Dominique de Roux : approches d'un aventurier littéraire et politique. Avec Pierre-Guillaume de Roux, Julien Meynaut et Olivier François sur Méridien Zéro.


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04.07.2014

L'émission est consacrée à la vie d'une figure contemporaine et trop méconnue de la littérature : c'est le grand passeur et écrivain Dominique de Roux dont il est question, cet aventurier aux goûts artistiques éclectiques et aux engagements politiques affirmés qui changea le paysage littéraire français de la deuxième moitié du XXe siècle.

L'émission est menée par Gérard Vaudan.

Mourir pour le yuan ? Avec Jean-Michel Quatrepoint aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


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04.04.2012

La globalisation, censée apporter bonheur et prospérité au plus grand nombre, tourne aujourd'hui au cauchemar pour des centaines de millions de membres des classes moyennes, lentement mais sûrement paupérisés.
Quelques années après la chute de Lehman Brothers, rien n’a été réglé. Bien au contraire. 
Les causes de la crise -déséquilibres commerciaux et déficits qui en découlent– sont toujours là. Et la Chine, avec son yuan sous-évalué, continue d’engranger des excédents et poursuit sa stratégie de conquête...
A notre échelle continentale, l'Allemagne continue à jouer sa partition en solo et menace la construction européenne.
Dans ces conditions, quel avenir peut-on raisonnablement envisager ?

La raison et le réel. Avec Jacques Bouveresse et Claudine Tiercelin à Citéphilo.


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17.11.2012

Dès ses premiers ouvrages consacrés à la philosophie de Wittgenstein, Jacques Bouveresse dénonçait la "mythologie savante", "l'enthousiasme théorique" et le caractère "ensorcelant de certaines productions de l'intellect", qui transforment les hypothèses en préjugés, les théories en mythes et les doctrines en modes intellectuelles. En 1987, le geste destructeur du Mythe de l'intériorité, qui expose les séductions illusoires de l'idéalisme et de l'intuition, constitue une prise de position en faveur de la raison et du réalisme.
Mais quelle est cette "raison" que défend Bouveresse et qui lui vaut une position marginale dans le paysage philosophique français ? Quel est le rapport de Bouveresse à l'héritage des Lumières, mais aussi, à toute une tradition du rationalisme français, axé sur la philosophie du langage et de la connaissance ? L'attachement de Bouveresse à la raison, s'il ne se traduit pas par une doctrine, s'exprime à travers son engagement, sa pratique, sa conception de la philosophie ou encore son attrait pour des penseurs "mal famés" comme le satiriste Kraus ou les positivistes du Cercle de Vienne.
Développant une "philosophie des petits pas", à l'épreuve de l'argumentation et des faits, mais aussi profondément réactive, marquée par des choix et des combats, l'œuvre de Bouveresse est considérable et c'est à ses multiples sources, parfois difficiles à conjuguer, ainsi qu'à ses cibles, que nous souhaitons la confronter.
Face à l'irrationalisme contemporain, au scepticisme et au relativisme, Jacques Bouveresse et Claudine Tiercelin partagent une exigence de raison et un certain souci du réel.
Comment défendre une position rationaliste renouvelée ? La connaissance du réel passe-t-elle par une "métaphysique scientifique" ou par une autre voie ? Ce sont les pouvoirs et les limites de la raison, ainsi que notre accès au réel et l'importance du réalisme que nous explorerons ainsi avec eux.

L'échange est introduit et modéré par Sophie Djigo.

Les relations stratégiques entre cinéma, politique et influence aux Etats-Unis. Avec Jean-Michel Valantin à l'École de guerre économique.


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01.12.2009

Jean-Michel Valantin pense que les films de "sécurité nationale" font surgir dans l'imaginaire collectif de la nation ce qui est virtuel dans les thèmes qui imprègnent l'actualité du débat stratégique américain.
Cet imaginaire collectif construit par le cinéma américain est donc un très bon moyen pour comprendre l'actualité stratégique du pays, au travers des différentes périodes et de la manière dont les Etats-Unis ont pensé leur rapport au reste du monde.
Ce cinéma est devenu en cinquante ans un des vecteurs essentiels de l'hégémonie de la sécurité nationale en défendant son caractère aussi bien politique, qu'éthique, et religieux, et en en faisant un spectacle dont les normes sont acceptées par tous.

L’Europe peut-elle être "Républicaine" ? Avec Blandine Kriegel sur France Culture.


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06.12.2011

Blandine Kriegel nous montre, dans "La République et le Prince moderne. Les Français et la naissance des Provinces Unies", que les problèmes politiques ont des racines plus anciennes qu’on ne le croit généralement.
A une vision française singulièrement orientée sur l'épisode de la révolution française, Blandine Kriegel substitue une vision plus large en réintroduisant l'émergence de la question Républicaine au sein de l'histoire européene.
En étudiant le passage des "républiques de cité" aux "républiques d’etat" dans les Provinces-Unies (Hollande) au 16ème siècle, c’est aussi l’éventualité d’un nouveau renversement politique actuel que Blandine Kriegel envisage : une "Europe des républiques" pourrait-elle laisser la place à une "Europe républicaine" ?

Le printemps arabe annonce-t-il l'entrée dans une ère post-islamique ? Avec Olivier Roy pour la Revue Esprit.


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04.07.2014

Olivier Roy mène une réflexion sur les rapports entre le politique et le religieux (principalement dans le monde musulman), en s'interrogeant notamment sur les effets politiques d'une référence religieuse qui se déterritorialise de plus en plus.
Le mouvement du "printemps arabe" est l'occasion de reconsidérer les discours sur l'islam en général, et sur l'évolution politique du monde musulman en particulier.

L'histoire du protectionnisme en France. Avec David Todd à France Inter.


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30.01.2012

David Todd nous décrit l'émergence de la culture protectionniste en France, entre la Révolution de 1789 et celle de 1848.
Né au centre-droit de l'échiquier politique, le protectionnisme français séduit successivement la droite nationaliste, la gauche patriotique et les premiers mouvements socialistes.
En Grande-Bretagne, libéralisme économique et libéralisme politique restent les côtés face et pile d'une même idéologie.
En France, après le milieu du XIXe siècle, libéralisme économique et libéralisme politique se séparent pour souvent s'opposer. Le caractère démocratique et national des valeurs véhiculées par le discours protectionniste explique ce succès : égalité entre les producteurs, solidarité face à la concurrence internationale et rejet du modèle économique "anglais", industrialiste et inégalitaire.
L'histoire jette un éclairage saisissant sur la tension qui monte aujourd'hui entre la mondialisation économique et la culture démocratique française.

Libéralisme et socialisme, avec Thomas Molnar.


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1985

Une conférence dans laquelle l'authentique catholique réactionnaire et défenseur du principe national qu'était Thomas Molnar opère une comparaison de deux systèmes qui se veulent opposés : le libéralisme et le socialisme.
Malgré l'apparente opposition, l'histoire de la philosophie nous permet de leur trouver une origine commune, et l'étude de leur réalisation concrète nous laisse entrevoir une finalité semblable : la production d'un monde tendant à l'homogénéisation et à l'uniformité. C'est le même rêve de l’homme moderne qui se cache sous ces deux idéologies : l’utopie et la technologie, le miracle politique et le miracle matériel, idéaux éphémères qui s’écroulent à chaque instant. 
Le mote d'ordre est donc : "Ni Washington, ni Moscou : pour un monde de nation indépendantes !"

Remarque : la qualité audio est très mauvaise.