Christian Harbulot, sans détours et avec une grande clarté, met en lumière les logiques qui rongent petit à petit la position économique et politique de la France. Il raconte les coulisses des luttes (ou des abandons) des nations dans leur course à la puissance, concept qui ne doit pas être confondu avec le pouvoir.
Non, la mondialisation n'est ni joyeuse ni heureuse. Oui, la France peut se réinventer. Mais pour cela, il faut que notre pays se confronte enfin aux rapports de forces réels et fasse son deuil des illusions économiques d'un marché libre à la concurrence prétendument non faussée.
Qu'est ce que la féodalité ? Ce système social, qui a existé en Europe pendant de longs siècles et qui incarnait un certain héritage culturel, n'est plus.
C'est l'État qui a écrasé ce cadre structurant, défenseur de la nation vivante. Nos manuels scolaires nous ont inculqué une admiration béate pour la façon dont les Bourbons ont écrasé la "féodalité", c’est-à-dire la noblesse et les communautés qu’elle représentait.
En étranglant la noblesse et les communautés enracinées, cette dynastie détruisait le fondement de l’ancienne monarchie. Ainsi, à la fin du XVIIIe siècle, la Révolution individualiste (droits de l’homme) triomphait en France alors qu’elle échouait partout ailleurs en Europe grâce à une féodalité et à des communautés restées vigoureuses.
La réalité, c’est qu’en France l’État n’est pas le défenseur de la nation. C’est une machine de pouvoir qui a sa logique propre, passant volontiers au service des ennemis de la nation et devenant l’un des principaux agents de déconstruction identitaire.
Devrions-nous renouer avec cette organisation millénaire ?
Peut-on mélanger l'anarchisme et le conservatisme ? Cette position politique inclassable est-elle cohérente ?
Dans la lignée des penseurs George Orwell et Jean-Claude Michéa, Charles Robin nous invite à considérer les enjeux philosophico-politiques de notre époque et à nous positionner face à la nouvelle forme d'oppression totalitaire du capitalisme.
En effet : on peut être à la fois un défenseur intransigeant de l'égalité sans souscrire aux illusions "progressistes" et "modernistes" au nom desquelles s'accomplit désormais la destruction du monde. En établissant la cohérence réelle de cette pensée apparemment paradoxale, Charles Robin met en évidence quelques-unes des conditions de cette indispensable critique moderne de la modernité.
Pierre Legendre est né le 15 octobre 1930 en Normandie. Attaché à cette origine, il aime à se définir aujourd'hui comme "un homme du passé et de l'avenir". Son parcours est atypique et son oeuvre monumentale. Les livres ont toujours été sa patrie. Il fit ses universités à Paris et à Rennes.
A la fin des années 40, on composait son menu au gré de ses penchants. On avait le choix, dit-il, "de devenir un idiot ou de se construire". Il a choisi la deuxième hypothèse ... C'est ainsi qu'il est devenu un expert de la civilisation du droit civil, de la normativité, un anthropologue intransigeant, un penseur de l'Etat et des institutions... C'est en Afrique au début des années 1960 que l'auteur de "Jouir du pouvoir" (1976) a commencé à s'interroger sur les nouvelles formes d'occidentalisation du monde et s'est mis à l'école de ses "maîtres nègres". C'était au temps où les experts internationaux vendaient du "développement" à tout-va et se targuaient d'émanciper les Africains de leurs coutumes ancestrales, faisant fi des paroles de l'écrivain Hampaté Bâ disant que lorsqu'un vieux meurt en Afrique, c'est une bibliothèque qui brûle.
Depuis ces longues années d'apprentissage Pierre Legendre met à nu ce que remuent le Management et la littérature gestionnaire : le défi, le challenge, l'efficiency. Quoi encore ? Le forçage qui consiste à nouer, à la façon d'une théologie, l'ordre du marché et l'ordre du pouvoir...
L'ouvrage d'Eric Werner L'avant-guerre civile a fait sensation lors de sa sortie en 1998. Avec des années d'avance, il décrivait les conséquences de l'effondrement de l'URSS. Une fois le grand Ennemi disparu, qu'allait faire le système de pouvoir occidental pour se légitimer ? Se reconstruire un ennemi, au besoin dans sa propre basse-cour. L'après-guerre froide aurait pu être la paix. Ce fut l'avant-guerre civile.
Plus de quinze ans après sa première édition, la thèse d'Eric Werner trouve des illustrations confondantes dans l'actualité géopolitique et sociale de notre temps. Une véritable école de pensée et d'intelligence pour les temps de troubles.
Lucien Cerise nous livre un exposé sur les techniques d'ingénierie sociales actuellement utilisées. Derrière ce terme, on trouve en fait tout l'éventail des techniques de contrôle du cerveau humain en particulier et des masses en général.
Contrairement aux dictatures et aux régimes forts qui affirment clairement leur autoritarisme, les régimes dits "démocratiques" utilisent quant à eux des méthodes plus fines et insidieuses, afin d'obtenir le consentement des foules, méthodes parfois même inspirées du marketing et management à l'anglo-saxonne.
Un sujet passionnant qui nous est délivré par l'auteur de "Gouverner par le chaos".
Une conférence organisée par le Bloc identitaire Alsace, pour la seconde édition du Cercle Eugène Ricklin.