Christophe Guilluy, géographe et chercheur auprès de collectivités locales et d’organismes publics, affirme que la conception dominante d’une "société sans conflit, moyennisée, multiculturelle et consensuelle" masque l’existence de "graves fractures sociales et culturelles", dont les "couches populaires sont les premières victimes".
Il dénonce aussi l’image caricaturale d’une France où s’opposeraient d’un côté une minorité "d’exclus issus des minorités ethniques" et de l’autre une majorité d’inclus : les banlieues d’une part et les autres territoires d’autre part.
La "classe moyenne majoritaire et bénéficiaire de la mondialisation", n’existe pas. C’est un mythe entretenu par la "disparition des couches populaires de la sphère médiatique, culturelle et politique".
Philippe Nemo propose, dans son livre "Les deux républiques françaises", une relecture de l'histoire politique française depuis deux cents ans.
Son opposition entre deux conceptions antinomiques de la République et de la démocratie, soit la vision libérale de "1789" opposée à la vision jacobine et millénariste de "1793", se révèle d'une très grande efficacité pour comprendre la continuité des conflits idéologiques en France et réinterpréter un certain nombre d'événements politiques dont nous n'avons pas toujours perçu la nature des enjeux.
Philippe Nemo s'exprime ici en tant que penseur libéral sur sa conception des rapports entre République et laïcité, qui le conduit à faire le procès de la politique scolaire et universitaire française poursuivie avec une extraordinaire constance par tous les gouvernements républicains qui se sont succédés depuis le début du XXème siècle jusqu'à aujourd'hui.
Le journaliste et essayiste Eric Zemmour relate la baisse de niveau du comique française depuis les années 50 jusqu'à nos jours.
Dans la tradition française, le comique se veut toujours le reflet d'un certain ordre social. De la fin du monde paysan avec Fernand Raynaud aux idées de Mai 68 avec Coluche, les comiques relfetent les enjeux de l'époque, tout comme Molière et ses commédies nous révèlent les crispations et tabous du XVIIe siècle.
A l'heure où l'idéologie du politiquement correct a gagné les média et l'opinion publique, le comique a logiquement pris la forme polissée, soumise et médiocre que l'on connait.
Trois ans après son arrestation pour détournement de fonds publics, corruption, faux en écriture privée et usage de faux, favoritisme et recel de favoritisme à la mairie d'Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville décide de se livrer et raconte les rouages du Parti Socialiste intégré au système parlementaire dans le nord de la France.
Emission Carrément Brunet.
Thierry Bouclier est invité dans le Libre Journal de Serge de Beketch pour présenter son livre sorti en 2006 sur le militant politique Pierre Poujade.
Le Poujadisme est ce mouvement populaire de protection des entrepreneurs commerçants, qu'on décrit généralement comme la première révolte des classes moyennes. Il est au départ associé avec les communistes et sera par la suite la porte d'entrée en politique de Jean-Marie Le Pen.
"La corruption en France : la République en Danger" et "Rose mafia", respectivement écris par Gilles Gaetner et Gérard Dalongeville, évoquent chacun à leur façon les problèmes de corruption, de trafic d'influence ou de clientélisme qui gangrennent la Cinquième République.
L'émission "La voix est libre" qui les rassemble leur permet d'échanger autours de ces thématiques.