Bernard Wicht propose une réflexion originale sur le sens de l'histoire européenne et sur le devenir de nos sociétés.
Il observe de près le rôle que les guerres ont menées dans le développement de nos états modernes.
C'est ainsi que son dernier livre a comme sujet central la nation de citoyen-soldat, alors que les armées nationales sont en train de disparaître/ont disparu dans la plupart des pays d'Europe.
Apparu sur le devant de la scène avec la Révolution française, le citoyen-soldat est le reflet de la souveraineté populaire et nationale, l'expression de l'idée républicaine que le pouvoir n'appartient pas principalement à l'Etat mais aux citoyens. Sa disparition progressive aujourd'hui signifierait-elle alors une éclipse de la démocratie ?
Nous ne sommes plus en 1789, ni non plus à l'âge des révolutions et des idéologies. C'est plutôt le chaos qui caractérise notre époque, avec le déclin de l'Etat moderne, l'atomisation du corps social et la fin de l'idéal national.
Par conséquent, s'interroger sur le citoyen-soldat à l'heure actuelle, c'est se demander quelle "cause" défendre de nos jours alors que les maîtres mots sont sécurité et risque zéro.
L'Union européenne est aujourd'hui la seule réalité politique continentale.
Existe-t-il d'autres projets envisageable pour le bassin identitaire européen ? Que pouvons-nous envisager de concret et crédible au "machin" bruxellois ? A l'heure de la mondialisation, le recours aux nations est-il dépassé ?
Cette émission, animée par Pascal Lassalle et Monsieur K, devise autour des différentes perspectives altereuropéennes possibles.
Dans cet entretien, Alain Soral réintroduit de la complexité face au problème de l’Islam en Occident afin d’éviter les pièges et les simplifications fausses.
C'est ainsi qu'Alain Soral affirme que le meilleur moyen pour les nationalistes français de bloquer l’expansion de l’Islam est de renouer avec la foi chrétienne.
Il nous explique aussi pourquoi il reste attaché à l’idéal républicain, sachant que celui-ci a été mis en place par la maçonnerie.
La lutte interne au FN est ensuite abordée, ainsi que les expériences de vie communautaire et le futur envisageable d’une espèce de communautarisme gaulois.
Finalement, Alain Soral dénonce les guerriers du net sous pseudo passant leur temps à insulter et diffamer.
David Engels nous propose une interprétation originale du devenir des différentes crises que nous traversons : et si les soubresauts actuels de l'Union européenne n'étaient rien d'autre qu'une redite de la chute de la République romaine ?
Dans son dernier livre, il dresse une série d'analogies entre Rome avant l’empire et l’Union européenne avant le pire. L’une comme l’autre ont traversé, ou traverseraient, une grave crise d’identité : manque de repères culturels, ouverture aux autres mal maitrisée.
Rome s’en est sortie en renonçant à la République pour se livrer à Octavien, qui deviendra le premier empereur sous le nom d’Auguste.
L’Europe n’aurait donc pas d’autre alternative : elle doit se transformer en un pouvoir plus fort, plus centralisé et moins démocratique. Sinon, ce sera l’implosion en une multitude de micro-états dominés par le nationalisme.
Emission "Les Matins" animée par Marc Voinchet et Brice Couturier.
Philippe Ploncard d'Assac développe les thèses contenues dans son livre publié en 2000 "Le Nationalisme Français. Origines, doctrines, solutions."
Il reviend ici en particulier sur la destruction de l'armée française, les rapports entre le Vatican et le nationalisme ou encore l'époque charnière de la révolution de 1789 dans l'histoire de France.
Les 7 émissions se sont déroulées aux dates suivantes : 22/03/2000, 10/05/2000, 31/05/2000, 06/12/2000, 17/01/2001, 26/09/2001, et 05/12/2001.