Être (ou ne pas être) républicain. Avec Frédéric Rouvillois à l'Action Française.


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22.01.2016

Tous républicains ! Débordés, Jean-Pierre Chevènement et Jean-Louis Debré ! A gauche, à droite, aux extrêmes, la surenchère bat son plein. Chaque jour ou presque, elle voit s'écharper Manuel Valls et François Fillon, Najat Vallaud-Belkacem et Nathalie Koscuisko-Morizet, Jean-Vincent Placé et Bruno Le Maire. Mais aussi Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Avec, au sommet, Nicolas Sarkozy qui entend rebaptiser l'UMP de cet alias pour en disputer le monopole indu qu'exerceraient, depuis l'Elysée, François Hollande et le PS.
Frédéric Rouvillois retrace l'envahissement progressif de ce vocable fourre-tout au gré des crises que marquent les ascensions conjointes de l'Europe et du Front national depuis les années 1980.
Il détaille les diverses utilisations de ce mot culbutis, qu'il s'agisse des programmes des partis, des politiques des gouvernements, des définitions des institutions, tout au long de la Ve République.
Il montre enfin l'indétermination de ce méli-mélo terminologique à travers les âges, sous les autres cieux et jusque dans notre propre histoire, avec l'idéalisation de la séquence radicale-socialiste sous la IIIe République.
De quoi le recours effréné à ce couteau suisse multifonctions est-il le nom ? Sinon de l'impuissance générale à dire et penser la France ?

La première contre-révolution (1789-1791) : la coterie des Aristocrates Noirs. Avec Jacques de Saint Victor sur Canal Académie.


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01.05.2011

La contre-révolution paraît associée en France à la défense de l’absolutisme. Pourtant, à ses débuts, la plupart des premiers contre-révolutionnaires se sont opposés à la Révolution en se réclamant des doctrines d’opposition à la monarchie absolue d’Ancien Régime. Ces esprits ont même obtenu la convocation des États généraux.
Mais ils ont très vite été dépassés par les événements et se sont retrouvés désignés comme des "aristocrates". Ils n’ont pas pour autant renoncé à leur ambition d’établir en France une monarchie limitée. Et, s’ils restent attachés à "l’espace gothique" de la société d’ordres, certains se révèlent, comme Cazalès, très visionnaires sur les mécanismes du futur gouvernement parlementaire.
La pensée et l’action de ces contre-révolutionnaires, généralement méconnus, mettent en lumière la complexité des premiers courants conservateurs en France. Elles témoignent d’une sensibilité "libérale" conservatrice qui ferait, comme en Angleterre, la transition entre Montesquieu et Burke.

Souveraineté, démocratie, laïcité. Avec Jacques Sapir à la Librairie Tropiques.


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04.02.2016

Jacques Sapir nous présente son dernier ouvrage dans lequel il explique la généalogie contradictoire de la Dictature en régime réputé démocratique, et de ses pré-supposés en droit.
Un projet qui lui permet de qualifier l'état d'urgence comme urgence de et dans l'État et qui le rapproche plutôt de Montesquieu que de Rousseau, et de Max Weber et Carl Schmitt que de Karl Marx.
Dans le débat qui s'en suit, on découvre le magnifique travail épistémologique et constitutionnaliste de Jacques Sapir. En dépit de sa répugnance à évoquer la primauté causale des forces productives, la responsabilité des classes bourgeoises dirigantes dans l'exploitation de l'homme par l'homme, et la fonction historique de la lutte des classes, il nous permet de comprendre, à partir des cas concrets de l'actualité, pourquoi dans une perspective de souveraineté populaire, la dictature du prolétariat est bien la phase intermédiaire (qualifiée de "socialiste" par Marx) requise pour toute transformation sociale susceptible de conduire à la société sans classe, c'est à dire... au communisme !

De Foucault à Cologne, l'Europe face au féminisme et à l'antiracisme. Avec François Bousquet et David L'Epée sur Méridien Zéro.


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12.02.2016

Méridien Zéro nous propose de revenir sur le drame de Cologne, à savoir les agressions sexuelles et physiques nombreuses commises par des migrants originaires d'Afrique du Nord et du Proche-Orient lors de la nuit de la Saint-Sylvestre de l'année passée.
Pour comprendre les réactions stupéfiantes d'aveuglement des milieux féministes, nous reviendrons sur la généalogie idéologique de ces mouvements à travers la figure de Michel Foucault, icône de la gauche française et européenne. 

À la barre et à la technique, Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.

Débat sur la notion de "Peuple". Avec Dominique Pagani à l'Université Populaire de Saint-Dizier.


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17.04.2015

Après la diffusion du film "L'île du Peuple", le philosophe Dominique Pagani débat avec les personnes rassemblées afin de préciser les concepts employés.
"Peuple", "Totalitarisme", "Racisme", "Philosophie"... autant de notions et questions soulevées par le public à l'issue de la projection.

Autour de la pensée de Jacques Sapir. Avec Guillaume de Tanoüarn au Cercle Aristote.


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08.02.2016

L'abbé Guillaume de Tanouarn réagit ici au dernier ouvrage de Jacques Sapir.
Il s'interroge, en catholique, sur la pertinence du triptyque Souveraineté-Démocratie-Laicité remis à l'honneur par Jacques Sapir : est-il opératoire et indépassable pour la France ?

Dégagements : un candide à sa fenêtre. Avec Régis Debray à la Librairie Mollat.


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02.04.2015

"Je ne prise guère la littérature d'idées. Ses angles droits sont trop fastidieusement masculins et sûrs d'eux pour capter l'émotion, le tremblement, l'inattendu du réel. Pourquoi récidiver ? Parce qu'on résiste moins, avec l'âge, aux impulsions du farfelu, jusqu'à se permettre quelques divagations sur les dieux et les hommes, le beau et le moche, le mort et le vif, et même sur l'avenir de l'humanité. Sans dramatiser : les échappées qui suivent sont à un essai ce qu'une flânerie est à un défilé, ou une songerie à un traité de morale. Elles demandent seulement au lecteur un peu d'indulgence pour ce qu'elles peuvent avoir de mélancolique, de cocasse ou d'injuste." Régis Debray

La querelle des Anciens et des Modernes et ses conséquences. Avec Alain Lanavert au Cercle de l'Aréopage.


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30.11.2015

Anciens et Modernes ? La question est résolue. "Les anciens sont les anciens, et nous sommes les gens de maintenant", a tranché depuis le XVIIe siècle l'Angélique du Malade imaginaire de Molière. Cette adorable jeune fille avait raison, comme ont toujours raison toutes les jeunes générations qui veulent vivre avant de se souvenir.
Le point de vue "jeune" n'est pourtant pas le seul possible, et pour cause. Alain Lanavert, dans cette conférence, montre que cette ancienne question a occupé les meilleurs esprits français et européens du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle.
La raison adulte ne saurait se passer de comparer le présent et le passé, et le discernement dans les choses de la vie a besoin du pessimisme critique et lucide qui éclaire les vices du présent à la lumière de l'amère expérience passée. Les "Anciens" de la Querelle ont donc beaucoup à nous apprendre, même si les "Modernes" ont aujourd'hui l'illusion rétrospective d'avoir eu aisément le dessus et de pouvoir tranquillement écrire l'histoire en vainqueurs.