en application du précepte “la valise ou le cercueil”.
L’impensable c’était aussi, dans les décennies qui ont suivi l’indépendance, l’arrivée de plusieurs millions d’Algériens en France. L’impensable, aujourd’hui, c’est, par exemple, le retour chez eux de ces Algériens et d’autres immigrés africains. Retenons du passé que l’impensable peut, un beau jour, devenir réalité.

L'euro et les systèmes monétaires. Avec Jacques Sapir, Jean-Michel Naulot, Jacques Myard et Alain Cotta sur Radio Courtoisie.


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29.04.2014

Les gouvernements et la Banque Centrale Européenne ont été aveugles à la crise de la zone Euro qui s'annonçait et qui est devenue inévitable à partir de septembre 2009. Mis devant le fait accompli, ils ont cherché des solutions financières à courte vue qui s'avèrent n'être que de pathétiques tentatives pour gagner du temps et qui ont en fait aggravé la crise. 
Aujourd'hui, la question est posée de savoir que faire de la zone Euro. Faut-il en modifier profondément les règles, faut-il faire évoluer l'Euro d'une monnaie unique vers une monnaie commune, ou faut-il tout simplement sortir de l'Euro ? 
Ces questions ne sont plus théoriques mais d'ores et déjà posées. Le débat sur l'euro est nécessaire et doit nous rappeler les problèmes fondamentaux posés par la monnaie unique pour la France.

L'Europe. Avec Dominique Venner, Philippe Conrad et Aymeric Chauprade chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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02.06.2004

Les Français et les Européens sont les dépositaires d’un héritage royal, celui de leurs origines et de leur histoire, mais ils ne le savent pas. Cet héritage leur a été celé. Ils ne le retrouveront qu’à la condition de s’en montrer dignes.
Sous différentes formes, le mythe de la mémoire retrouvée est présent au cœur des légendes fondatrices des autres grandes cultures européennes. Une telle similitude ne peut être fortuite. Avec tant d’autres signes, elle manifeste la parenté unissant les peuples européens à travers leurs mythes fondateurs. Le mythe de l’héritage caché nous dit aussi que, sans le savoir, nous mettons nos pas dans ceux de nos pères souvent ignorés.
Notre héritage spirituel ne devient conscient que par un effort de connaissance, fonction par excellence de l’histoire, avec l’enseignement du réel et le rappel de la mémoire collective. La culture européenne classique est la source ou nous devons chercher les repères et le sens en dehors desquels tout n’est que chaos.