Tour d'horizon des principales forces politiques d'extrême-gauche en France, en présentant leur héritage historique, l'état de leurs forces actuelles et les perspectives d'avenir.
Un travail nécessaire pour comprendre les querelles de chappelle de cette famille politique minoritaire mais agissante.
Emission du "Libre journal des lycéens", présentée par Hugues Sérapion.
Index chronologique de l'entretien, partie 1 :
- Attentat islamique en Isère
- Le Panthéon arme mémorielle
- Bicentenaire de Waterloo
- Quotas de migrants
- Art contemporain et provocation
- Zemmour-Onfray, le débat
- Valls s'envoie en l'air
- Question réac au bac L
- Ecoutes de la NSA
- Yann Moix rejoint ONPC
Partie 2 (Géopolitique) :
- Liste noire russe
- Vladimir Poutine et le Pape
- Actualité des révolutions colorées
- Jean-Claude Juncker et la dictature européenne
- Tsipras, la Grèce et l'Euro
- Actualité éditoriale : Patrick Weil, Jean-Luc Mélenchon, Bernard Maris, Pascal Boniface, Hervé Juvin.
Alors que le processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne est toujours en projet, il est bon d'essayer de comprendre les relations géopolitiques qu'entretiennent l'aire turque et le continent européen.
Malgré les volontés de rapprochement exprimées par plusieurs groupes organisés, il semblerait que les visions du monde de ces deux aires culturelles soient incompatibles.
Au-delà des actions politiques à courte vue, Aymeric Chauprade nous propose une réflexion qui s'insère dans l'histoire longue.
Emission du Libre Journal de Bernard Lugan.
Le fétichisme de la marchandise est l'universelle domination sociale du quantitatif qui partout désormais développe l'exclusion spectaculaire du qualitatif dans la luxuriance aliénatoire de la dépossession humaine.
Aujourd'hui, dans ce monde du falsifié triomphant et de l'inversion généralisée, le krach inévitable du système des fictions faramineuses de l'économie spéculative s'annonce de plus en plus proche. Aussi, le gouvernement du spectacle mondial n'a t-il rien d'autre à offrir à la planète pour échapper à la faillite et tenter de sauver un dollar sur-hypothéqué que le chaos de la guerre sans fin par la mise en scène permanente de coups montés terroristes de vaste ampleur, menés de l'intérieur même des services spéciaux de la provocation étatique.
En ce temps où le spectacle mondial de la marchandise est en train de coloniser tous les espaces d'expression afin de les réduire à ne plus être que des champs duplicatifs de ce qui est conforme au despotisme démocratique de l'argent, il convient de dire haut et fort ce que tout le monde tait.
La classe dirigeante française actuellement au pouvoir incarne jusqu'à la caricature les (anti)valeurs historiques de la bourgeoisie.
Du Cercle Proudhon à Egalité&Réconciliation, le génie français à toujours combattu de front cette coterie de la médiocrité.
À nous de poursuivre la lutte en ayant une bonne intelligence des rapports de forces en présences, et un sens des priorités.
Dans le cadre d'une réflexion sur le tournant délibératif de nos institution représentatives, Bernard Manin revient sur les fondements de la délibération politique en expliquant pourquoi il serait préférable de la régler sur le principe du contradictoire, à défaut de l’impartialité.
Conférence prononcée dans le cadre du cycle "Les lundis de la philosophie".
La télécratie qui règne désormais en France comme dans la plupart des pays industriels ruine la démocratie : elle remplace l’opinion publique par les audiences, court-circuite les appareils politiques et détruit la citoyenneté. La télévision et l’appareillage technologique qui la prolonge à travers les réseaux numériques de télécommunication sont en cela devenus le premier enjeu politique.
De ces effets ruineux de la télécratie, qui transforment la vie quotidienne dans ses aspects les plus intimes, les candidats au scrutin présidentiel de 2007 ne disent pas un mot : ils ont été produits par ce système. Car à travers ce que l’on appelle les industries de programmes, c’est la relation politique elle-même qui est devenue un nouveau marché, et ce marketing confine aujourd’hui à la misère politique : au cours de la dernière décennie, l’appareil télécratique a développé un populisme industriel qui engendre à droite comme à gauche une politique pulsionnelle, et qui semble conduire inéluctablement au pire.
Ce devenir infernal n’est pourtant pas une fatalité. La philosophie se constitua à son origine même contre la sophistique : celle-ci, par une appropriation abusive de l’écriture, développait une gangrène qui menaçait de guerre civile la cité athénienne. De cette lutte contre les tendances démagogiques de la démocratie grecque résultèrent les formes de savoirs qui caractérisent l’Occident.
Prônant un nouveau modèle de civilisation industrielle, Bernard Stiegler affirme qu’un sursaut démocratique contre les abus de la télécratie est possible, et appelle l’opinion publique française et européenne à se mobiliser contre la dictature des audiences.
Emission "La bande à Bonnaud".