L'historien nous conte d'abord l'enfance de Blaise Pascal: élève brillant et précoce, il est l'auteur à seize ans d'un Essai sur les coniques qui le fait remarquer. On remarque aussi l'influence janséniste qui marque le jeune homme.
L'on est ensuite amené à faire la part entre le génie de l'écrivain et les intuitions de l'homme de science qui sera notamment à la base du calcul des probabilités.
C'est surtout l'engagement de Blaise Pascal aux côtés des jansénistes qu'éclaire Henri Guillemin dans la fin de son exposé.
Dans la 1e partie, l'historien retrace la jeunesse difficile de l'écrivain et les débuts de sa carrière littéraire. Il s'interroge également sur les critiques, souvent virulentes, que Zola a affrontées, lui «l'inventeur de la littérature putride». Dans la 2e partie, Henri Guillemin éclaire le rôle que l'écrivain tint dans l'Affaire Dreyfus, polémique qui déchira la France. La fin du 2e document est consacrée à un aspect plus intime de la vie d'Emile Zola, son rapport à la foi et sa sensibilité exacerbée.
Le débat organisé fait suite à une longue série historique conduite par Henri Guillemin, relatant le climat des années 30 et l'arrivée au pouvoir du Maréchal Pétain.
L'interprétation de l'épisode de la collaboration et les intentions qu'Henri Guillemin prête aux acteurs historiques sont vivement critiquées par plusieurs des intervenants présents.