Pour s’orienter dans la pensée de Hegel, il semble possible de trouver un fil conducteur dans la critique que celui-ci propose de la fuite hors du monde politique, phénomène qu’il décrit comme l’« aspiration consciente à s’élever au-dessus des faits et du réel ». Cette idéologie de l’apolitisme semble, selon Domenico Losurdo, caractériser largement le panorama philosophique actuel. De fait, si Hegel exhorte la philosophie à se garder de « vouloir être édifiante », c’est là un avertissement qui rencontre aujourd’hui peu d’échos. Domenico Losurdo dirige au contraire l’attention sur cette leçon largement refoulée. Car s’il analyse plus particulièrement l'idéologie allemande entre 1815 et 1848 et les diverses figures de l'apolitisme qui caractérisent le XIXe siècle, jusque dans « l'idéologie de la guerre », il s’interroge aussi sur l'opposition persistante à la pensée hégélienne de l'Histoire et de l'Etat, pensée qui fonde la critique de l'apolitisme tout autant que celle de l'absolutisme.
Gilbert Kirscher introduit la conférence.
Divers thèmes gravitant autour de la liberté d'expression sont abordés, comme :
- L'état actuel du journalisme français
- Le traitement de la guerre en Libye
- Le 11 septembre
- L'affaire Sud Radio qui a abordé le "lobby juif"
- Pourquoi Robert Ménard défend-il la liberté d'expression des révisionnistes ?
La notoriété grandissante des interventions d’Étienne Chouard depuis le "référendum" de 2005, lui permet de devenir l’un des penseurs les écouté sur la crise économique en Europe et la démocratie.
Il s’intéresse tout particulièrement à l’examen d’un système combinant tirage au sort de représentants du peuple non-reconductibles et révocables à tout moment, de façon à éviter toute oligarchie politique.
C'est donc vers une application radicale du principe démocratique, puisée aux sources Athniennes et aux multiples expériences menées ça et là depuis 2500 ans, qu'Etienne Chouard nous invite.