Une discussion profonde s'articulant en 5 moments :
1) La philosophie déplacée : ou comment on passe de Marx aux ouvriers. D'Althusser à Foucault. De la philosophie à l'histoire, de l'histoire à la sociologie, de la sociologie à la politique et à l'esthétique.
2) Le partage du sensible : ou comment la sécession des plébéiens sur l'Aventin en 494 av. J.-C. rapportée par l'historien Tite-Live, et réinterprétée au XIXème siècle par un autre historien, Pierre-Simon Ballanche, permet enfin de comprendre ce qui lie esthétique et politique.
3) L'âge démocratique : ou comment on échappe aux Cassandre qui claironnent depuis trente ans la fin du politique, et à quelques autres qui, depuis Platon, c'est-à-dire depuis toujours, déplorent les errements de la démocratie.
4) La parole muette : ou comment on passe des Belles-Lettres à la littérature et de la littérature aux Beaux-arts. Comment en peinture on passe de la figuration à l'abstraction via Diderot et les Frères Goncourt. Mais aussi comment on passe de Balzac et Flaubert à la photographie et au cinéma.
5) Politique de l'art : ou comment l'art s'affranchit de la politique... pour mieux y retourner
Face à la crise interne de la zone Euro, Frédéric Lordon propose la sortie de la monnaie unique et le retour à une monnaie nationale.
Il paraît en effet impossible de transformer l'Euro actuel en une monnaie au service des peuples. L'Euro est une construction monétaire au service des intérêts des financiers et des investisseurs, et rien d'autre.
Le problème de l'Allemagne et ses principes monétaristes est également abordé : vu l'état actuel du débat politique outre-Rhin, il y aura certainement divergence sur la feuille de route à suivre pour sortir de l'impasse actuelle.
Frédéric Lordon pense enfin qu'il faut en finir avec les crispations à gauche lorsque les termes de souveraineté et de nation sont employés. La souveraineté, c'est la capacité d'une communauté humaine à contrôler son destin collectif, ni plus, ni moins. Il s'agit donc de ressaisir ces idées et de les mettre au service d'un projet progressistes.
L'Europe est en crise.
Mais quelle en est la cause ? Et quelles actions prioritaires devrions-nous entreprendre pour commencer à inverser la tendance ?
Doit-on d'abord mettre en place des lois garantissant nos modes de vie contre les revendications de populations étrangères à notre histoire (Oskar Freysinger et l'initiative contre les minarets) ? Ou doit-on pointer du doigt les réseaux sontenant les politique néolibérales destructrices de nos écnomies et appelant une telle immigration massive (travail d'Alain Soral) ?