Christian Harbulot s'attache à penser 3 dates clés de l’histoire de France récente : 1815, 1870 et 1940. Ces dates marquent toutes une défaite de notre pays suivie d’une invasion ou d’une alliance étrangère.
Il apparaît que ces traumatismes sont fondamentaux pour comprendre l’état d’esprit de notre pays, de nos élites et de notre peuple. Un sursaut patriotique semble en effet impossible, alors que ce mot a été vidé de son sens.
Une réflexion profonde qui s'attache à penser le devenir de notre nation en réfléchissant en terme de puissance, afin de sortir des oppositions faciles entre libéralisme et socialisme.
Comment penser les grands collectifs organisateurs humains ? En quoi la forme-Empire diffère-t-elle de la forme-Nation ? Est-ce qu'une de ces deux organisations serait plus légitime/performante pour rassemble une communauté d'êtres humains?
Alain Soral développe les thématiques principales qui se trouvent dans son livre Comprendre l'Empire.
Après avoir évoqué en profondeur le modus operandi et les raisons de la stratégie de la tension qui ensanglanta l'Italie des années 70, Gabriele Adinolfi expose les fondamentaux de que l'on a longtemps appelé le nationalisme européen (l'échelle continentale étant la seule dimension faisant sens au sein d'un monde multipolaire à l'heure de la mondialisation).
Gabriele Adinolfi ouvre ici des pistes de réflexion sur ces questions géopolitiques fondamentales.
Le français Etienne Chouard et le belge David Van Reybrouck débattent autour des idées de démocratie participative et des modalités du tirage au sort.
Cette rencontre est intéressante en ce qu'elle permet de confronter deux visions démocrates radicales qui se sont formées dans un grand pays centralisé pour l'une, et dans une petite fédération pour la seconde.
La théologie de la libération est un projet en rupture avec la tradition théologique classique vécue comme herméneutique d'interprétation. En effet, son ambition est moins de gloser sur une quelconque ontologie que de saisir le devenir pour le transformer.
Après les expériences du XXe siècle, on remarque une certaine "éclipse" post-moderne de cette théologie de la libération.
Comment comprendre cet essouflement ?
Qu’est-ce que notre époque peut retirer des exemples et des échecs des "droites radicales" européennes d’autrefois ?
Il en subsiste le souvenir d’un élan héroïque pour s’arracher aux pesanteurs du matérialisme, aux lois de l’économie. Un élan poétique vers un horizon de grandeur et de beauté.
Cela peut subsister dans des cœurs ardents, non pour imiter ce qui ne sera plus, mais pour inspirer de nouvelles énergies.