Décryptage des européennes 2019. Avec Etienne Chouard, Coralie Delaume et Pierre Lévy au point de Ruptures.


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06.2019

Alors que les résultats des élections européennes sont maintenant connus, il est temps de les analyser pour comprendre leur signification.
Vote écolo des catégories aisées, Brexit, rôle des médias, souveraineté bafouée des peuples : autant de sujets dont débattent Etienne Chouard, Coralie Delaume et Pierre Lévy dans une perspective radicalement euro-critique.

Le populisme ou la mort. Avec Olivier Maulin sur Radio Courtoisie.


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07.05.2019

Abaissement moral des élites, fracture entre la France d'en-haut et celle d'en-bas, désintégration de la société sous les coups de boutoir du capitalisme, de l'immigration et des diktats de l'Union européenne, promotion d'une société multiculturelle et multiconflictuelle, destruction du goût et de l'environnement, trahison des médias : l'inventaire est lourd et c'est avec une verve satirique et un humour cocasse qu'Olivier Maulin dresse un portrait de notre époque régressive dans ses chroniques anticonformistes récemment rassemblées dans un volume justement intitulé Le Populisme ou la mort (Via Romana, 2019).
Cet observateur attentif de la vie littéraire, artistique, politique et sociale de son époque ne désespère pas pour autant et guette dans le moindre soubresaut des peuples les raisons d'espérer, consignant scrupuleusement les éléments d'une révolution conservatrice qui dans toute l'Europe se mettent lentement en place, et qui peuvent assurément changer la donne.
Pourrons-nous éviter le précipice vers lequel nous entraînent nos élites ? Une course contre la montre a commencé.

Émission du "Libre journal de la nouvelle droite", animée par Thomas Hennetier.

Le peuple et les élites. Avec Patrick Buisson et Alain Minc à Répliques sur France Culture.


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12.11.2016

Tout oppose Alain Minc, l'auteur de La mondialisation heureuse, et Patrick Buisson qui vient de publier La cause du peuple. Et pourtant, entre 2007 et 2012, ils ont été les conseillers du même Prince, le président alors au pouvoir Nicolas Sarkozy.
Ils ne le voyaient pas aux mêmes heures, ne lui tenaient pas le même discours et ne lui faisaient pas les mêmes suggestions. Et pourtant le fait est là et constitue un paradoxe qui demande d'être élucidé.
Quel bilan tirent-ils de leur expérience ? Et que représente pour eux ce "moment Sarkozy" ?

Pourquoi la démocratie ne fait plus rêver ? Avec Yascha Mounk sur France Culture.


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04.09.2018

Malgré la stabilité, la prospérité et la sécurité qu'elle a pu engendrer depuis 70 ans, la démocratie libérale est aujourd'hui en train de céder partout dans le monde face aux assauts d'un contre-modèle populiste, autoritaire et réactionnaire.
Incarné par Donald Trump, ce changement d'ère politique prend ailleurs le visage d'Erdogan, la voix d'Orban, la gestuelle de Maduro, les outrances de Salvini et les provocations de Farage.
Critiquées par les experts, exposées par la presse et dénoncées par leurs opposants, ces nouvelles figures de la modernité politique  enchaînent néanmoins, semble-t-il contre toute logique, les succès électoraux. Pourquoi la démocratie ne fait-elle plus rêver ?

Émission "L'Invité des Matins", animée par Guillaume Erner.

La nouvelle lutte des classes. Avec Yvan Blot à l'Association Dialogue Franco-Russe.


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2018

Le paysage politique est bouleversé depuis une vingtaine d'années mais les politiciens n'ont en général pas compris ce qui se passe : l'ancienne lutte des classes, patrons contre ouvriers, a pratiquement disparu mais une nouvelle lutte des classes est apparue selon de nouveaux clivages où la dimension culturelle l'emporte sur l'économique. Car les trois maux qui affectent la grande majorité de la population sont, aujourd'hui, l'immigration de masse, l'insécurité et la relégation.
Entre la France des parasites et celle qui travaille, il y a une incompréhension croissante. Ceux qui souffrent s'abstiennent ou votent pour les partis populistes. Au contraire, ceux qui profitent des avantages de la mondialisation ont un mépris croissant à l'égard de la France périphérique (Christophe Guilluy) qu'elle juge xénophobe, raciste, inculte et repliée sur un passé mythifié.
La clé pour comprendre la nouvelle sociologie politique est donc celle de la souffrance : ceux qui ne souffrent pas ne comprennent pas et jugent ceux qui souffrent en les condamnant moralement. Cette situation nous prépare de grands bouleversements politiques devant lesquelles les élites restent aveugles...
La parole du peuple sera-t-elle entendue ? Les politiques courageuses qui doivent être mises en oeuvre seront-elles entreprises ?

Faut-il avoir peur du populisme ? Avec Laurent Bouvet et Jean-Pierre Le Goff à Répliques sur France Culture.


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17.03.2012

Alors que les politiques semblent avoir perdu le sens du peuple, le politologue Laurent Bouvet et le sociologue Jean-Pierre Le Goff analysent la montée des populismes, sorte de rejet instinctif d'une classe dirigeante qui aurait oublié les classes populaires.
Ceux qui s'inscrivent dans un destin national, ceux qui continuent à porter le projet démocratique, ceux qui veulent continuer à croire dans la possibilité d'une aventure collective, à ceux-la il faut absolument prendre en compte les revendications du peuple, abandonné depuis si longtemps.

Démocratie : marketing politique pour les pauvres ? Avec Francis Dupuis-Déri sur ThinkerView.


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25.02.2019

Zapatistes, altermondialistes, Indignés, Occupy, Printemps érable, Nuit debout, zadistes ou Gilets Jaunes ? Alors que ces mouvements populaires sont présentés par certains comme l'incarnation de l'idéal de la démocratie directe, d'autres n'y voient que des mobilisations parfois sympathiques mais surtout insignifiantes, quand ils ne tentent pas de les discréditer en les associant à la violence ou au racisme.
S'appuyant sur une très bonne connaissance des expériences militantes ainsi que de l'histoire des pratiques démocratiques, y compris hors de l'Occident, Francis Dupuis-Déri propose une réflexion inspirée et critique. Il présente de manière dynamique la lutte entre l'agoraphobie et l'agoraphilie politiques, soit la haine et l'amour de la démocratie directe, dévoilant les arguments et les manoeuvres des deux camps.
Il discute aussi du rapport délicat entre le peuple assemblé à l'agora pour délibérer (le dêmos) et celui qui descend dans la rue pour manifester, voire pour s'insurger (la plèbe).
À la fois original et provocateur, le travail de Dupuis-Déri est d'autant plus stimulant qu'il se situe à la croisée des chemins entre la philosophie politique, l'anthropologie et la sociologie.

Combattre l'oligarchie. Avec Olivier Rey et Natacha Polony à Sciences-Po.


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28.01.2019

Personne, au sein de notre classe politique, n'aurait aujourd'hui l'idée de ne pas se présenter comme un défenseur de la démocratie. Alors même que tout le monde est démocrate, il apparaît pourtant que la démocratie représentative dans laquelle nous vivons n'est ni représentative ni même réellement démocratique.
Le sentiment de dépossession s'étend de plus en plus en France et le peuple comme sujet politique a de moins en moins l’impression d'être pris en compte dans le processus de décision politique. La crise des gilets jaunes nous le montre chaque jour, et les racines de cette crise sont profondes.
Il est donc plus que jamais urgent, pour quiconque défend la souveraineté populaire, de s'interroger sur les implications d'une authentique reconquête démocratique et sur la manière de recréer de l'autonomie, condition nécessaire à celle-ci. Notre société est en effet de plus en plus aliénante et il nous faut entamer une remise en cause profonde du système à l'origine de cette aliénation.
Afin de mener cette réflexion, deux penseurs qui ont consacré une grande partie de leur œuvre à la question de l'autonomie sont reçus : la journaliste et essayiste Natacha Polony et le philosophe et mathématicien Olivier Rey.

Une conférence organisée par l'association "Critique de la Raison Européenne".