Si le drapeau français a pu flotter sur Berlin le 8 mai 1945, aux côtés des couleurs des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'Union Soviétique, c'est essentiellement au général Weygand, rénovateur de l'Armée d'Afrique, que la France le doit.
Une indissociable continuité soude les noms de Weygand, de Giraud, de Juin, de De Lattre de Tassigny, à qui sont dues les victoires de Tunisie, de Corse, d'Italie, de Provence, d'Alsace, comme l'entrée victorieuse en Allemagne.
Mais, trompée par la désinformation officielle, l'opinion est abusée : "on" s'est acharné à lui cacher que la résolution, le charisme et le courage de Weygand ont fait de l'Armée d'Afrique -et de l'ORA- le fer de lance, l'outil majeur de la revanche et de la libération.
En dépit de quoi, Weygand se vit iniquement pris à partie, inculpé, emprisonné le 8 mai 1945, le jour même de la victoire.
Mais la Haute Cour de Justice désavouera le pouvoir ; elle innocentera le Général par un non-lieu irrécusable.
Au jour de sa mort, en réponse à une ultime agression du chef de l'Etat, Weygand recevra l'hommage ardent de la France entière, unie dans un remarquable élan de ferveur et de respect.
L'analyse de ces antagonismes déroutants est au coeur de cette émission le dernier quart de la vie du général Weygand, les années 1940-1965 ; elle vise à débusquer les manipulations vindicatives, les mensonges, les battages médiatiques qui, depuis trop longtemps, falsifient ou occultent la réalité de notre histoire récente.
Emission du "Libre journal de Roger Saboureau".
Qu'est ce que l'islam ? Que doit cette religion à la prédication de Mahomet ?
C’est en cherchant à en savoir davantage sur les origines de l'Islam qu'Odon Lafontaine a découvert le travail du Père Edouard-Marie Gallez, docteur en théologie et histoire des religions. Sa thèse, intitulée Le Messie et son Prophète a révélé quantité de recherches historiques passionnantes et transforme notre vision traditionnelle de l’islam : l’islam n’est pas le résultat d’une révélation divine – ou de la prédication de Mahomet – mais celui d’un processus très long et très complexe de réécriture de l’Histoire, s’enracinant dans des croyances juives et chrétiennes dévoyées, et manipulé par les califes pour satisfaire leurs visées de domination politique.
Ces recherches, encore confinées dans les cercles très restreints de la recherche, doivent être accessibles à tous. C'est le travail auquel s'attele Odon Lafontaine.
Emission du "Libre Journal de la Résistance Française", animé par Bernard Antony, lui-même entouré de Jeanne Smits et Cécile Montmirail.
Pour nos générations nées en temps de paix et baignées dans l’idée européenne, comment comprendre que des millions d’hommes aient bravé la mort pour défendre leur patrie pendant la Grande Guerre ?
Pourtant, c'est bien à la réconciliation de deux Frances que nous avons assisté : le patriotisme était alors fortement intériorisé à l’école de la République comme à l’école catholique, et le conflit armée permit aux français de toutes tendances de se retrouver dans l'enfer des tranchées.
En compagnie de l'historien Jean Sévillia, retour sur ces retrouvailles tragiques, première étape du processus de "brutalisation politique des sociétés européennes" (George Mosse).
Le poète et métaphysicien Jean Phaure a réalisé, au travers de son oeuvre, une ambitieuse synthèse de la Tradition primordiale considérée dans son devenir. Car la Tradition, cette forme verticale du rapport au savoir, est bien en mouvement.
C'est avec cet entretien radiophonique mené par Arnaud Guyot-Jeannin que nous faisons un retour sur la vie et l'oeuvre de ce grand écrivain français, représentant du courant catholique ésotérique.
C’est à une véritable archéologie de la modernité que se livre Alain de Benoist et Frédéric Rouvillois dans cet entretien croisé : contrairement aux idées reçues, le "Progrès" n’est pas né avec les Lumières, mais au XVIIe siècle, avec la nouvelle philosophie, l’apparition du déisme et la diffusion de l’ "esprit bourgeois". De Bacon à l’abbé de Saint-Pierre, il devient une philosophie de l’histoire et, conformément à son inspiration cartésienne et mécaniste, prétend à une cohérence totale.
Ses défenseurs définissent désormais le Progrès à partir du modèle de la Machine : comme un mouvement global de perfectionnement que caractérisent sa forme linéaire, sa nécessité radicale et sa permanence. Ce faisant, ils peuvent ainsi le transposer au réel.
Au même rythme que la raison, la morale, le bonheur ou l’Etat sont appelés à progresser. L’histoire, enfin dotée d’un sens, devient ainsi le lieu où pourra s’accomplir la promesse de Descartes : l’homme, parfaitement libre et tout-puissant, sera bientôt "maître et possesseur de la nature".
Une démystification érudite et acérée, dévoilant les retombées contraignantes des utopies.
Le choc de l'histoire, nous le vivons, mais nous ne le savons pas. Le monde, la France et l'Europe sont entrés dans une nouvelle époque de la pensée, des comportements et des puissances. Ce choc de l'histoire annonce qu'il n'y a jamais de fatalité insurmontable. Le moment va venir pour les français et les européens de se réveiller, de répondre aux défis de l'immigration, aux idéologies toxiques, aux périls du mondialisme, aux troubles qui les assaillent.
Alors que les mouvement issus de la mouvance de l'Écologie politique -classés à gauche- se révèlent incapables de mettre en œuvre une véritable alternative pour notre société, il est plus que temps de s'interroger sur le sens profond de la pensée écologique.
Cette vision du monde est-elle compatible avec l'ADN de la gauche ? Et qu'en est-il de la droite, à l'heure où les partis politiques qui s'en revendiquent s'accordent tous sur une vision marchande des rapports sociaux ?
Une émission présentée par Patrick Péhèle, en collaboration avec la rédaction de la revue "éléments".
La construction idéologique de la russophobie, pensée par les milieux atlantistes, vise à découpler l’Europe de la Russie, en présentant cette dernière comme infréquentable et antidémocratique.
C'est sans surprise la presse française qui a été en pointe dans ce combat contre la Russie, et ce depuis l'affaire ukrainienne.
L’universitaire Jean-Robert Raviot vient discuter de cette thématique qui nous laisse un curieux arrière-goût de guerre froide.
Une émission présentée par Patrick Péhèle, assisté de Philippe Christèle et Pascal Esseyric.