1984, un manuel d'instructions ? Avec Jérémie Zimmermann sur ThinkerView.


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18.10.2018

C'est au tour de Jérémie Zimmermann, ancien porte-parole de la Quadrature du Net, de nous partager ses réflexions sur les évolutions récentes d'Internet, du logiciel libre et de l'informatique en rapport avec la protection de la vie privée.
Son regard libre et critique nous aide particulièrement à comprendre en quoi notre "société du confort" et engendré un design industriel qui nous laisse croire que n'importe quel outil informatique est facile d'accès. Mais penser que des outils aussi complexes et puissants que des ordinateurs sont à la portée de tout le monde est une erreur intellectuelle.
Il nous faut penser l'usage de ces technologies autrement qu'au travers de l'opposition "user-friendly" vs. "trop-compliqué, j’ai pas le temps" et remplacer cette approche par celle de "l'émancipation et l'autonomie individuelle et collective" vs. "le contrôle et la surveillance". Si, dans le design, on cherche à rendre les gens autonomes, adultes et indépendants, on quitte la quête de la simplification à outrance -qui peut parfois générer un certain abrutissement-, et on ouvre de nouvelles façons de concevoir des interfaces qui misent sur l'intelligence de l'utilisateur.
Un discours à écouter attentivement.

Les Fake News. Avec François-Bernard Huyghe à la Médiathèque Anne Fontaine d'Antony.


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05.10.2018

Les "fakes" (fausses nouvelles), les théories du complot, l'intoxication en ligne ou la prolifération des faits dits alternatifs ou de révélations imaginaires, tout cela mobilise des vérificateurs et dénonciateurs dans la presse, dans les gouvernements et même chez les grands du Net. La montée du faux est sensée expliquer des votes irrationnels (Brexit, Trump), voire annoncer une ère de la "post-vérité" où les masses deviendraient comme indifférentes aux faits vérifiés. Au final, ce seraient autant de menaces pour la démocratie.
Chacun peut-il choisir les versions de la réalité conformes à ses préjugés et les communautés en ligne vont elles s'isoler de plus en plus dans des univers imaginaires partagés au détriment de la vérité commune ? Si tel est le cas, il faut se demander pourquoi une fraction de la population est devenue si rétive aux évidences que professent médias ou experts, d'où vient ce scepticisme de masse et comment se propage l’affabulation.
Prolongeant ses travaux sur la désinformation, François-Bernard Huygue montre les ressorts culturels, psychologiques et technologiques de la prolifération des impostures et délires. Il analyse aussi la coupure politique entre des élites convaincues que leurs convictions raisonnables ne peuvent être remises en cause que par volonté de manipulation et, d'autre part, des communautés "anti-système" insensibles au pouvoir des médias classiques. Il pose aussi la question de l'impuissance idéologique à maintenir un consensus sur le réel et analyse également le pouvoir inédit des technologies de communication et le conflit entre les médias, les vieilles machines à faire-croire et les nouveaux réseaux du croire ensemble.

Une conférence organisée par l'association "Rencontres et Débats Autrement".

Internet, instrument de la démocratie ? Avec Dominique Cardon à l'Université Populaire du 14ème arrondissement de Paris.


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2012

Les insuffisances actuelles de la démocratie représentative créent une défiance entre les élus et les citoyens. Les controverses sur la définition de la démocratie sont anciennes mais elles prennent de nos jours des formes nouvelles avec ce que l'on appelle la "démocratie internet".
Ce réseau informatique mondial va-t-il permettre l'avènement d'une démocratie plus participative ?

Polémologie et géopolitique : notes de lecture, par Michel Drac.


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2018

Michel Drac, analyste politique et prospectiviste bien connu, s'emploie ici à dégager les lignes de forces des affrontements internationaux contemporains.
Les divers acteurs, les tendances lourdes et la structuration des conflits diplomatiques, des jeux d'influence et des conflits armés sont étudiés avec plusieurs notes de lecture sur des ouvrages consacrés à ces questions.

Culpabilité de Dreyfus et stratégie de la droite. Avec Adrien Abauzit sur Radio Athéna.


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15.10.2018

Bien qu'elle structure leur inconscient collectif, les Français ne savent rien du fond de l'affaire Dreyfus et en particulier de sa dimension formidablement comique. Comique, l'Affaire ?
Le profane refusera sans doute de le croire. Pourtant, c'est la conclusion inéluctable à laquelle fait aboutir l'examen des éléments du dossier, au terme duquel apparaît un nombre sidérant de farces extraordinaires.
Mensonges éhontés, documents truqués, pièces falsifiées, faux et usage de faux, témoins achetés, magistrats corrompus, militaires retournés, journalistes menteurs, enquêtes "bidonnées", mises en scène grossières, ministres en service commandé, gouvernements aux ordres de l'Antifrance et collusions inavouables : tout, absolument tout, est trucage du côté dreyfusard.
S'il est vrai qu'Alfred Dreyfus n'aurait pas dû être condamné en 1894, notamment en raison de vice de forme, et qu'il n'était pas à proprement parler un traître, il reste coupable de fautes extrêmement graves justifiant sa condamnation devant le Conseil de guerre de Rennes en 1899.
Alfred Dreyfus, cependant, ne doit pas trop retenir notre attention, car la véritable Affaire, celle avec un grand A, est l'affaire Picquart-Esterhazy. Tout porte à croire en effet que ces deux personnages, présentés comme ennemis par l'histoire officielle, étaient, en réalité, des complice au service du Syndicat. L'affaire Picquart-Esterhazy n'est pas une affaire judiciaire, mais une lutte d'influence sans merci, opposant le camp de la France à celui de la Révolution, dans laquelle le tragique et le bouffon se disputent la première place.
L'enjeu majeur de l'Affaire n'est pas la libération d'Alfred Dreyfus, mais l'épuration de l'armée et du service de renseignement ; processus destructeur qui conduit fatalement à une catastrophe, à l'origine des hécatombes de 1914 : la nomination du général Joffre à la tête des armées françaises.

Émission "Quartier Libre", animée par Henry de Lesquen.

Soros connection. Avec Thibaut Philippe et Clémentin Hautain sur Méridien Zéro.


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24.03.2017

Thibault Philippe et Clémentin Hautain nous proposent un éclairage sur un personnage emblématique de notre époque, dont la nuisance pour les peuples enracinés d'Europe est tristement avérée : citizen Soros. Cependant, au delà de cette figure du mondialisme, les invités évoquent le système – la mafia ? – des ONG, prolongeant ainsi la réflexion entamée dans une précédente émission.

Émission "La Méridienne", animée par Jean-Louis Roumégace.

La défaite n'est pas une fatalité : un autre avenir pour l’Europe ! Avec Gabriele Adinolfi sur Méridien Zéro.


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07.03.2018

Gabriele Adinolfi, figure du nationalisme européen, vient nous présenter le projet Lansquenets. Celui-ci s'affirme comme une entreprise ambitieuse qui pourrait s'avérer salutaire pour notre avenir, tant il est empreint de méthode dans le souci de la Tradition.
Le projet Lansquenet, ou projet de la reconquête, plonge ses racines dans des activités déjà consolidées. Son objectif est global : il est de produire une élite de la pensée, de l'engagement et du réalisme capable de fournir les critères et les moyens nécessaires au réveil des peuples européens et à la reprise en main de son destin sur le continent tout entier.

Émission "L'Echo des Canuts", animée par Roberto Fiorini.

Fake News : vers une nouvelle censure géneralisée ? Avec Claude Chollet au Cercle du Bon Sens.


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23.02.2018

Claude Chollet, directeur de l’Observatoire du Journalisme (OJIM), s'est donné pour mission d' "informer sur ceux qui nous informent" au travers de portraits référencés de journalistes, d'infographies sur les groupes de presse et de dossiers pointant les biais des médias dominants.
En première ligne sur le front de la guerre de l'information, il fait le point sur les menaces qui pesent aujourd'hui sur la liberté d’expression (réelle et non formelle) et nous rend attentif aux nouvelles formes de censure, qu'elles viennent directement des grands acteurs de l'économie numérique ou de nouvelles lois visant à reprendre en main les réseaux sociaux.