Actualité géopolitique. Avec Michel Drac sur Meta TV.


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15.02.2016

Michel Drac, essayiste et co-fondateur de la maison d'édition Retour aux Sources et du site Scriptoblog, nous livre une analyse fine des rapports de forces politiques et géopolitiques actuels.

1e partie :
 00:00 : Présentation de Michel Drac
 03:00 : De l’articulation entre identité, citoyenneté, patriotisme, universalisme ; cartographie de la France identitaire ; Identité culturelle vs identité biologique ; Mouvances identitaires européennes
 15:10 : Des migrants, du risque de dislocation de l’UE et de redéfinition des rapports avec Moscou
 24:00 : Du danger de l’alliance germano-russe de la perspective américaine
 29:15 : De la sociologie électorale française et de la probabilité de basculement vers un gouvernement de rupture
 43:45 : Du retour à la souveraineté nationale française et de l’intégration à un ordre international en cas d’implosion de l’UE, chaine de l’impérialisme américain en Europe
 54:20 : Du Brexit et du risque d’éclatement de l’UE

2e partie :
 00:00 : De la Grèce et de la tactique de Tsipras ; Du prolétariat ; De la tactique de Poutine ; De la sortie de l’euro de la Grèce
 17:15 : De la nécessité d’une refondation du système monétaire international et d’une nouvelle heure zéro, de la condamnation inéluctable de l’euro
 28:50 : Du cas Berlusconi
 30:50 : Du cas de l’Espagne et de podemos, de la gauche radicale et du souverainisme
 37:00 : Du positionnement géographique de la France en Europe et conséquences, du jeu américain
 41:00 : Du clivage gauche/droite

3e partie (questions-réponses) :
 00:00 : Pouvez-vous nous parler de la dissidence française et de la stratégie de contre société fractionnaire ?
 12:40 : Le FN est-il là pour interdire toute possibilité d’accès au pouvoir des idées nationales puisqu’il n’a finalement aucune chance de gagner dans un second tour d’élections présidentielles ?
 25:11 : Que pensez-vous du fait religieux en France ?
 28:20 : Quel est votre point de vue sur la remigration ? Comment verriez-vous l’application d’un tel concept dans la réalité ?
 33:35 : Pensez-vous que les prévisions d’effondrement total et brutal de Piero San Giorgio sont réalistes ? Au sujet de la fin du pétrole, ne pensez vous pas que les alternatives existent mais ne sont pas mises en avant car pas encore rentables ?
 40:17 : Que pensez-vous de la vidéo d' Alexandre Douguine qui affirme que la Russie devrait annexer l’Europe par la force ?
 42:05 : Que pensez-vous de la situation en Syrie avec la Turquie et l’Arabie Saoudite qui menace d’intervenir sur le territoire Syrien ?
 48:55 : Récemment, Daech a menacé la France dans une vidéo et nous a montré une photo de Marine Le Pen, que se passerait-il si un attentat était commis contre MLP ?
 49:48 : Le modèle de société que vous présentez où les citoyens s’organisent ressemble beaucoup à ce que les économistes mettent en place en ce moment aux USA avec l’ubérisation et l’économie collaborative. Ce modèle de société que vous proposez ne va-t-il pas dans le sens de ce que le système veut ?
 51:36 : Que pensez-vous de la situation géopolitique au moyen Orient ou quasiment toutes les grandes puissances sont sur le terrain, n’y voyez vous pas le prélude à une guerre mondiale ?
 51:55 : Maintenir la masse dans l’idée que l’autonomie nationale agricole, financière etc est une utopie dans ce mode globalisé et modernisé n’est-il pas la seule solution que nos dirigeants promulgueraient afin de nous maintenir dans le mutisme et l’immobilisme afin de contenir un mouvement social d’ampleur prônant et souhaitant un réel changement de paradigme ?

L'Europe et son destin. Avec Gabriele Adinolfi pour Zenit Belgique.


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05.2015

Gabriele Adinolfi nous expose sa vision de l'Europe.
Partant du constat que dans le monde globalisé actuel les nations européennes ne peuvent plus, seules, avoir la force nécessaire pour faire face aux blocs (USA, Chine, Inde, pays émergents...), celles-ci risquent d'être amenées à disparaître de la compétition internationale.
Seule la création d'une Europe forte et unie, reposant sur la défense de ses identités nationales et régionales, peut inverser les choses.
C'est ce à quoi Gabriele Adinolfi nous invite à réfléchir.

Autour de la pensée de Jacques Sapir. Avec Guillaume de Tanoüarn au Cercle Aristote.


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08.02.2016

L'abbé Guillaume de Tanouarn réagit ici au dernier ouvrage de Jacques Sapir.
Il s'interroge, en catholique, sur la pertinence du triptyque Souveraineté-Démocratie-Laicité remis à l'honneur par Jacques Sapir : est-il opératoire et indépassable pour la France ?

Le nouvel ordre narratif. Avec Christian Salmon au Centre de Recherches sur les arts et le langage.


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11.2009

Le champ d’études ouvert par les nouveaux usages du récit est immense, sous l’autorité de multiples disciplines, qui se disputent des territoires aux contours flous parmi lesquels on peut repérer quatre entités ou régions principales :
 1) Au niveau microéconomique de l’entreprise, le storytelling est investi par les techniques de production ("storytelling management") et de vente ("marketing narratif") qui permettent de produire, de transformer et de distribuer des marchandises. Il désigne des modes d’actions et des dispositions de contrôle qui ont pour but de répondre à une crise générale de la participation et à la nécessité d’une mobilisation permanente des individus. Les techniques du storytelling interviennent ainsi dans les organisations afin de convertir des schémas ou des plans d’organisation en conduites individuelles. Ce sont des pratiques de configuration concrète des conduites : apprentissage, adaptation, formation, guidage et contrôle des individus, mais aussi de gestion des flux émotionnels, des investissements affectifs, d’organisation du sensible.
 2) Au niveau juridico-politique, le storytelling inspire de nouvelles techniques de pouvoir qui déterminent la conduite des individus, les soumettent à certaines fins par le quadrillage des territoires, la télésurveillance et le profilage narratif rendu possible par le croisement des fichiers. C’est l’équivalent de ce que Michel Foucault avait repéré et qualifié de "pouvoir d’écriture" à la naissance des sociétés disciplinaires (apparition des registres, des fichiers) et qui se prolongerait aujourd’hui à l’heure numérique par un pouvoir de narration capable non seulement d’enregistrer les allées et venues et les faits et gestes des individus, mais de prévoir leur comportement, de profiler leur histoire et de l’anticiper.
 3) Au niveau macropolitique, ce que Foucault appelait la "gouvernementalité", on constate la multiplication des références légitimantes au récit comme discours de validation des pratiques sociales, et de légitimation de l’ordre social dans lequel s’inscrivent ces pratiques telles qu’elles s’expriment par exemple dans les discours des hommes politiques. Ce storytelling (comme ethos qui s’oppose au storytelling comme praxis des niveaux 1 et 2) a pour but de justifier et d’engager les masses, de synchroniser et de mobiliser les individus et les émotions. C’est l’œuvre des storyspinners, des candidats et des agences de lobbying et de narration politique.
 4) Au niveau individuel, le storytelling se manifeste aussi dans les nouvelles techniques d’écriture et de jeux (digital storytelling) aux applications sans cesse nouvelles (blogs, chat, jeux interactifs en ligne, etc.) et qui permettent aux individus de prolonger l’action régulatrice des pouvoirs par des conduites d’auto-examen et d’autocontrôle. Cette mise en récit de l’existence par le sujet lui-même généralise un nouveau mode d’individuation : une autoprésentation de soi qui est à la fois écriture et exhibition. Autocontrôle narratif des individus : autoblographies, webcam, second life…
L’exposé s’est concentré sur deux points.
 1. Obama in fabula : Barak Obama a élevé le storytelling politique au rang d’un nouvel art rhétorique. Il doit sa victoire à un modèle nouveau, qualifié par Christian Salmon de "carré magique" : 1) raconter une histoire capable de constituer l’identité narrative du candidat (Storyline) ; 2) "inscrire l’histoire dans le temps" de la campagne, gérer les rythmes, la tension narrative tout au long de la campagne (timing) ; 3) "cadrer le message" idéologique du candidat (framing), c’est-à-dire encadrer le débat, comme le préconise le linguiste Georges Lakoff, en imposant un "registre de langage cohérent" et en "créant des métaphores" ; 4) "créer le réseau" sur Internet et sur le terrain, c’est-à-dire un environnement hybride et contagieux susceptible de capter l’attention et de structurer l’audience du candidat (networking).
 2. Kate Moss Machine : le "système de la mode" décrit par Roland Barthes à la fin des années 1960, immuable et souverain avec ses sentinelles silencieuses du style et sa loi d’euphorie, explose au début des années 1990. La mode sort de ses gonds. Elle fusionne avec la culture de masse et vivra désormais au rythme de ses polémiques et de ses scandales. Christian Salmon poursuit son enquête sur le "nouvel ordre narratif" en interrogeant la figure énigmatique de Kate Moss, mannequin célèbre dans le monde entier et nouveau mythe "trash" à l’âge d’Internet… Avec le corps maigre et mobile de Kate Moss, c’est une nouvelle figure qui apparaît au tournant du XXe siècle, celle d’un sujet idéal, adaptable en toutes circonstances, capable de se réinventer sans cesse à travers la mise en scène et la narration de soi.

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Bréviaire des Patriotes.


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02.2016

Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron aborde l’actualité des mois de décembre 2015 et janvier 2016, avec notamment : les élections régionales défavorables au FN, la victoire des nationalistes en Corse, l’avenir de la France dans le Pacifique, les expatriés, le revenu de base, l’Otan, l’Arabie Saoudite, les viols de Cologne, le régionalisme, l'avenir géopolitique asiatique, Israël, ou encore les fractures politiques en Occident...

La neutralité helvétique en débat. Avec Jean-Jacques Langendorf et Uli Windisch aux Salons du Général Dufour à Genève.


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06.03.2014

Dans la 1ère partie, l'historien Jean-Jacques Langendorf nous rappelle les origines et les raisons de la neutralité helvétique.
En 2ème partie, le Lobby des Citoyens s'est proposé d'analyser l'état de la neutralité aujourd'hui, à la fois sous l'angle juridique, à l'heure où des Etats étrangers nous dictent leurs lois, sous l'angle de la Défense, avec la question de la crédibilité d'une neutralité liée à une adhésion tacite à l'OTAN depuis 1999, et sous l'angle de la protection des Citoyens, avec le choix des armes que nous avons besoin pour nous défendre.
Enfin, un débat modéré par Uli Windisch permet au public d'échanger avec les protagonistes et de confronter les idées et opinions les plus diverses...

Science et désinformation. Avec Marc Le Menn au Cercle Aristote.


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18.01.2016

Si la désinformation est, et a été, l’arme des dictateurs pour guider le peuple, elle est aujourd’hui l’outil indispensable des démocraties pour modeler l’opinion. Pour ce faire, elles ont élevé la communication et le marketing au niveau d’un art. Désormais, communiquer c’est tenter de désinformer avec toute la subtilité qui s’impose...
L'information scientifique sensée être rigoureuse, absolue et indépendante, est tombée dans les mêmes travers, et les exemples sont multiples pour ne pas dire quotidiens. Ils font l’objet de cette conférence conduite par Marc Le Menn.

L'Etat, le capital, l'internationalisme : leçons de Grèce. Avec Frédéric Lordon et Panagiotis Sotiris pour le collectif Penser l'émancipation à Paris.


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02.04.2015

Le dispositif austéritaire doit être brisé en Europe. Cette tâche est à l'ordre du jour. Mais elle ne l'est pas partout : aujourd'hui, le maillon faible du néolibéralisme se trouve en Grèce. Au-delà de la situation grecque, cette situation impose une réflexion et un questionnement. Comment trancher le nœud gordien eurolibéral à partir d'un seul pays (ou d'un seul groupe de pays) ? Face au capital mondialisé, la "souveraineté populaire" a-t-elle encore un sens ? Les institutions qui combattent l'austérité peuvent-elles s'incarner dans l'État tel qu'on le connaît en Europe, avec ses sédiments capitalistes et autoritaires ?
Face à ces questions, Frédéric Lordon, économiste, et Panagiotis Sotiris, philosophe et dirigeant du Front de la gauche anticapitaliste en Grèce (Antarsya), tous deux favorables à une sortie de la Grèce de la zone euro, proposent d'interroger ces trois termes, État, capital et internationalisme, au prisme des défis et des promesses que portent la résistance du peuple grec aux diktats européens et néolibéraux.