Le XIXe siècle européen sacre le triomphe du charbon, puis du pétrole. Or le "choix du feu" l’a emporté lentement sur d’autres moyens d’accroître la force de l’humanité.
L’exploration des expériences énergétiques oubliées se révèle indispensable pour affronter les défis énergétiques du futur.
Une conférence du cycle "Modernité en crise".
Laurent Ozon, à l'époque responsable de la politique écologique du Front National, dénonce le rôle nuisible des multinationales de l'agro-chimie et de l'agro-alimentaire dans le domaine de la santé publique.
C'est toute la chaîne de consommation qui s'en trouve affectée : la reprise en main de cette branche industrielle devrait être une priorité, pour le bien-être des citoyens français.
La recherche de profit appliquée aux marchés de la santé (alimentation, médicaments) conduit à une baisse de qualité des biens de consommation, et à de nombreux scandales sanitaires sans précédent (empoisonnements, conflits d'intérêt, corruption).
C'est la totalité des citoyens qui sont concernés : il est temps de réagir avant qu'il ne soit trop tard.
Alors que Sylvie Simon est décédée le 08 novembre 2013, cette émission lui est dédiée, en l'honneur de ses combats contre les dérives de l'industrie pharmaceutique et alimentaire.
C'est donc l'occasion de passer en revue l'actualité de la marchandisation/appropriation du vivant et de la médicalisation de la société par l'usage massif des vaccins, en compagnie de Claire Séverac invitée au micro du "Libre Journal des Sciences et des Techniques" de Paul Deheuvels.
C'est à un véritable retour aux sources de l'agriculture comme fondement de la civilisation humaine que nous avons droit tout au long de cet entretien avec Claude et Lydia Bourguignon.
Une entrevue enrichissante sur l'état de l'agriculture française et les solutions à mettre en œuvre pour surmonter le défi d'arriver à l'auto-suffisance alimentaire.
La France est devenue un pays importateur de denrées alimentaires à cause des mesures libérales qui ont contraint le secteur de l'agriculture à entrer en concurrence avec des pays ou les salaires sont très bas et ne supportant pas les mêmes normes et obligations sanitaires.
L'agriculture française est en perdition et le suicide constant des personnes dans cette profession n'inquiète pas les autorités qui sont soumises aux règles édictées par Bruxelles dans le cadre de la Politique Agricole Commune.
Un retour aux sources serait salutaire pour le futur des prochaines générations qui hériteront des sols contaminés et d'une agriculture aux mains des grandes multinationales qui auront transformé les agriculteurs et les consommateurs en esclaves modernes.
"J'ai cru en l'homme. Je n'y crois plus. J'ai eu foi dans l'humanité : c'est fini.
J'ai pensé, dit et écrit que mon espèce avait un avenir. J'ai tenté de m'en persuader. Je suis maintenant sûr du contraire : l'humanité n'a nul destin. Ni lendemain qui chante, ni surlendemain qui fredonne. No futur : elle est comme une droguée - avide et déjantée, esclave des biens matériels, en souffrance de consommation, asservie à ce qu'elle imagine être la "croissance" ou le "progrès", et qui sera sa perte."
Yves Paccalet nous livre sa vision pessimiste du devenir de l'espèce humaine de son point de vue d'écologiste et de grand voyageur amoureux de la nature et des civilisations tradionnelles.
L'émission est dirigée par Jean-Claude Carton.
Le débat scientifique sur la réalité du changement climatique a ses imposteurs. Mais, en matière d’environnement, les plus grandes impostures se situent dans le champ politique.
Lorsque l’écologie émerge dans le débat public au début des années 1970, les grandes puissances économiques comprennent qu’un danger se profile. Alors que la mondialisation du capitalisme se met en place grâce à la stratégie du libre échange, l’écologie politique pourrait remettre en cause le productivisme, l’intensification du commerce international et les délocalisations de l’industrie vers les pays à bas coût de main-d’œuvre. Avant même que la communauté internationale ne se réunisse pour débattre des crises environnementales, les tenants de la mondialisation rédigent les conclusions : aucune mesure de protection de l’environnement ne devra entraver le commerce.
Depuis plus de quatre décennies, depuis que la question environnementale a émergé dans les débats nationaux et dans les préoccupations internationales, un pacte tacite s’est instauré, qui n’a pas manqué de duper : au sein des gouvernements, des institutions internationales, lors des grands sommets, ne seraient prises que des mesures cosmétiques, ne portant pas atteinte au libre échange et à la mondialisation. Il est grand temps de faire tomber les masques et de raconter en détail l’histoire politique, totalement méconnue, qui révèle la supercherie d’une prétendue conversion à l’écologie des grands de notre monde.