Comment devenir les maîtres du monde ? En centralisant l'ordre et le pouvoir autour d'une minorité et en semant le désordre dans le peuple, ramené au niveau de pantins paniqués.
La méthode ? L'ingénierie sociale : infiltration des esprits, analyse de nos moindres faits et gestes, contrôle des comportements à distance, marketing de l'intime et autres réjouissances qui font de nous de bons consommateurs.
Entre stratégie de la tension et délires transhumanistes, Lucien Cerise nous plonge au sein de la guerre du sens que les élites ont déclarée au peuple.
Chacun connaît la grande prohibition fondatrice du lien social : celle de l'inceste – explorée par la grande anthropologie. On connaît moins la seconde prohibition nécessaire à la vie en société : celle de la pléonexie.
Mais d'abord, que veut dire "pléonexie" ? C'est un terme grec, fort utilisé dès la naissance de la philosophie, formé de pleon (plus) et echein (avoir), signifiant donc, littéralement, "avoir plus", vouloir toujours plus.
La question reste, on en conviendra aisément, très actuelle.
Aujourd'hui, le Pouvoir gouverne par le chaos et le pilotage de la guerre de tous contre tous. Autrement dit, le Pouvoir ne fait plus la guerre directement, mais il veut nous faire faire la guerre à sa place, c’est-à-dire qu’il cherche à nous entraîner au moyen d’appâts dans des conflits dont il sera le chef d’orchestre inapparent. Application systématique d’un "diviser pour régner" furtif, ni vu, ni connu.
Pour ne pas se laisser hameçonner et entraîner de manière subliminale dans des conflits triangulés, un travail de ré-information est nécessaire. La notion de ré-information, qui succède à l’information et à la désinformation, est bien connue, mais pourquoi parler de "ré-information active" ? Parce que, dans un premier temps, la ré-information est seulement "défensive". On se ré-informe en partageant des informations entre gens qui pensent la même chose. Or, ce n’est plus suffisant aujourd’hui et il faut passer à la vitesse supérieure : chacun doit devenir lui-même un agent actif de ré-information autour de lui, dans la famille, chez les amis, au travail, sur les réseaux sociaux.
Il faut devenir un agent d’influence, un spin doctor, en se formant aux méthodologies de retournement de l’opinion et d’ingénierie sociale appliquées dans les think tanks. Cela revient à fonctionner sur le mode du réseau de Renseignement, comme le font les lobbies et les sociétés de pensée, qui ont quelques longueurs d’avance sur le bon peuple, peu habitué à ce qui ressemble fort à une double vie et à des relations empreintes de faux-semblants. Mais nous n’avons pas le choix : reprendre le pouvoir se fera dans l’institution, en élaborant une vraie stratégie d’infiltration du Système et de contamination virale et capillaire.
Cet atelier a pour objectif de lancer une dynamique stimulante de passage à l’action, appuyée sur l’observation des bonnes pratiques de communication qui permettent de se réarmer mentalement, et surtout de réarmer notre entourage afin de gagner la guerre culturelle, au sens de Gramsci, qu’on appelle aussi guerre de l’information, guerre psychologique, guerre cognitive. Le but final est simple : imposer notre hégémonie culturelle pour endiguer celle du mondialisme et de ses diverses facettes morbides. Concrètement, localement, appliqué au cas français, cela signifie en finir totalement avec la pensée libérale-libertaire issue de Mai 68 et donc de "dé-soixante-huitariser" définitivement les esprits, au nom de la lutte contre le capitalisme et ses dérives transhumanistes.
N’attendez plus, ré-informez !
Le terme philo-sophie provient du grec ancien philosophia qui est composé de philein (aimer, rechercher, poursuivre) et de sophia (le savoir de l’être, la sagesse des causes profondes). Il signifie littéralement le mouvement du rechercher qui, à partir du fond du cœur, tend à la vérité de l’être et il désigne l’activité du creuser critique telle que celle-ci est née au milieu du VII° siècle avant Jésus-Christ en Grèce d’Asie mineure.
La définition de la philo-sophie peut ainsi être présentée comme celle d’un savoir totalisant, articulée sur une réflexion de fond visant une interprétation globale des fondements du monde et un questionnement sur l'existence susceptible de dé-celer tous les celer qui dissimulent l’homme à lui-même.
La philo-analyse en tant qu’exploration du philein, est donc là le commencement de tous les commencements puisque c’est elle qui explore le chemin de toutes les ouvertures à la satisfaction du vrai vivre.
En tant qu’approfondissement du se rechercher dans l’amour de l’être, elle propose de comprendre les racines de l'humain en faisant ressortir la vérité historique des expériences conscientes et inconscientes qui font le réel du vécu quotidien.En tant que dé-couverte des véritables parcours objectifs de la totalité sociale qui configure pulsions et motivations, envies et aversions, craintes et joies, rêves et cauchemars, conduites et personnalités, la philo-analyse approche la souche de ce par quoi chacun se déploie typiquement tel qu’en la détermination de son soi propre.
L’essence logique de la vérité caractérise l’essence historique de l’être lui-même. C’est pour cela que la philo-analyse peut parler avec consistance de la vérité de l’essence du vivre puisque la consistance de son parler tient tout entier dans l’essence de la vérité vivante laquelle renvoie originellement à l’obligation pour se trouver de s’arracher d’abord à tout ce qui occulte la nature de l’être humain.
Par delà tous les déguisements sociaux qui ont déformé et dégradé historiquement le sens du sens, la philo-analyse expose que la question de toutes les questions ce n’est pas la nature, la logique où l’homme considérés séparément mais les trois dans leur connexité d’essence vitale. En effet, l’essence de la vérité en son authenticité originelle se ramène exclusivement au mouvement réel du développement de la vie de l’être que la philo-analyse distingue et retrouve en sa totalité en le dégageant des distorsions opérées par les connaissances infirmes qui le divisent et le morcellent.
En revenant longuement sur la signification profonde de Noël et sur la personne du Christ, Francis Cousin nous rappelle la radicalité du message évangélique, au-delà des impostures que constituent le judaïsme et l'islam.
C'est bien l'amour incarné qui doit guider la communauté de l'être, et qui constitue notre horizon révolutionnaire .
Si le travail du psychanalyste consiste à identifier avec le plus de rigueur possible la subjectivité de son époque, il est alors important de se pencher sur la question du préœdipien.
Et c'est parce que la subjectivité néolibérale agence les avatars de la jouissance d'une manière toute différente de ce que nous avons connu que nous devons reprendre cette question qui fait débat.
PS: la qualité de l'enregistrement audio est mauvaise.
Dans le cadre du cycle "La violence aujourd'hui", le colonel Michel Goya, officier de l’armée de terre, revient sur le rapport que le soldat entretient avec la violence en temps de guerre.
Dans un second temps, le lieutenant colonel Christophe Fontaine, officier de l’armée de l’air, nous fait réfléchir aux nouvelles méthodes de combat, dont l'utilisation des drones fait partie, et s'interroge sur les liens existants entre guerre et technologique.