Le débat prend place après la parution en 1981 du livre d'Alain de Benoist "Comment peut-on être païen ?"
Gustave Thibon répond aux attaques et prend la défense de la vision chrétienne du monde en rappelant, selon le mot de Victor Hugo, que Dieu reste "l'Etre en qui tout se fond, mais de qui tout diffère".
François de Negroni raconte Michel Clouscard, son époque, sa pensée, la manière dont ces éléments ont influencé sa vie, la genèse et l’actualité de la critique sociale, politique et économique théorisée par l'un des meilleurs philosophes du XXe siècle. Remarquable vulgarisation de sa pensée par son ami et compère Dominique Pagani et quelques éclaircissements utiles dans le contexte de confusion ambiante et des tentatives de détournement dont fait l’objet la « critique du libéralisme-libertaire ».
Comment dépasser la crise – politique, économique, morale, esthétique, subjective, etc. – qui affecte aujourd’hui tous les aspects de la vie en société ?
Après avoir subi au 20e siècle des séismes dévastateurs de nature différente, comment la civilisation occidentale peut-elle se refonder ?
L’auteur s’interroge, en tant que philosophe et citoyen, sur les moyens de résister au dernier totalitarisme en date : le néolibéralisme.
Faut-il, après les avoir dépoussiérés, en revenir aux grands récits venus l’un de Jérusalem –avec les monothéismes–, l’autre de la Grèce –avec le Logos et la raison philosophique ?
Il est en tout cas temps de trouver une issue. Celle, possible, que propose l’auteur : faire enfin advenir un individu qui, rejetant les comportements grégaies sans pour autant adopter une attitude égoïste, deviendrait enfin "sympathique", c’est-à-dire libre et ouvert à l’autre.
Les thèmes de la transcendance, de l'infini, de Dieu, et de la possibilité de les représenter par une quelconque forme d'art restent au centre de la présente discussion.
Mathieu Lours est présent à l'émission à l'occase de la sortie de "L'autre temps des cathédrales", présentant les différents mouvements d'aménagement menés entre le concile de Trente et la révolution française.
La France de 2011 souffre d'un nombre attristant de problèmes, qu'elle ne pourra résoudre qu'en se délivrant de l'idéologie qui a provoqué la plupart d'entre eux en aveuglant les Français : le socialisme. C'est le constat de Philippe Nemo, intellectuel libéral.
Que ce soient les problèmes institutionnels qui brident la démocratie dans notre pays, la censure pratique et légale qui empêche les débats sociétaux, l'immigration qui menace de défaire le lien social, l'Etat providence qui mine l'esprit de responsabilité, la fiscalité dont la France détient quasiment le record mondial, ou encore la crise profonde que connaît notre éducation scolaire et universitaire, Philippe Nemo s'emploie à pointer du doigt les blocages et disfonctionnements de notre pays.