Israël est un pays singulier par sa géographie, sa culture et son histoire. La culture israélienne s'est construite au rythme de conflits récurrents et autour de l'émergence d'un État démocratique et prospère dans le morceau de désert qu'est la Terre Promise. Israël a su faire preuve d'une résilience inouïe et a pu parallèlement créer et développer une puissance économique remarquable avec un concept original, la "start-up nation". À ce titre, elle apparaît comme une plateforme de technologies qui s'intègre à tous les appareils du monde et dans tous les domaines ; de la très stratégique cybersécurité à l'influent monde de la culture et du divertissement en passant par la juteuse "ad tech".
Ce qui distingue Israël des autres pays, c'est l'intégration de ce modèle "start-up" dans une stratégie de création et de développement de puissance.
Le panorama du secteur des nouvelles technologies d'Israël confirme la surperformance de ses start-up. Ces résultats sont issus de facteurs aussi bien étatiques, géopolitiques ou humains qu'économiques.
Après trente années d'excellence dans la création de start-up, les modèles économiques traditionnels enjoindraient à Israël d'augmenter ses capacités de production pour asseoir son leadership sur le secteur des nouvelles technologies. Par sa taille et sa situation géopolitique, il est peu probable qu'Israël ait les ressources pour devenir une grande nation industrielle à l'image de la Chine et des États-Unis.
Toutefois, avec sa stratégie d'exportation de ses technologies et de ses start-up, Israël n'est-elle pas en train de transposer le modèle de développement supranational des GAFAM à l'échelle d'un pays ?
Alors que le dernier numéro de la revue Perspectives Libres est consacré à la francophonie, son rédacteur en chef Pierre-Yves Rougeyron, également président du Cercle Aristote, nous introduit à ce sujet.
La francophonie peut-elle revêtir une dimension économique ? Comment en faire un levier de puissance ? Et quelle représentation du monde induit-elle ?
Autant de questions auxquelles des réponses claires son apportées.
La France ne se résume pas l'Hexagone ! Les outre-mers français sont aussi des composantes de la France... et lui offrent un immense espace maritime, avec la deuxième Zone économique exclusive du monde.
Pourtant, les outre-mers et la ZEE française sont deux "vides" du discours commun au sujet de la France dans le monde.
Yan Giron met donc ici en relation deux sujets méconnus mais stratégiques : les outre-mers et leur dimension maritime. Et il y a ajoute sa signature : les nouveaux risques maritimes.
Pour ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique du mois de septembre 2018.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1 :
a. Actualité du Cercle Aristote
b. Questions nationales
- Démission de Nicolas Hulot et question écologique
- Affaire Alexandre Benalla
- Loi Schiappa
- Hommage à Maurice Audin
- Hervé Juvin au Rassemblement national et Nathacha Polony à Marianne
- Affaire Clément Méric
PARTIE 2 :
c. Questions internationales
- Viktor Orban
- Matteo Salvini
- Russie
- Élections européennes et partis "souverainistes" français
- Manifestations anti-migrants à Chemnitz
- Venezuela
d. Doctrine
- Trump et son plan éco-protectionniste
- Le marxisme, une solution ?
- Jacques Focart
- Éric Zemmour
e. Décès
- John McCain
- Oksana Chatchko, cofondatrice des Femen
- Vice Amiral François Flohic & Pierre Maillard
- Michel Cazenave
- Alexis Philonenko
- Samir Amin
Les réseaux envahissent notre monde, notre vie, jusqu'à notre langage. Ne parle-t-on pas désormais de "faire jouer ses réseaux", là où l'on parlait de "faire jouer ses amis" ou "ses relations" ? Le vocable ne traduit-il pas une profonde mutation anthropologique, sociale et stratégique des existences individuelles et collectives ?
Telle est l'ambition de cette conférence : saisir et montrer à travers sa genèse philosophique et sociale pourquoi le réseau, de nécessité subalterne est devenu la norme dominante de l'Occident ultra-moderne.
Méthode de la puissance matérielle et de la sûreté générale, le réseau est fondamentalement stratégique. Il impose ses paramètres d'efficacité aux luttes informationnelles, économiques et militaires. Processus de domination instrumentale, il recouvre l'ancienne Terre et ses lieux, pendant qu'il produit à l'infini ses connexions de puissance, configurant ainsi de nouvelles conditions pratiques, sociales et culturelles de l'agir stratégique. Tactiques et opérations militaires en sont, par exemple, profondément modifiées.
Une réflexion sur l'humanité planétaire qui se profile, livrée au jeu terminal de la Matière déchaînée.
Julien Rochedy, ancien responsable du FNJ, est depuis revenu à la vie active avec la créaction de l'École Major, à mi-chemin de l'entreprenariat et du projet d'influence métapolitique. Car la politique du XXIe siècle est désormais aussi affaire de développement personnel et d'élaboration de réseaux.
À la recherche d'une droite à la fois forte, pragmatique et populaire, il souhaite l'apparition d'un grand mouvement qui prenne en compte les problématiques identitaires, écologiques et économiques tout en ne cédant pas devant le politiquement correct.
C'est pour le voir s'exprimer sur ces sujets et bien d'autres qu'il est venu s'exprimer ici.
Émission "Libéré sur parole", animée par Tepa.
Dans le cadre des réflexions géopolitiques du cercle, l'historien militaire Laurent Henninger traite du lien entre la puissance et la maîtrise des espaces fluides, au prisme d'un regard historique.
Travaillant depuis plusieurs années sur les "révolutions" et "mutations" militaires à travers les âges dans une perspective à la fois comparative et pluridisciplinaire, il est la personne la mieux indiquée pour faire l'histoire de la relation dialectique entre les "espaces fluides" et les "espaces solides".
Pouvons-nous imaginer une société sans Etat, libérée de toute verticalité ou sommes-nous condamnés à passer "d’une police à une autre" ? Les subjectivités victorieuses en mesure de nous émanciper de l’Etat ont-elles nécessairement à se deployer dans un cadre local voire national ou peuvent-elles encore prétendre à un internationalisme ? La révolution est-elle au fond un "horizon indépassable de la politique" ? Les luttes et la sédition doivent-elles être construites sur un travail de la raison ou sur une "sensibilisation" des affects ?
C’est à toutes ces questions que tenteront de répondre Frédéric Lordon et Ivan Segré, en apportant deux perspectives originales sur notre situation politique : l’un souhaite proposer un "structuralisme des passions" hérité de la tradition spinoziste, l’autre revisite la tradition juive à la lumière de Spinoza pour faire émerger de la lettre hébraïque une véritable pensée de l’émancipation.
Une rencontre organisée par le journal "La Gazelle".