Nous vivons sous l'empire et l'emprise de la valeur. Puisque la science économique doit être refondée sur d'autres bases théoriques et d'autres principes que les spéculations chancelantes des néoclassiques, il est temps de déconstruire la notion dominante de valeur économique en en explicitant les règles de production.
Par dérision, on l'a appelée la "bombinette" ! La bombe du général de Gaulle ! La bombe atomique française... Cette arme nucléaire que le président français voulait voir expérimenter au plus vite afin que notre pays rejoigne le club très fermé des puissances nucléaires et affiche ainsi spectaculairement son indépendance... Et effectivement, le premier tir est effectué dès le mois de février 1960, c'est à dire tout juste un peu plus d'un an et demi après le retour au pouvoir du général... Succès français, succès gaulliste ! Mais la vérité oblige à dire qu'en cette matière comme dans d'autres, la V° République récolte les fruits que d'autres ont cultivés... C'est en effet Pierre Mendès-France qui, dès 1954, a impulsé les premiers travaux sur la bombe atomique française. Et c'est un autre président du Conseil de la IV° République, Félix Gaillard, qui a pris les mesures nécessaires pour que les premières expérimentations aient lieu au premier trimestre de l'année 1960...
Mais il reste que la paternité de la bombinette est attribuée au général et qu'elle symbolise le retour de la France dans la cour des Grands après des années d'effacement et d'instabilité politique. Alors, pourquoi ce terme moqueur ? Parce que cette première bombe A est d'une puissance relativement faible et que, surtout, elle explose à un moment où les autres nations nucléaires, c'est à dire les États-Unis, l'URSS et la Grande-Bretagne, sont déjà dotées de l'arme thermonucléaire, la bombe H ! Une technologie que les savants français ne possèdent pas encore et qu'ils mettront des années à maîtriser...
Alors que Washington, sous l'impulsion de George Bush, semble vouloir relancer la course aux armements, et qu'on parle d'un climat de guerre froide entre les Etats-Unis et la Russie, Monsieur X m'a proposé de revenir sur l'histoire de la bombe française. Une aventure scientifique ponctuée de coups de théâtre et de machinations diverses orchestrées par les services secrets.
"Pourquoi l’accueil du Concile, dans de grandes parties de l’Eglise, est-il jusqu’à présent aussi peu unanime ? Eh bien, tout dépend de la juste interprétation du Concile ou -comme nous le dirions aujourd’hui- de sa juste herméneutique, de la juste clef de lecture et d’application. Les problèmes sont nés du fait que deux herméneutiques contraires se sont trouvées confrontées et sont entrées en conflit. L’une a causé de la confusion, l’autre, silencieusement mais de manière toujours plus visible, a porté et porte encore ses fruits. D’un côté, il existe une interprétation que l’on peut appeler "herméneutique de la discontinuité et de la rupture" ; celle-ci a souvent pu compter sur la sympathie des mass media, et également d’une partie de la théologie moderne. D’autre part, il y a l’ "herméneutique de la réforme", du renouveau dans la continuité de l’unique sujet-Eglise, que le Seigneur nous a donné, sujet qui grandit dans le temps et qui se développe, restant cependant toujours le même, l’unique sujet du Peuple de Dieu en marche."
Ce long extrait du discours de Benoît XVI à la Curie en décembre 2005 montre que, cinquante ans après le début du Concile Vatican II, l’évènement fait encore débat. Dans sa quête identitaire, l’Eglise peine à définir le rôle de Vatican II. Or, comme a pu le dire le cardinal français Paul Poupard, il faut distinguer "ce qu’a dit le Concile, ce qui a été dit au Concile et ce qu’on a écrit sur le Concile."
Historien, Philippe Levillain revient sur la nature d’un concile annoncé et souhaité par le le pape Jean XXIII peu après son élection et continué par son successeur le pape Paul VI. Considéré comme un nouveau printemps pour l’Eglise, les lendemains du Concile vont révéler une crise sans précédent reposant la question de l’Eglise face à la modernité et au modernisme. Philippe Levillain explique les raisons de cette crise et prolonge sa réflexion jusqu’aux pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI.
- Sommes-nous en démocratie ? La Suisse est-elle plus démocratique que la France ?
- Le Référendum d’Initiative Populaire permettra-t-il de changer de régime ? et suffit-il à nous protéger des abus de pouvoir ?
- A quelle échelle (Commune, Fédération, etc.) doit être traitée une loi ?
- Qu’est-ce qui a rendu possible l’existence du RIP et de la Démocratie Directe (encore présente dans deux cantons) en Suisse ?
- Le revenu de base s’accompagnerait-t-il d’un changement de paradigme politique ?