À la fin de l’année 1983, et suite aux incidents de l’été entre des jeunes de la banlieue lyonnaise et la police, se déroulait la "Marche pour l’égalité et contre le racisme", plus connue sous l’appellation "Marche des Beurs".
L’année suivante, une jeune femme du nom de Farida Belghoul organisait une seconde marche : "Convergence 84".
Vingt-neuf ans plus tard, elle livre sa version de l’histoire, qui diffère radicalement du roman antiraciste officiel...
Pierre de la Coste, homme au parcours complexe et varié, témoin privilégié des coulisses du pouvoir de la 5ème République et observateur des évolutions de notre modernité tardive, vient nous exposer son essai "Apocalypse du progrès" dans lequel il remet en cause le sens de l’évolution technologique.
La sortie de ce livre est également un prétexte pour aborder d'autres thèmatiques, comme l'appartenance de la France à l’UE et à l’Euro, la liberté d'expression ou la question de l'impérialisme américain.
Cet exposé est destiné à préciser les positions de l'Action Française sur le régime démocratique.
Stéphane Blanchonnet commence par rappeler le fonctionnement de la démocratie antique, en en montrant les limites et les grandes critiques qui lui était déjà addressées (Aristophanes, Platon).
La fin de l'exposé est consacré aux démocraties modernes, qui n'ont que peu à voir avec leur prétendu ancêtre antique.
Une critique impitoyable, fondée sur une conception chrétienne de la personne et une vision particulière de la politique, ordonnée au principe de bien commun.
Alors que la situation géopolitique globale continue à se dégrader, que la santé de l'économie mondiale laisse à désirer, et sachant que l'information dont nous disposons est limitée (ou biaisée), que pouvons-nous raisonnablement anticiper ?
Le pouvoir (politique et économique) est aujourd'hui plus que vérouillé : ce n'est pourtant pas une raison pour arrêter de réfléchir et imaginer des solutions qui nous autoriserons à retrouver quelques espaces de liberté.
Le sociologue Jean-Pierre Le Goff se propose de nous éclairer sur ce qu'il reste de l'engagement dans nos sociétés, et sur quels fondements cet engagement peut s'appuyer dans un monde aux références complexes, mondialisées où la tentation de la fuite en avant bouleverse les repères traditionnels sur lesquels les individus appuyaient leur volonté d'action, de construction ou de révolte.
Réflexe de repli sur soi, dépassement du cadre national d'expression collective, mobilisations post-modernes d'une jeune génération qui a vécu son rapport à la société et à l'avenir dans un monde dit de la fin des idéologies : qu'en est-il véritablement ? Assiste-t-on à la fin programmée de l'engagement démocratique tel que l'ont vécu les constructions européennes ? Peut-on dans cet apparent chaos de l'après-idéologies, trouver des formes inédites et donc peu perceptibles d'engagements ? Les grands partis de la droite comme de la gauche sont-ils préparés à répondre à ces nouveaux enjeux ?
Une intervention dans le cadre du cycle de conférences "L'Engagement : libre contrat ou aliénation volontaire ?"
Aurélien Bernier part d’un constat douloureux mais irréfutable : malgré le succès de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon en 2012, c’est bien le Front National qui réussit le mieux aujourd’hui à capter le mécontentement populaire.
Paralysé par la peur de "dire la même chose que Le Pen", le Front de gauche s’enferme dans trois contradictions. Il veut restaurer la souveraineté populaire mais ne défend plus la Nation, seule espace possible pour une réelle démocratie. Il lutte pour "une autre Europe", sociale et solidaire, mais n’assume pas la nécessaire rupture avec l’ordre juridique et monétaire de l'Union européenne. Il est anticapitaliste mais renonce au protectionnisme contre le libre échange mondialisé qui brise toutes les résistances.
Souveraineté populaire et nationale, désobéissance européenne et protectionnisme : tels sont les trois sujets tabous dont la gauche radicale doit se ressaisir.
L'Union Européenne traverse aujourd'hui une crise. Son modèle est en effet unique au monde, mais sa légitimité et son avenir sont en question.
Les citoyens de se vaste ensemble politique doivent s'interroger sur la nécessité de continuer le processus d'unification des peuples du continent ou d'arrêter cette démarche entamée depuis les années 1950.
François Asselineau, fidèle à ses habitudes, procède à une déconstruction implacable des arguments européistes et plaide pour le retour à l'Etat-nation français souverain, alors que Yann Moulier-Boutang parie sur le dépassement des égoïsmes nationaux par la mise en place d'un fédéralisme européen réel.
Deux positions irréconciables pour un débat passionné et passionnant !