La première question qui traverse le travail de Lucien Cerise est : "Comment pirater un cerveau ?"
La seconde, essentielle, suit alors immédiatement : "Comment s’en protéger ?" Car le piratage des cerveaux par l’ingénierie sociale et d’autres procédés est déjà une réalité, et les cerveaux piratés sont les nôtres.
Ce "neuro-piratage" peut consister à agir sur le hardware, c’est-à-dire sur le substrat biologique et génétique du cerveau, mais il peut également consister à agir sur le software, c’est-à-dire sur le code de communication que l’on apprend de la société. Ce code d’origine épigénétique – ce langage, ou logiciel – nous vient du bain socioculturel dans lequel nous sommes plongés depuis l’enfance, imprimant au cerveau son architecture neuronale.
L’étude des groupes sociaux, de leur mode de construction, des liens qui les structurent, a permis à ceux qui veulent maîtriser les foules d’agir sur ses membres, de modifier leurs comportements, voire de les détruire en tant qu’individus et groupes, les uns dépendant des autres. Car l’individu déconnecté de tout groupe, de toute hiérarchie, de toute représentation, de tout "stéréotype", ne peut survivre qu’en développant des symptômes psychotiques.
En attaquant les liens naturels, liens œdipiens de la différenciation masculin/féminin, mais aussi de la hiérarchie parents/enfants, en abolissant la notion de limites, dont le dépassement en psychologie s’appelle perversion, c’est toute la société qui est attaquée. Déstructurée, rendue malléable – on parle de société "liquide" –, elle sera alors le jouet d’une petite oligarchie qui n’aura plus rien à craindre des peuples dont elle s’est approprié les âmes.
L’ingénierie sociale est la modification planifiée, durable et furtive du comportement. Il s’agit de modifier définitivement la nature d’une chose, de manière irréversible, sur le long terme. C’est ce qui distingue l’ingénierie sociale de la propagande et de la manipulation, dont les impacts sont ponctuels et réversibles.
Comment comprendre et se prémunir de telles manipulations dans le champ identitaire ? Se pourrait-il que certains combats qui nous semblent légitimes puissent être pilotés au profit d'acteurs "invisibles" ?
Lucien Cerise nous livre un exposé sur les techniques d'ingénierie sociales actuellement utilisées. Derrière ce terme, on trouve en fait tout l'éventail des techniques de contrôle du cerveau humain en particulier et des masses en général.
Contrairement aux dictatures et aux régimes forts qui affirment clairement leur autoritarisme, les régimes dits "démocratiques" utilisent quant à eux des méthodes plus fines et insidieuses, afin d'obtenir le consentement des foules, méthodes parfois même inspirées du marketing et management à l'anglo-saxonne.
Un sujet passionnant qui nous est délivré par l'auteur de "Gouverner par le chaos".
Une conférence organisée par le Bloc identitaire Alsace, pour la seconde édition du Cercle Eugène Ricklin.
Dans le cadre d'une réflexion sur le tournant délibératif de nos institution représentatives, Bernard Manin revient sur les fondements de la délibération politique en expliquant pourquoi il serait préférable de la régler sur le principe du contradictoire, à défaut de l’impartialité.
Conférence prononcée dans le cadre du cycle "Les lundis de la philosophie".
Evocation des concepts de reprogrammation humaine, de guerre cognitive, de cybernétique, d'ingénierie sociale et des techniques de désinformations qui visent tous, in fine, au gouvernernement par le chaos.
Un voyage merveilleux dans la technoscience au service des projets d'asservissement de l'espèce humaine, en vue de la création du Nouvel Ordre Mondial.
L'émission est menée par Maurice Gendre.
Le développement de la violence hante notre société.
Henri Laborit, fort de trente ans de travail interdisciplinaire consacré à la biologie des comportements, rappelle une double évidence : la violence est, d'abord, une expression du fonctionnement du système nerveux, lequel n'est compréhensible qu'en décortiquant ses niveaux d'organisation. Mais, après avoir étudié la violence chez l'animal puis chez l'homme, il montre, encore, que celle-ci ne se limite pas aux relations interindividuelles. Elle régit, aussi, les comportements collectifs, dans le groupe, entre les groupes, entre les Etats.
En se fondant sur des données anatomiques, biologiques, physiologiques autant que culturelles, Henri Laborit étudie les concepts tels que liberté, égalité, propriété, besoin, travail, territoire, patrie, etc. Et pose la question : dans l'ignorance de ce que nous sommes et avec un discours logique toujours prêt à fournir un alibi aux meurtres, aux guerres et aux génocides, quelque chose peut-il changer ?
Lucien Cerise nous présente son livre "Gouverne par le chaos", exposé synthétique des méthodes d'ingénierie sociale actuellement pratiquées.
Conflits triangulés, marketing de l'intime, marchandisation du vivant : ces techniques visent toutes à contrôler les comportements des masses composant les grandes "démocraties" modernes.
Un éclairage intéressant pour comprendre la dynamique de notre (dé)civilisation qui bute sur ses contradictions internes, et notre horizon possible : le transhumanisme comme bouée de sauvetage du capitalisme.