On entend souvent dire aujourd'hui que la crise économique et financière qui déferle actuellement sur le monde n'était pas prévisible. Rien n'est plus faux.
À l'origine de la crise, il y a un Système Monétaire International profondément déréglé par le régime de l'étalon-dollar. Depuis plusieurs décennies, des esprits avertis avaient prévenu des effets dévastateurs qu'aurait nécessairement la politique d'émission de plus en plus déraisonnable de la Réserve Fédérale américaine sur l'économie mondiale.
Il se produit aujourd'hui ce qui arrive toujours en régime de papier-monnaie : après l'euphorie de la multiplication sans limite du crédit vient le krach. C'est ainsi que le billet vert tend vers sa dépréciation absolue. Même si tout est fait pour en retarder l'échéance, nous n'échapperons pas à l'effondrement du dollar et des monnaies qui se sont imprudemment solidarisées avec lui.
L'histoire contemporaine, à l'image de toute l'Histoire, s'est construite sur des imprévus fulgurants.
Les meurtres politiques sont une manifestation éclatante et dramatique de ces inattendus qui changent brutalement le cours des événements. L'enjeu de ces meurtres à répétition qui décapitent un Etat ou un symbole fort est incommensurable.
Ainsi l'assassinat, en 1911, de Pierre Stolypine, Premier ministre de Nicolas II, va-t-il ouvrir la voie à la révolution bolchevique de 1917.
C'est cet événement que Dominique Venner nous raconte, au travers de sa vision de l'histoire.
Il n’y a pas de crise majeure du progrès dans la société post-moderne. Il n’y a qu’une crise du progressisme et une défaillance de la philosophie.
Philippe Nemo entend montrer que la perspective d’une poursuite de son aventure par l’humanité reste ouverte aujourd’hui autant que jamais. Mais à deux conditions : il faut premièrement que l’humanité moderne respecte les libertés intellectuelles, politiques et économiques qui ont permis les progrès passés, deuxièmement que l’idée philosophique du progrès, transformée en utopie irrationnelle par des idéologies de même inspiration, soit repensée selon les exigences de la raison.
L’Histoire a-t-elle un sens ?
L’antiquité gréco-latine n’en concevait aucun. L’antiquité sémitique, les judéo-hellénismes et christianismes ont chacun proposé le leur, lequel a servi de motif à nombre de conflits. Les idéaux des Lumières, avec leur conviction d’un progrès continu dans la marche d’une humanité globalisée, puis les communismes et le national-socialisme ont renouvelé les propositions d’un sens de l’Histoire à accomplir.
Du monde antique pour lequel le destin des cités se forgeait à force de courage et de ténacité, jusqu’au laisser-faire du Grand Marché auto-régulateur des économies modernes, il y a des impensés à l’oeuvre dans les représentations collectives de l’Histoire.
Jean-François Gautier souligne combien la compréhension d’un temps historique, avec ses inconnues, diffère de celle d’un sens de l’Histoire, bardé de certitudes ou d’espérances.
L’Histoire a-t-elle un sens ? L’antiquité gréco-latine n’en concevait aucun. L’antiquité sémitique, les judéo-hellénismes et christianismes ont chacun proposé le leur, lequel a servi de motif à nombre de conflits. Les idéaux des Lumières, avec leur conviction d’un progrès continu dans la marche d’une humanité globalisée, puis les communismes et le national-socialisme ont renouvelé les propositions d’un sens de l’Histoire à accomplir.
Du monde antique pour lequel le destin des cités se forgeait à force de courage et de ténacité, jusqu’au laisser-faire du Grand Marché auto-régulateur des économies modernes, il y a des impensés à l’oeuvre dans les représentations collectives de l’Histoire.
Jean-François Gautier souligne combien la compréhension d’un temps historique, avec ses inconnues, diffère de celle d’un sens de l’Histoire, bardé de certitudes ou d’espérances.