Nucléaire civil, nucléaire militaire, climat, crise financière : voilà bien quatre domaines qui semblent confirmer une fréquence accrue des événements extrêmes. De Tchernobyl à Fukushima, à peine trente-cinq ans.
"La tragédie japonaise a ceci de fascinant qu’elle mêle inextricablement trois types de catastrophes que l’analyse traditionnelle distingue soigneusement : la catastrophe naturelle, la catastrophe industrielle et technologique, la catastrophe morale. Ou encore le tsunami, Tchernobyl et Hiroshima."
La panique, les événements extrêmes, la théorie du catastrophisme éclairé sont depuis de nombreuses années déjà au centre de la réflexion de celui qui fut en France l’introducteur des oeuvres de Günther Anders et d’Ivan Illich : nul meilleur guide, et mieux informé que lui, afin de comprendre ce qui, demain, pourrait arriver, et comment, peut-être, l’éviter.