Produire pour durer. Avec Pierre Caye pour l'Institut National des Sciences Appliquées.


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08.10.2020

La crise en cours remet à l'ordre du jour la volonté de transformer notre système productif de façon à le rendre plus protecteur et plus durable. Les bonnes volontés ne manquent pas, mais disposons-nous des outils et en particulier des outils intellectuels nécessaires ?
Il s'agit de prendre au sérieux la notion de développement durable : non seulement un développement qui se déploie à travers le temps, ce qui est une tautologie, mais qui construit de la durée et dont les principes mêmes – le capital, le travail, la technique – sont commandés par le sens de la durée. La question économique s'en trouve profondément renouvelée.

Une conférence qui s'inssère dans le cycle "Ralentissements" des discussions de la Chocolaterie.

Platon, critique des politiques d'Aristote : la lecture de Campanella. Avec Pierre Caye pour le Centre Jean Pépin.


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18.01.2021

Spécialiste des philosophies et des théories architecturales renaissantes et classiques, Pierre Caye revient en profondeur sur le différend entre Aristote et Platon au sujet de l'essence du politique, tel que Tommaso Campanella l'a exposé.
Une étude nécessaire à la compréhension des débats philosophiques qui eurent lieu durant la Renaissance, période d'ébullition intellectuelle s'il en est.

La machine des machines. Avec Pierre Caye pour la Société Française des Architectes.


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29.05.2021

La ville est la grande affaire de notre temps. Depuis 2008, plus de la moitié de la population mondiale vit en ville. Et nous serons probablement près de 60% en 2030. L'attraction démographique de la ville est renforcée par son dynamisme économique. Elle est devenue le lieu central de la production et de l'innovation, le cœur du système productif et de son organisation économique.
La ville contemporaine apparaît d'abord comme un mégasystème technique, le système des systèmes, l'infrastructure qui rassemble à la fois les superstructures et les autres infrastructures ou mieux encore la machine des machines qui interconnecte les différents réseaux structurant la vie urbaine.
Mais la machine des machines n'est pas un moyen de production comme un autre, du même ordre que les machines qu'elle machine. La ville donne un autre sens à la notion de machine, et c'est pourquoi elle est appelée à jouer un rôle fondamental dans la transformation productive, à partir du moment où est prise en compte la spécificité de sa conception et de son intelligence.

Une intervention qui s'insère dans le colloque "La cité au XXIe siècle".

La question de la technique à l'épreuve du développement durable. Avec Pierre Caye pour le Collège international de philosophie.


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18.06.2021

Le développement durable est partout dans les discours, nulle part dans les faits. En témoigne l'absence de résultats des politiques environnementales contre le réchauffement climatique ou bien en faveur de la transition agricole, et cela malgré l'importance des investissements qu'on leur consacre depuis plusieurs décennies. Il en est ainsi parce que ces politiques manquent de fondement.
Il ne suffit pas de dire : "l faut changer le système économique." Encore faut-il sortir l'économie de son péché originel, de son court-termisme natif qui l'empêche de construire un développement vraiment durable, c'est-à-dire un développement où le sens du temps et de la durée déploie toute sa puissance de construction. Il importe à cette fin de reconsidérer les principaux facteurs de production, le capital, le travail, la technique, sous le couvert du temps et de la construction de la durée.
Le capital sous le couvert du temps a pour nom "patrimoine", le travail "maintenance", la technique "protection", tout à l'inverse des idéologies dominantes de l'innovation, de la disruption et de la destruction créatrice. Nos pratiques productives, politiques et sociales s'en trouveront alors profondément changées.


Une intervention qui prend place dans le colloque "Pratiques et usages contemporains des philosophies des techniques".

Machine d'architecture : économie, temps, force. Avec Pierre Caye au Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée.


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03.06.2019

Fort d'un travail approfondi sur les théories architecturales renaissantes et classiques ainsi que sur l'architecture humaniste, Pierre Caye affirme que si Le Corbusier a voulu définir la maison comme une machine à habiter, il n'y a rien de mécanique ni d'exclusivement moderne dans cette définition.
La conception machinique de l'architecture est déjà clairement présente dans le De architectura de Vitruve. On peut définir la machine simplement, à la façon des encyclopédistes, comme un dispositif qui économise la force et le temps. Cette définition s'applique à l'architecture comme à tout type de machine à travers l'histoire des techniques. Simplement, les notions de temps, de force, voire d'économie se révèlent ambiguës et ne revêtent pas le même sens selon les différents types de machines. C'est à la signification que donne à ces termes la machine eurythmique, fondée sur l'harmonie linéaire, qui caractérise l'architecture à l'âge humaniste et classique, que s'attache cet exposé.

Architecture et Développement durable. Avec Pierre Caye pour les SUPERONDA TALK de l'EPFL.


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30.03.2021

Il importe certes que notre développement soit durable et respecte les générations futures. Encore faut-il que les hommes soient en mesure de construire la durée à travers leurs modes mêmes de production !
Depuis 50 ans, l'écologie est à l’ordre du jour des politiques publiques. Pour quels résultats ? Chacun aspire désormais, aussi bien à droite qu'à gauche, à "changer de modèle". Mais les meilleures intentions suffisent-elles ? Or, pour la première fois depuis Marx, un auteur -Pierre Caye- nous propose une approche globale du système productif et décrit les outils nécessaires à sa transformation.
Sous le couvert du temps, les principaux facteurs de production, le capital, le travail, la technique s'en trouvent profondément transformés : pour durer, le capital devient le patrimoine, le travail se consacre à la maintenance, en même temps que la technique nous sert d'enveloppe protectrice. L'économie accède désormais à sa dimension morale et politique la plus haute et la plus digne, loin des idéologies dominantes de l’innovation, de la disruption et de la destruction créatrice.

Une conférence introduite par Sébastien Marot.

L'abri souverain : architecture, protection, salut (XIII-XVIIe siècle). Avec Pierre Caye au Collège de France.


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09.06.2015

L'architecture est le vieux nom de la technique. Palais, jardins et hôtels, villes, châteaux et forteresses de l'âge humaniste et classique ne sont pas seulement des œuvres d'art, mais aussi des machines qui soutinrent la puissance des vieux empires, épargnèrent le temps et la force des hommes, et favorisèrent le règne d'une économie faite de beauté, de parcimonie et d'art de vivre, ce qu'on appelle Décor. Mais machines ô combien étranges, dépourvues de rouages et de mécanismes, vides comme une coquille de noix !
C’est à la constitution de ce paradigme poïétique et technique bien éloigné de ce que nous entendons habituellement sous le nom de technique, et à la compréhension du fonctionnement mystérieux et discret de ces machines que se consacre Pierre Caye dans cette intervention.

Hénologie et polythéisme dans le néoplatonisme. Avec Pierre Caye à l'Université Paris VII Diderot.


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16.03.2018

Le néoplatonisme s'est transmis au Moyen-âge au prix de l'oubli des principales opérations qui ont fait la spécificité de cette doctrine par rapport non seulement aux autres courants de la philosophie antique, mais même des autres écoles platoniciennes : la validité de la première hypothèse du Parménide, la différence radicale entre l'être et l’un et le principe comme au-delà non seulement de l'être mais aussi de l'intellect. Par sa remise en cause du principe d'identité et du principe de causalité, elle avait ouvert la voie à une pensée de la disjonction susceptible de rendre à nouveau opératoire la différence hénologique.
Pierre Caye revient aux fondements de cette école de pensée et montre en quoi le théologico-politique y trouve une critique spécifique et profonde.

Une conférence qui se tient dans le cadre du colloque "Monothéisme et politeia", organisé par l'Institut Humanités, Sciences et Société.