Philippe Raynaud rappelle d'abord les rapports entre Satre et Aron pour ensuite présenter la grande critique formulée par Aron à l'encontre de la philosophie de Sartre.
C'est en partant d'une analyse de la "Critique de la Raison dialectique" qu'Aron interprète la philosophie de l'histoire et la politique de Sartre, pour en dégager les erreurs ou les postulats injustifiés qui amènent Sartre à devenir apôtre de la violence.
La conférence est prononcée dans le cadre du colloque "Raymond Aron : genèse et actualité d’une pensée politique."
Une analyse claire et précise des conséquences du modèle capitaliste néolibéral sur l'économie réelle.
L'exemple de la grande crise de 1929 est analysé en profondeur, afin de comprendre les logiques ayant mené à la contraction des échanges commerciaux.
Emission "J'ai dû louper un épisode..." animée par Pascale Fourier.
Allons-nous manquer d’eau ? Se battra-t-on pour l’eau au XXI ème siècle comme on s’est battu pour le pétrole ou pour l’or ?
L’eau est-elle un bien collectif ? un bien collectif ? un bien de marché ? Les problèmes que l'on rencontre viennent-ils d'un manque d’eau ou plutôt de la pollution ? Qui consomme l'eau : les populations, l'industrie ou l'agriculture ? Qu'est ce que la "sécurité hydrique" ?
Telles sont quelques unes des questions abordées par Bernard Barraqué dans la communication qu’il a donnée devant les membres de l’Académie des sciences morales et politiques.
Après l'échec du communisme réellement existant et depuis l'avènement du règne de l'individualisme, l'idée de communauté semble un rêve brisé, une attente souvent comblée par les sursauts, réflexes ou replis identitaires. Sur quelles bases politiques, juridiques et esthétiques inventer un nouveau commun des hommes ?
A l'heure de la mondialisation et du capitalisme cognitif, Antonio Negri propose le concept de "multitudes" (Spinoza) pour penser l'internationalisation des luttes. Le "peuple", par essence enraciné, renverrait à une forme de lutte dépassée par l'histoire et le développement des échanges.
Il est intéressant de remarquer la haine qu'Antonio Negri porte à la forme politique de l'état-nation. C'est un fil conducteur pour comprendre sa pensée très populaire dans les milieux alter-mondialistes.
Au cours des cents dernières années, le monde a vécu sous l’emprise des communismes réels et sous l’emprise des fascismes et du nazisme. Le libéralisme nous a heureusement libérés de ces régimes totalitaires. Mais aujourd’hui, le libéralisme, en devenant le discours dominant du monde actuel, en prétendant dire la vérité du rapport entre les hommes, est en train de devenir un nouveau totalitarisme. Plus rien en effet ne doit désormais échapper au Marché.
Il est temps d’interroger ce qu’il en est de la vérité et de la fiction dans le discours d’inspiration libérale qui régit aujourd’hui non seulement l’économie marchande, mais aussi les autres économies humaines (économies politique, symbolique, sémiotique). Quels sont les fondements théologiques de ce discours et en quoi tout en se présentant comme scientifique, rompt-il avec le discours du Logos en réutilisant des procédés notoirement sophistiques ?
Conférence prononcée dans le cadre du cycle "Miracles et mirages de la représentation. Vérité, Fiction, Connaissance."
Dans ce petit essai qu'est "La régression intellectuelle de la France", Philippe Nemo montre comment les libertés d'expression et d'opinion sont, dans notre pays, victimes d'un véritable processus de régression de la pensée qui affecte profondément le débat public, et conduit à la multiplication de tabous et d'interdits à caractère magico-religieux.
Il y dissèque notamment la manière dont les "lois de censure" que sont la loi Gayssot, la loi sur la HALDE, les lois dites "mémorielles" conduisent à une complète dénaturation des principes fondamentaux du droit et de la justice.
"On ne raisonne plus dans le pays, conclue-t-il, en termes de vrai et de faux, mais, comme dans les sociétés primitives, de pur et d'impur. En conséquence, la France connaît ces années-ci une situation de régression intellectuelle caractérisée qui l'empêche de penser rationnellement son avenir".
Cette conférence se tient à la veille de l’élection présidentielle de 1988 et Boutang indique : "Tout le monde s’occupe justement de ce qui n’est pas mon souci".
Son souci, c’est l’horizon du prince chrétien, né pour unir, non pour diviser. Il le désigne, déjà. Le prince chrétien s’incarne dans la personne du prince Jean de France qu’il décrit avec grande précision, sous les traits que lui sont connus aujourd'hui.
Une réflexion intéressante sur le pouvoir et son incarnation en France par Pierre Boutang, royaliste maurrassien à l’espérance raisonnable, toujours maintenue, toujours renaissante d’époque en époque.
Remarque : la qualité de l'enregistrement est médiocre.