Christian Salmon a dénoncé dans plusieurs ouvrages cette "nouvelle arme de distraction massive" qu’est devenu l’art de raconter des histoires lorsqu’il est investi par les logiques de la communication et du capitalisme triomphant.
Face au Storytelling qui prétend "tracer" dans ses récits notre expérience du monde, la littérature s’efforce plus que jamais, selon le vœu de Kafka, de recréer "les conditions d’une parole vraie d’être à être", en esquivant les engrenages du récit, en opposant aux fictions régulatrices du pouvoir la "fonction fabulatrice" des pauvres — les voix de toutes les exclusions, de tous les exodes, sur lesquels s’inventent les "patries imaginaires", ces "Indes de l’esprit" toujours en devenir qu’évoquait Salman Rushdie…
L'intellectuel dissident bien connu des internautes répond à plusieurs questions qui lui ont été posées :
- La situation Palestinienne
- L’ananassurance ou la dissidence jusqu'au bout
- Kim et Mhedy, la réconciliation antifa/faf en direct ?
- Marine Le Pen : stratégie ou épicerie ?
- Le transhumanisme
- Le bitcoin
- La scène musicale aujourd’hui ?
- Un retour à la monarchie en France ?
- Le centenaire de la Grande Guerre
- Chemtrails, théories du complot, etc...
- Mind Kontrol
- Coupe du monde
- François Asselineau ?
- Des projets pour la rentrée ?
- Soral au pouvoir !
- Soral millionnaire ?
- Dernières sorties Kontre Kulture : "Grandeur de l'Islam" et "Le commando de Hebron"
Cette question est d’abord celle d'un livre du politologue américain Thomas Frank, dans lequel il montre que les partis de gauche ont de plus en plus de mal à séduire les classes populaires.
Ce qui est vrai aux Etats-Unis l'est-il également en France ? Comment peut-on comprendre cette dynamique qui défier les schémas de notre histoire politique la plus installée ?
Emission "Service public", animée par Guillaume Erner.
En s'attaquant à des sujets comment l'histoire de la shoah ou l'antichristianisme juif, Martin Peltier nous rend sensible au rôle hautement politique de l'instrumentalisation de l'histoire.
N'oublions jamais la sentence lapidaire de Georges Orwell, dans 1984 : "Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé."
Frédéric Lordon et Bernard Friot partagent l'ambition de créer une théorie politique et économique d'émancipation et de progrès social.
Leur échange permet d'étudier en profondeur la proposition du salaire à vie, défendu depuis de longues années par Bernard Friot comme un outil de dépassement du capitalisme, trouvant ses racines dans un certain nombre de pratiques déjà existantes qui doivent être radicalisées et généralisées.
L'émancipation passera forcément par la reconquête de la souveraineté populaire !
A la lumière de l'inertie présente de la "croyance monétaire allemande", Frédéric Lordon reparcourt les diverses configurations possibles : union complète (mais pour l'heure sans l'Allemagne), union partielle, solution nationale classique, pour souligner que cette dernière, si elle ne s'impose pas univoquement, n'a en rien à être exclu de l'ensemble des options disponibles.
Conférence organisée par ATTAC et Mediapart.