Alors que la France et l'Union européenne souffrent d'un déficit démocratique manifeste, le modèle suisse, avec ses outils de démocratie directe et ses instances de pouvoir décentralisées, pourrait constituer un modèle alternatif intéressant.
David l'Epée, intellectuel et citoyen helvétique, vient nous présenter le système politique de son pays et nous propose une réflexion sur l'esprit qui anime ses institutions.
Maurice G. Dantec, écrivain français naturalisé canadien, se définit comme "écrivain nord-américain de langue française".
Tout au long de cet entretien-fleuve, il revient sur son dernier roman de science-fiction, et nous parle plus largement de son travail d'écriture et du sens qu'il porte dans son oeuvre, notamment dans son rapport à la foi catholique.
L'entretien est mené par Christian Monnin et Jack Griffin, à la Bibliothèque Albert le Grand de Montréal.
Alors que la résolution du conflit israélo-palestinien semble toujours plus improbable, Jacob Cohen et Charles Meyer débattent de la question et des remèdes possibles à y apporter.
Leurs points de vue radicalement différents donnent lieu à un débat viril, qui s'apparente parfois à un dialogue de sourds. Cela permet en tout cas de mesurer la difficulté d'arriver à un consensus en la matière.
La franc-maçonnerie est un réseau de pouvoir dont l'influence est aujourd'hui manifeste. Elle a joué un rôle de premier plan dans l'histoire des Etats-Unis d'Amérique et du Canada.
Comment cette structure de pouvoir fonctionne-t-elle ? Quelles sont ses origines et son histoire ? Selon quels principes, suivant quelles méthodes agit-elle ?
Sachant que l'Amérique du Nord reste le pôle de puissance le plus important du monde, il est plus que nécessaire de comprendre le phénomène maçonnique et d'en étudier la place qu'il a tenue hier et qu'il tient aujourd'hui au sein des nations qui composent cet ensemble géographique.
On peut regarder l’histoire politique du XXe siècle comme l’histoire du combat de la démocratie contre ses ennemis extérieurs : le fascisme et le communisme.
Ce combat s’est achevé avec la chute du mur de Berlin. D’après certains, il se prolonge contre de nouveaux ennemis – islamisme, terrorisme…
Pour Tzvetan Todorov, ces dangers, certes réels, ne sont pas des candidats crédibles à cette succession. Le principal ennemi de la démocratie, c’est devenu elle-même, ou plutôt certains aspects plus ou moins visibles de son développement, qui en menacent jusqu’à l’existence même.
Pour les partisants de la discrimination positive, l'équité (c'est à dire l'inégalité compensatrice de traitement) est le moyen de parvenir à concrétiser un projet d'égalité.
Mais dans quelles limites ce projet doit-il se déployer ? Peut-on le circonscrire aux problèmes socio-économiques seulement, comme le défend Eric Keslassy ? Comment éviter le piège communautariste qui enferme les individus dans leur groupe d'appartenance en leur accordant des droits relatifs à leur sexe, à leur race ou à leur religion ?
Comme le rappelle Anne-Marie Le Pourhiet, ce projet nous éloigne de l'idéal républicain qui ne voulait reconnaître aucun corps intermédiaire entre le citoyen et la nation.
L'exemple désastreux des Etats-Unis doit nous pousser à réfléchir sur les implications d'un projet si généreux dans ses intentions, mais qui se révèle profondément pervers dans ses effets réels, une fois appliqué.
Anne-Marie Le Pourhiet, juriste, constitutionnaliste et professeur de droit public, aborde de nombreux sujets tout au long de cet entretien.
Du problème de l'inflation législative (ratification des directives européennes) au problème des lobbies lovés au sein de la République française, et en passant par les enjeux de la liberté d'expression, ce sont tous les grands débats politiques contemporains qui sont abordés.
Une discussion intelligente et revigorante !
Alors que tout semblait avoir été dit sur de Gaulle, Dominique Venner se propose d'analyser la part de responsabilité du général dans la mort de notre nation, sa transformation en société anonyme réduite à un marché, de surcroît envahie et profanée.
La thèse qu'il propose se résume ainsi : le rêve de grandeur personnel du premier président de la 5e République s'est souvent retourné contre la nation qu'il était censé incarner.
La santé d'une nation se juge à l'énergie vitale de son peuple, à sa cohésion et à la conscience forte de son identité. Et l'honnêteté nous oblige à dire que le Général, à l'heure de son départ, a laissé le pays exsangue.
Au-delà du mythe, que reste-t-il de De Gaulle ?