Le libéralisme, astre mort ? Avec Pierre-Yves Rougeyron au Cercle Aristote.


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14.12.2015

Aujourd'hui, que reste-il du libéralisme ? Que devons-nous attendre de l'épuisement de la pensée libérale, qui fut celle de l'une des grandes familles de philosophie politique ?
C'est la vaste question que traite ici Pierre-Yves Rougeyron, d'abord en tant qu'historien des idées, puis comme patriote français ayant à coeur le destin de sa communauté politique.

Le moment fraternité. Avec Régis Debray à Arrêt sur Image.


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2009

Comment, au royaume morcelé du moi-je, retrouver le sens et la force du nous ? C'est ce défi, peut-être le plus crucial de notre temps, que Régis Debray s'emploie à relever.
Mais le nous, pour durer, fait toujours référence à une sacralité, séculière ou révélée. Régis Debray analyse donc ce que les droits de l'homme, cette nouvelle religion civile qui veut être l'expression contemporaine de la solidarité humaine, nous font faire, actuellement.
Puis, porté par la conviction que l'économie seule ne fera jamais une société, il dégage les voies d'accès à une fraternité sans phrases, qui puissent en faire autre chose qu'un fumigène : un labeur de chaque jour.

Emission "d@ns le texte", animée par Judith Bernard, avec Eric Naulleau et Frédéric Ferney comme chroniqueurs.

Le clivage droite/gauche a-t-il encore un sens ? Avec Alain de Benoist, Marco Tarchi, Vincent Coussedière, Paul-Marie Couteaux et Christophe Geffroy sur TV Libertés.


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12.2015

Selon un sondage CEVIPOF de 2014 ,73% des français récuseraient aujourd’hui la pertinence des notions de droite et de gauche. De nombreux intellectuels et des hommes politiques affirment régulièrement que ce clivage, qui structurait autrefois la vie politique, doit être dépassé pour laisser la place aux "vrais débats".
Face à l’immigration, aux enjeux écologiques et identitaires, à la contestation de la famille traditionnelle ou à la financiarisation de l’économie mondiale, devons-nous désormais penser la politique au delà de la droite et de la gauche ?

Émission "Les idées à l'endroit" n°7, animée par Alain de Benoist et Olivier François.

Spinoza : ce que peut un corps politique. Avec Frédéric Lordon à l'Université Paris VIII Vincennes.


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12.11.2015

Que faire des idéaux que sont l’internationalisme, le dépérissement de l’État et l’horizontalité radicale ? Les penser. Non pas sur le mode de la psalmodie mais selon leurs conditions de possibilité. Ou d’impossibilité ?
C’est plutôt la thèse que Frédéric Lordon défend, mais sous une modalité décisive : voir l’impossible sans désarmer de désirer l’impossible. C’est-à-dire, non pas renoncer, comme le commande le conservatisme empressé, mais faire obstinément du chemin. En sachant qu’on n’en verra pas le bout.
Les hommes s’assemblent sous l’effet de forces passionnelles collectives dont Spinoza donne le principe le plus général : l’imperium – "ce droit que définit la puissance de la multitude".
Frédéric Lordon entreprend de déplier méthodiquement le sens et les conséquences de cet énoncé. Pour établir que la servitude passionnelle, qui est notre condition, nous voue à la fragmentation du monde en ensembles finis distincts, à la verticalité d’où ils tirent le principe de leur consistance, et à la capture du pouvoir. Il ne s’en suit nullement que l’émancipation ait à s’effacer de notre paysage mental – au contraire ! Mais elle doit y retrouver son juste statut : celui d’une idée régulatrice, dont l’horizon est le communisme de la raison.

L'histoire des idées comme philosophie politique : le cas du néolibéralisme. Avec Serge Audier à la Sorbonne.


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10.03.2015

Il existe aujourd'hui en France une grande confusion sur les finalités et les motivations des chercheurs qui travaillent dans le domaine de l'histoire des idées. Cette discipline est accusée de divers maux, dont le principal serait d'être platement idéaliste en occultant la réalité des rapports sociaux dans l'histoire.
Serge Audier, en reprenant l'histoire du néolibéralisme, entend nous montrer que cette approche permet de réintroduire une certaine complexité que tendent à gommer les méthodes plus téléologiques. Une manière de défendre une vision plus fine et équilibrée de l'évolution des idées en philosophie politique.

Religion et politique, quel avenir ? Avec Marcel Gauchet à Juvisy-sur-Orge.


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09.11.2010

Marcel Gauchet, au travers d'une enquête patiente et minutieuse, examine le processus de dissolution et de retournement de l'emprise organisatrice du religieux : c'est donc une histoire politique de la religion qu'il conduit.
À rebours de l'analyse marxiste qui définit la religion comme une superstructure déterminée par l'organisation économique et sociale, Gauchet s'intéresse à l'action du religieux sur la réalité elle-même. C'est ainsi qu'il parvient à dégager la spécificité révolutionnaire du christianisme et son rôle décisif dans le développement occidental.
Bien plus, si nos sociétés se laïcisent, les valeurs laïques elles-mêmes ne seraient que la transposition des valeurs religieuses traditionnelles. Il y aurait donc du religieux après la religion, et le christianisme serait même la religion de la sortie de la religion.

Fragilité et fécondité des démocraties. Avec Claude Lefort à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales.


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09.06.2009

L'institution démocratique a semble-t-il définitivement supplanté les entreprises totalitaires.
Pour prendre la mesure de cet événement, ne convient-il pas de réexaminer ce système et d'en déchiffrer les contradictions ? Du même coup, ne devons-nous pas nous interroger sur les forces et les faiblesses de la forme démocratique et tenter de repenser les vertus d’un régime qui sont négligées par les critiques de la modernité, qu’on la rattache soit au capitalisme, soit à l’essor de la technique, soit à la puissance acquise par l’Etat ?
Claude Lefort nous donne ici une leçon magistrale de philosophie politique, à l'occasion de la XXXIe conférence Marc-Bloch

Pourquoi parler du don ? Avec Alain Caillé pour Citéphilo à Roubaix.


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22.11.2014

Il devient de plus en plus urgent de surmonter la fragmentation existant entre les sciences sociales et la philosophie morale et politique. Et, pour cela, de dessiner les contours d'une  théorie sociale (Social Theory) générale.
En fait, il existe déjà une telle science sociale générale : c'est celle que forme ce qu'on peut appeler le modèle économique (utilitariste) général qui domine la pensée et le monde. On sait les problèmes, multiples, qu'il pose.
Pour le dépasser, il faut chercher du côté de l'anti-utilitarisme et du paradigme du don.