Moi, Sigmund Freud. Une grande traversée sur France Culture.


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08.2018

Qui est vraiment Sigmund Freud ? Pas un dieu tout-puissant ni un charlatan, mais un Freud qui rêve tout haut, dissèque les anguilles, prend de la cocaïne, cite Shakespeare, aime l'humour juif et cultive la compagnie des femmes d'esprit. Un Freud inédit qui parle à la première personne.

Une série documentaire produite par Christine Lecerf et réalisée par Julie Beressi.

La dimension psychosociologique de l'interprétation du néocapitalisme. Avec Stéphane Haber au Séminaire Sophiapol.


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01.03.2014

Freud avait affirmé très tôt, et soutenu tout au long de sa vie, que la notion d'inconscient ne pouvait qu'être sociale. Or cette proposition ne semble guère avoir été entendue par les sciences sociales qui, en grande partie, continuent à produire leurs théorisations à partir de la vieille opposition individu/société.
Stéphane Haber s'interroge spécifiquement sur la dimension psychosociologique de l'interprétation du néocapitalisme : dans quelle mesure celle-ci a-t-elle encore besoin de recourir à la notion de "surmoi" ?

Une intervention qui s'inscrit dans le séminaire Sophiapol "L'inconscient est social".

Pour une stratégie communiste. Avec Frédéric Lordon pour ContreTemps.


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07.2021

À l'occasion de la sortie de son dernier livre, Figures du communisme (La Fabrique, 2021), Frédéric Lordon revient sur son parcours et le déploiement de questionnements stratégiques menés depuis plusieurs années pour contribuer à sortir de l'impuissance.
Dans un premier temps, c'est l'état du capitalisme parvenu à un stade d'accumulation tel qu'il devient non plus seulement délétère mais mortifère, responsable d'un véritable écocide, qui est analysé. Le capitalisme est décrit ici comme une prise d'otage, un capturat, qui renvoie aussi à un certain régime d'affects et de pulsions.
Il est ensuite important de formuler une alternative qui serait désirable, ce que Frédéric Lordon avec d'autres n'hésite pas/plus à appeler "communisme". On y revient sur les expériences émancipées de l'emprise capitaliste et l'on débat de l'État, sur son dépérissement ou pas.
Enfin, l'échange se termine sur une exploration des nœuds stratégiques qui forment en eux-mêmes une perspective de transition, notamment par la description de ce qui est dénommé garantie économique générale : on s'interroge sur un programme et plus encore un projet qui ne soit pas institutionnel mais bel et bien émancipateur.

Émission "C'est quoi le plan ?", présentée par Ludivine Bantigny.

Economie marchande, économie psychique. Avec Dany-Robert Dufour pour l'Association Psychanalyse et Médecine.


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13.06.2019

Le philosophe Dany-Robert Dufour a tenté d'isoler, dans ses travaux, quatre grandes économies humaines : économies politique, discursive, marchande et psychique.
'La question qui se pose est donc : comment passe-t-on de l'une à l'autre ? C’est ce qu'il se propose d'expliquer dans cette conférence.

Les neurosciences cognitives ont-elles rencontré leur temps ? Avec Alain Ehrenberg sur RCJ.


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2018

De nouvelles sciences du comportement humain ne cessent de prendre de l'ampleur et de susciter l’engouement depuis le début des années 1990 : il s'agit des neurosciences cognitives.
Leur ambition est de faire de l'exploration du cerveau le moyen de traiter les pathologies mentales (comme la dépression ou la schizophrénie) mais aussi de nombreux problèmes sociaux et éducatifs, comme l'apprentissage ou la maîtrise de ses émotions.
Ces sciences sont-elles devenues le baromètre de nos conduites et de nos vies, prenant la place autrefois occupée par la psychanalyse ? L'homme "neuronal" est-il en passe de remplacer l'homme "social" ?

Émission "Médecine au carrefour des sciences", animée par José Cohen et Philippe Grimbert.

Un immonde sans limite. Avec Jean-Pierre Lebrun à la Librairie Ombres Blanches.


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27.02.2020

L'avènement de "l'individu total", de celui qui ne doit rien à la société mais peut en revanche tout exiger d'elle, construit une société de "l'immonde", caractérisée par la disparition de la limite reconnue collectivement. Le fait de nous être libérés à juste titre des carcans du patriarcat et du religieux nous a laissés croire que nous n'avions plus à nous soucier de la construction de la réalité psychique, que nous serions d'emblée des êtres libres et autonomes. Notre fascination pour les progrès scientifiques et technologiques nous a rendu sourds et aveugles à ce qui fait notre humaine condition.
Pourtant, nous sommes et restons des êtres de langage - des parlêtres - forcément dépendants des premiers autres, souvent les parents, et de la société dans laquelle nous vivons, et à partir desquels nous nous construisons comme sujets, et non comme des individus autonomes, voire autoengendrés.
Jean-Pierre Lebrun analyse les conséquences - sur la vie psychique, la vie politique, la clinique, l'éducation - de cet individualisme exacerbé qui a déconnecté le citoyen de son implication dans le lien social. Il montre la place que les psychanalystes ont aujourd'hui encore à tenir, alors que le risque d'une aliénation sociétale, qui se méconnaît elle-même, est sans précédent dans l'Histoire.

Otto Rank, la volonté créatrice. Avec Pierre Bitoun, Claude-Louis Combet, Alain de Mijolla et Aimé Agnel sur France Culture.


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03.04.1997

Otto Rank, né Otto Rosenfeld le 22 avril 1884 à Vienne et mort le 31 octobre 1939 à New York, est un psychologue et psychanalyste autrichien. D'abord membre du premier cercle freudien, secrétaire de la Société psychanalytique de Vienne et membre du "comité secret", l'évolution de ses recherches lui vaut d'être exclu de l'Association psychanalytique internationale en 1930. Il est considéré comme un dissident du mouvement international.
Originaire de Vienne, Otto Rank est issu d'une famille de la moyenne bourgeoisie juive. Fils de l'artisan d'art Simon Rosenfeld, il est contraint, dans un premier temps, de travailler lui-même comme artisan et de renoncer aux études supérieures. Il prend le nom de Rank à l'âge de dix-neuf ans, en référence au bon Dr Rank de la pièce d'Ibsen, La Maison de poupée. Il lit à vingt ans L'Interprétation des rêves de Freud et écrit un essai que le psychanalyste Alfred Adler transmet à Freud. Il devient dès lors un psychanalyste du premier cercle et, en 1906, le premier secrétaire de la Société psychanalytique de Vienne et à ce titre, l'auteur des transcriptions des minutes de la société viennoise (conférences et d'échanges), de 1906 à 1918. En 1924, il publie Le Traumatisme de la naissance, s'intéresse à ce qui se trouve avant le complexe d'Œdipe et propose une vision différente de celle de la psychanalyse d'orientation freudienne. Sigmund Freud l'analyse brièvement jusqu'à fin décembre 1924 puis le rejette ; Rank se trouve exclu des cercles psychanalytiques freudiens.
En 1926, Rank s'installe à Paris, devenant l'analyste d'Henry Miller et d'Anaïs Nin, avec qui il a une courte liaison. Il voyage en Amérique, où il rencontre un certain succès. Il est invité notamment à la société de Rochester pour la Protection de l'enfance en danger où travaille alors Carl Rogers. Il est exclu de l'Association psychanalytique internationale le 10 mai 1930. En octobre 1939, il meurt à New York à l'âge de 55 ans, des suites d'une septicémie.

Émission "Une vie, une oeuvre", produite par Bénédicte Niogret.

Les grandes philosophies. Avec Charles Robin sur Le Précepteur.


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2020

Au fil des siècles, de nombreux courants de pensée ont façonné notre conception du monde et notre manière d'appréhender l'existence : Qu'est-ce que la vérité ? Comment peut-on vivre heureux ? Dieu existe-t-il ? Quel est le sens de notre vie ?
Bien loin du jargon des spécialistes, le professeur de philosophie Charles Robin nous rend accessible les œuvres des plus grands philosophes afin d'en faciliter la compréhension et, pourquoi pas, de nous faire changer le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur le monde.
Une initiation sérieuse à une discipline souvent difficile d'accès, dans un langage clair et une atmosphère détendue.