Savoir reconnaître le nihilisme en nous. Avec Julien Rochedy pour Le club du Mercredi à Nancy.


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06.11.2019

Ancien président du Front National de la jeunesse, créateur et animateur de l'Ecole Major, nietzschéen assumé, Julien Rochedy est en première ligne pour combattre le nihilisme de la civilisation européenne et occidentale, c'est à dire tout ce qui est en elle cherche à se suicider sous couvert d'idéaux, de morale et de bons sentiments.
En lutte contre la domestication des hommes, c'est à dire contre la logique qui cherche à les rendre inoffensifs, soumis et esclaves d'un système insensé et morbide, il entend participer à la rénovation de la pensée de droite qui, tout en s'inspirant des grands auteurs et des grandes traditions de pensée, envisage aussi et surtout l'avenir. Notre avenir.
Saurons-nous entendre ce qu'il a à nous dire ? Pourrons-nous éviter la ruine identitaire programmée de la civilisation européenne ?

L'homme désengagé. Avec David L'Epée pour l'Action Française à Lyon.


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05.10.2019

Notre post-modernité tardive ne porte guère à l'engagement militant. Déliaison sociale, société de consommation, narcissisme, addictions diverses : tout semble fait pour que l'homme contemporain ne puisse créer aucun lien durable ni s'enraciner dans un lieu et une histoire.
Et pourtant, l'action politique nécessite plus que jamais des militants engagés, forts de leurs valeurs et sûrs de leurs combats.
David L'Epée, intellectuel indépendant au long passé militant, revient sur ces injonctions paradoxales avec lesquelles nous devons aujourd'hui composer.

Le kitsch, une esthétique sans règles. Avec Valérie Arrault pour l'Agora des savoirs à Montpellier.


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29.01.2014

Qui se souvient de la critique sans appel d'Hermann Broch qui définissait l'attitude kitsch comme celle de : "celui qui veut plaire à tout prix et au plus grand nombre" ? Après avoir été ostracisé et remisé au rang de non-art, tout au long de la modernité artistique, le kitsch, à la fin du XXe siècle, se voit attribuer pour sa subversion des anciens critères une reconnaissance inédite par l'industrie culturelle et le marché de l'art contemporain.
Un tel renversement des critères serait-il une question à circonscrire aux seuls domaines de l'art et de l’esthétique ? Que le kitsch suscite émotion et plaisir esthétique n'est pas chose nouvelle. Mais que le monde de l'art encense ce qu'il qualifiait de non-art autrefois témoigne d'une volonté d'éradiquer tout critère de hiérarchie des valeurs.
Si la bonne réception du kitsch peut s'examiner à l'aune d'un contexte de profonde mutation culturelle et anthropologique, Valérie Arrault l'envisage également comme un symptôme d'une vision du monde indifférente aux règles épousant en cela la logique culturelle du postmodernisme et celle du système économique néolibéral triomphant.

Leurres et malheurs du Transhumanisme. Avec Olivier Rey au Cercle Aristote.


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21.01.2019

Si c'est au nom d'un futur toujours meilleur que le monde a été transformé en un chantier permanent, nous sommes arrivés à un stade où le rapport entre les bénéfices du "développement" et ses nuisances s'avère de plus en plus défavorable. La perte de confiance dans le progrès doit alors être compensée par une inflation de ce qu'il est censé apporter : plus le monde va mal et menace de s'écrouler, plus il faut abreuver les populations de promesses exorbitantes.
Tel est le rôle du transhumanisme - et peu importe que ce qu'il annonce ne soit pas destiné à se réaliser. Lui accorder trop d'importance, c'est donc se laisser captiver par un leurre.
Faudrait-il refuser d'y prêter attention ? Cela n'est pas si simple. Le transhumanisme nous trompe parce qu'il joue en nous sur des ressorts puissants. Se donner une chance de désamorcer la fascination qu'il exerce et le malheur qu'il propage, réclame de mettre au jour ce qui nous rend si vulnérables à ses illusions.

Les progrès technologiques et le discernement moral. Avec Olivier Rey pour la conférence Proclero.


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21.09.2018

Est-il légitime de poser des limites éthiques au progrès ? Alors que le progrès se résume aujourd'hui, dans un régime capitaliste et libéral, à un développement technologique guidé par le profit, toute procédé susceptible de rapporter de l'argent sera mise en œuvre.
Olivier Rey, mathématicien et philosophe, nous livre ses réflexions sur ce caractère apparemment inarrêtable et illimité du développement technologique.

Bambi, le symptôme (sur Michael Jackson). Avec Dany-Robert Dufour à l'Université fédérale de Rio de Janeiro.


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01.01.2009

Un milliard : c'est le nombre de personnes qui ont suivi, à la télévision, la cérémonie d'hommage à Michael Jackson une semaine après sa mort, le 25 juin 2009. Du jamais vu. De l'Allemagne au Japon, en passant par le Chili : partout, sur tous les continents, les foules se sont réunies pour pleurer leur idole, leur roi, leur Bambi, leur Peter Pan, puisque c'étaient les surnoms de la star.
Bambi, c’est le gai "bambin", celui qui, quoique marqué par le malheur dans ses premières années, jouit, dans la forêt, loin du monde des hommes, d'une parfaite liberté avec tous ses petits amis.
Michael Jackson était le cas le plus flagrant produit par notre post-modernité. Refusant la maturité, l'éternel enfant ne connaît pas la castration, donc toutes les contraintes, les responsabilités, les choix nécessaires pour devenir adulte. Resté au stade de la surpuissance infantile, il peut tout, il est tout.
Si Michael Jackson n'a jamais pu aller au bout de sa logique, il a mis à mal toutes les lois de la nature et des hommes en étant à la fois jeune et vieux, enfant et adulte, homme et femme, noir et blanc, et même ange ou démon. C'est ce que développe ici le philosophe Dany-Robert Dufour.
Et si Michael Jackson ne connaissant aucune limite, comment pourrait-il connaître la plus grande d'entre elles, la mort ? Voilà aussi pourquoi Michael Jackson est encore si vivant parmi nous : parce que, plus qu’un fou, il était un visionnaire, il nous a donné à voir ce que nous sommes en train de devenir. Des individus qui, pris dans une époque où les limites générationnelles et sexuelles sont devenues flottantes et où le "non du père" fait de moins en moins loi, veulent tout, toujours plus. Et sans fin.

Le pouvoir du projet ou de l'architecture comme critique du système productif contemporain. Avec Pierre Caye à l'Université catholique de Louvain.


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30.10.2014

Pierre Caye, philosophe, mène ses recherches sur le De architectura de Vitruve et sur la théorie architecturale à l’âge humaniste et classique. Il s’agit de mesurer l’importance de la discipline architecturale non seulement dans la constitution de la théorie de l’art du XVème jusqu’au début du XIXème siècle, mais, plus généralement encore, dans l’élaboration d’un paradigme inédit de la technique, distant à la fois du monde des artisans et de celui des ingénieurs, paradigme qui certes annonce par maints traits (culture du projet, emploi des mathématiques, etc.) la technique des Modernes mais en entretenant avec la nature un rapport radicalement distinct de l’approche démiurgique que propose cette dernière.
Recherche qui, à travers la perspective technique ainsi revisitée, permet de questionner différemment les rapports de l’homme au pouvoir et à son horizon métaphysique.

Michel Foucault, père de la théorie du genre. Avec François Bousquet et Fabrice Moracchini aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


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10.11.2015

Et si Michel Foucault nous avait, tous, bernés ? A l'heure de son entrée solennelle en Pléiade, n'est-il pas temps de lui arracher les innombrables masques qui lui assurèrent la plus longue réplique possible sur la scène médiatique alors qu'en off, sa philosophie avait depuis longtemps rendu l'âme ?
Une enquête nécessaire pour comprendre les temps intellectuels qui sont les nôtres.