Nombre de questions sont ici abordées, dans des domaines aussi divers que la philosophie, l'histoire des idées, la physique quantique, la liberté d'expression où les sciences politiques.
- Comment définis-tu le relativisme cognitif, et en quoi est-ce une erreur ?
- Qu'est-ce qu'on appelle le post-modernisme, ou POMO, et en quoi est-ce une impasse ?
- Le relativisme cognitif est-il une spécificité française ?
- Quelles sont les trois ou quatre plus récurrentes bêtises que tu entends sur le monde quantique ?
- Peux-tu tirer un bilan de l'affaire Sokal, 15 ans après ?
- Quel lien fais-tu entre ton travail scientifique et tes engagements politiques ?
- Quels sont tes partenaires dans cette démarche, outre Chomsky ?
- Science politique, science historique : loi Gayssot et lois mémorielle Quels sont les œuvres/ouvrages qui t'ont le plus marqués dans ta construction d'intellectuel ?
Et en bonus, une phrase lapidaire à retenir pour les férus d'histoire des idées : "Le relativisme, c'est l'idéalisme + la décolonisation" !
Susan George, philosophe et président d’honneur d’Attac, explique la crise économique en cours comme la conséquence du néolibéralisme, doctrine héritière partielle du libéralisme classique tout en en pervertissant l'idée de liberté.
Au contraire, Alain Laurent, philosophe libéral, défend le néolibéralisme qu'il estime être une déclinaison des thèses du libéralisme classique aux conditions actuelles. Il voit plutôt l'origine de la crise dans une intervention trop forte de l'état dans la sphère économie.
Il est difficile de définir le libéralisme, car on ne peut pas rattacher cette idéologie à un auteur unique. Elle est le fruit d’une longue construction théorique. En son essence, le libéralisme pose l’individu et ses libertés au centre du monde, et l’individu comme être antérieur à la société. La déclinaison économique de cette anthropologie est l’homo œconomicus, dont le but est de maximiser son intérêt bien compris.
Une conférence qui nous permet de saisir à quel point la conception libérale de l'homme règne aujourd'hui en maître dans le royaume des idées.
Dans cette conférence, Cornélius Castoriadis s'attache à un réexamen fondamental des bases de la pensée philosophique. Il retrouve et souligne les préceptes de la "pensée héritée", cette logique identitaire qui, depuis les Grecs, inspire la philosophie classique. D'où la proposition d'une "auto-institution" de la société qui laisserait cours, enfin, à l'imaginaire radical.
Fruit d'une analyse précise de l'histoire et des luttes sociales à l'heure de l'effondrement des repères traditionnels de la pensée, le travail de Castoriadis propose un point de départ pour penser à neuf le projet de transformation de la société.
Remarque : la conférence est présentée en bilingue français-portugais.
Roger Pouivet nous présente ici le fameux "Mind body problem" : quelle relation entre l’esprit et le corps ?
C'est en parcourant les grandes réponses que l'histoire de la philosophie propose à cette question que nous sommes introduit à la différence fondamentale entre les théories monistes et dualistes, et aux visions de l'être humain observées de ces points de vue contradictoires.
Les problèmes qui émergent du monisme comme du dualisme sont alors pointés, et l'opinion commune interrogée.