La France va-t-elle se résigner à sortir définitivement de l'Histoire pour devenir un simple parc d'attractions, à l'extrémité occidentale d'une Europe elle-même marginalisée ? Ou bien trouvera-t-elle la force de redevenir la nation de citoyens dont elle a fourni le modèle pour offrir un avenir à sa jeunesse et continuer son histoire ?
Jean-Pierre Chevènement, en partant d'une réflexion sur l'épisode tragique de la 1ère Guerre Mondiale, nous montre que la France possède en elle-même les ressources pour rebondir, si une volonté politique claire se manifeste dans ce sens.
L’histoire n’est jamais finie.
Epreuve fondatrice pour certains Algériens, drame épouvantable pour les pieds-noirs, la guerre d’Algérie fut aussi une guerre civile implacable entre Musulmans partisans ou adversaires de la France. Mais au regard de l’histoire, quand le moment sera venu, elle apparaîtra surtout comme un combat perdu par l’Europe face à l’Afrique pour la défense de sa frontière du Sud. La guerre d’Algérie s’inscrit dans la longue histoire du flux et du reflux européen de part et d’autre de la Méditerranée depuis plus de deux mille ans, depuis Rome et Carthage. Voilà ce que suggère une réflexion ouverte sur la guerre d’Algérie.
Parmi tous ses enseignements, elle montre aussi que l’impensable peut, contre toute attente, advenir. Vers 1960 et au-delà, l’impensable, c’était l’expulsion du million de pieds-noirs d’Algérie. Personne ne l’avait imaginé, pas même le général De Gaulle. Pourtant cela eut lieu en application du précepte “la valise ou le cercueil”.
L’impensable c’était aussi, dans les décennies qui ont suivi l’indépendance, l’arrivée de plusieurs millions d’Algériens en France. L’impensable, aujourd’hui, c’est, par exemple, le retour chez eux de ces Algériens et d’autres immigrés africains. Retenons du passé que l’impensable peut, un beau jour, devenir réalité.
Dans le n°6 de l'émission "Les idées à l’endroit", c'est le thème de la Géopolitique qui est abordé, discipline qui permet de comprendre la politique étrangère et les relations internationales puis, au delà, notre nation et notre monde.
Parce que la géopolitique est la science du réalisme et de l’exact, elle échappe aux grilles de lectures idéologiques ou moralisatrices.
Etat des lieux d'une discipline qui a le vent en poupe.
Face à une nouvelle Europe qui s'organise, les chrétiens, pourtant largement majoritaires, se confinent souvent timidement à leurs clochers, paroisses, diocèses ou nations.
L'association dans laquelle milite Winfried Wuermelin veut aider à rassembler les chrétiens de toute l'Europe, à expérimenter des formes de coopération chrétienne traversant les frontières :
1. dans les domaines intellectuel et médiatique
2. dans le domaine caritatif
3. dans le domaine religieux
Chaque fois des groupes de composition internationale se forment autour de chacune de ces activités : ce sont des cellules vivantes pour la future Europe chrétienne à (re)bâtir, ce qui représente une action commune d'envergure à mettre en place !
Selon un sondage CEVIPOF de 2014 ,73% des français récuseraient aujourd’hui la pertinence des notions de droite et de gauche. De nombreux intellectuels et des hommes politiques affirment régulièrement que ce clivage, qui structurait autrefois la vie politique, doit être dépassé pour laisser la place aux "vrais débats".
Face à l’immigration, aux enjeux écologiques et identitaires, à la contestation de la famille traditionnelle ou à la financiarisation de l’économie mondiale, devons-nous désormais penser la politique au delà de la droite et de la gauche ?
Émission "Les idées à l'endroit" n°7, animée par Alain de Benoist et Olivier François.
Marcel Gauchet, au travers d'une enquête patiente et minutieuse, examine le processus de dissolution et de retournement de l'emprise organisatrice du religieux : c'est donc une histoire politique de la religion qu'il conduit.
À rebours de l'analyse marxiste qui définit la religion comme une superstructure déterminée par l'organisation économique et sociale, Gauchet s'intéresse à l'action du religieux sur la réalité elle-même. C'est ainsi qu'il parvient à dégager la spécificité révolutionnaire du christianisme et son rôle décisif dans le développement occidental.
Bien plus, si nos sociétés se laïcisent, les valeurs laïques elles-mêmes ne seraient que la transposition des valeurs religieuses traditionnelles. Il y aurait donc du religieux après la religion, et le christianisme serait même la religion de la sortie de la religion.
Naguère, le terrorisme était considéré comme une technique d'irréguliers pour forcer à des concessions politiques un adversaire beaucoup plus puissant et le contre-terrorisme était, en général, une affaire de police.
Avec la montée de l'islamisme radical, particulièrement à partir du milieu des années quatre-vingt dix lorsque les Etats-Unis et ses alliés au Moyen-Orient sont désignés comme ennemis, la négociation n'est plus de mise. L'affrontement, comme l'a montré le 11 septembre 2001, est désormais dénué de toute préoccupation tendant à une solution négociée.
En réponse, le contre-terrorisme ne se contente plus d'être une activité policière mais cherche à frapper l'adversaire ou ses alliés réels ou supposés dans leurs citadelles. Ainsi de l'Afghanistan, et plus récemment, de façon machiavélienne, de l'Irak.
L'exposé cherchera, de 1968 à nos jours, à dégager les grandes lignes du phénomène terroriste de la Palestine à l'Irak, en essayant d'en dégager surtout les enjeux politiques.
Où qu'il aille, dans le cadre de ses fonctions internationales, Jean Ziegler est frappé par l'hostilité de principe que les peuples du Sud manifestent vis-à-vis de l'Occident, rendant parfois impossible l'adoption de certaines mesures d'urgence en faveur des plus démunis.
Dans ces conditions, mettre fin à cette situation devient une question de vie ou de mort pour des millions d'hommes, de femmes et d'enfants à la surface du globe.
Comment contraindre le nouvel ordre du capitalisme mondialisé à cesser de soumettre le reste du monde à sa domination meurtrière, et renouer le dialogue avec les victimes ?
Du Nigeria à la Bolivie, des salles de conférences internationales aux villages les plus déshérités, le parcours de Jean Ziegler lui permet d'apporter des réponses à ces questions, sur le mode vibrant et engagé qui lui est propre.