Après une courte introduction sur le thème de la chevalerie chrétienne par Constantin Parvuleso, Alexandre Douguine entame son exposé.
Celui-ci nous rappelle les devoirs envers la cité qui incombent aux chrétiens et à l'Eglise. Ces devoirs, bien que combattus par notre modernité athée n'en constituent pas moins une obligation salutaire pour les croyants ainsi que pour la société.
C'est donc à un combat que nous invite Alexandre Douguine, combat pour la vraie foi et pour la vérité au sein d'un monde déchu qui n'autorise l'expression de la religion plus que dans la sphère individuelle.
A bon entendeur...
L'identité de la France est aujourd'hui attaquée sur le plan physique (dénatalité, immigration), morale ("la France est un conglomérat" et non un territoire ni une langue ni un peuple, culture de repentance), sur le plan institutionnel (droit européen) et sur le plan économique (désindustrialisation).
La lame de fond qui déferle sur la France a un nom : le mondialisme.
Comment comprendre les attaques sur la souveraineté française ? Comment y réagir ?
Familier de la vie des idées américaine, Pierre Manent a bien recevoir Le Bulletin d'Amérique pour un entretien filmé.
Revenant sur sa découverte de Léo Strauss et des Etats-Unis, il jete un regard à la fois critique et bienveillant sur ce pays.
L'entretien est découpé comme suit :
- Comment avez-vous découvert les Etats-Unis?
- En quoi Léo Strauss est-il ce "grand libérateur" que vous évoquez dans "Le Regard politique"?
- Les Professeurs Michael et Catherine Zuckert soulèvent, dans "The Truth About Leo Strauss", ce qu’ils perçoivent comme le grand paradoxe straussien: Léo Strauss aurait en effet laissé à ses élèves un héritage difficile, que l’on peut résumer ainsi: 1. L’Amérique est moderne; 2. La modernité est mauvaise or 3. L’Amérique est bonne. Qu’en pensez-vous?
- Vous avez vous-même déclaré "je crois que si on a l’ambition de comprendre la politique moderne, il faut une certaine compréhension des Etats-Unis et donc avoir un certain amour pour les Etats-Unis". L’idée d’amour est très forte. Qu’entendiez-vous par là?
- Vous avez été l’ami d’Allan Bloom, auteur, entre autres, de "L’âme désarmée" et de "L’Amour et l’Amitié". Vous avez reproché à Saul Bellow d’avoir échoué de portraiturer celui-ci dans "Ravelstein". Alors, qui était-il?
- Vous dites qu’Allan Bloom aimait profondément la France. Ensuite, vous notez discrètement que "certains de ses élèves, qui l’accompagnaient, ont pris de la France une vue de plus en plus négative". Comment l’expliquez vous? Etait-ce le signe d’une nouvelle Amérique?
- La question de la religion dans la dynamique de l’Occident parcourt l’ensemble de votre oeuvre. Quelle est la place de la religion dans la dynamique de l’Amérique?
- L’Amérique peut-elle apprendre quelque chose de la France?
François Jarrige résume d'aborde rapidement l'oeuvre maîtresse d'Edward Thompson, "La formation de la classe ouvrière anglaise", pour ensuite en comprendre la portée historiographique dans les débats animant la recherche historique d'alors.
Parallèlement, Xavier Vigna dépeint les divers essais français d'historiographie de la classe ouvrière, en en rappelant l'approche souvent partiale et partielle (omission de la composante catholique et "conservatrice" du monde ouvrier par les historiens communistes).
Sébastien Derouen présente le livre "Refaire la France", sorte de programme politique élabloré au sein de l'association E&R avant qu'il n'en sorte.
Après un exposé introductif, la conférence se poursuit sur un jeu de questions-réponses qui permettent d'aborder les nombreux problèmes de la France d'aujourd'hui, et d'esquisser des réponses concrètes pour les résoudre.