Toutes les civilisations se valent-elles ? Débat entre Philippe Nemo et Eric Fassin sur France Culture.


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12.02.2012

Après la polémique déclenchée par les propos de Claude Guéant stipulant que "Contrairement à ce que dit l'idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas", il est temps de s'interroger sur le sens profond de la problématique.
Qu’est-ce qu’une "culture" ? Et qu’est-ce qu’une "civilisation" ?
Le débat fait rage entre les relativistes et les universalistes. Ou plutôt entre ceux qui pensent que la civilisation occidentale est supérieure aux autres et ceux qui plaident pour une symbiose des cultures.
Le philosophe Philippe Némo ne pense pas que l’Occident soit par essence supérieure à l’Orient, par exemple. Mais il constate qu’à la loterie de l’évolution, l’Occident a tiré le gros lot : c’est elle qui a inventé l’Etat de droit, la démocratie, la liberté d’expression et l’économie de marché.
Sociologue, Eric Fassin est un chercheur engagé du côté des minorités. Pour lui, le discours de M. Guéant correspond au sens commun colonial d’avant-guerre qui ferait fi des acquis de l’anthropologie. Un racisme culturel serait donc en vigueur au sommet de l’Etat.
Dialogue des cultures ou choc des civilisations ? Place donc au choc des argumentations et au conflit des interprétations.

Quel système éducatif pour la France ? Débat entre Philippe Meirieu et Philippe Nemo sur Enquête&Débat.


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19.10.2010

La conception d'une éducation libérale de Philippe Nemo, historien des idées, affronte la vision plus étatiste et égalitaire de Philippe Meirieu, inspirateur de nombreuses réformes du monde éducatif (IUFM).

Les normes chez Hayek. Avec Philippe Nemo au Centre Perelman de l’Université Libre de Bruxelles.


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19.03.2008

Il y a chez Hayek (1899-1992) une théorie originale de l’évolution culturelle, qui reprend des traits essentiels de la théorie darwinienne de l’évolution biologique tout en se distinguant d’elle par certains aspects très importants.
Il y a aussi une théorie élaborée du droit, de sa nature, des grandes catégories de règles entre lesquelles il se divise, et de ses modes d’évolution.
Il y a par ailleurs une psychologie cognitive et une analyse approfondie de ce qu’on appelle les savoirs pratiques, c’est-à-dire sur la faculté qu’a l’esprit humain – proche en cela de l’esprit animal – de se repérer efficacement dans un environnement complexe sans passer par la médiation d’une représentation théorique, "cartésienne", de la réalité.
Il y a enfin chez Hayek une épistémologie élaborée, mettant l’accent sur la complexité sociale, les limites de la raison humaine, l’impossibilité de parvenir à l’omniscience et les erreurs fatales auxquelles conduit l’illusion qu’on le peut – notamment les illusions du positivisme juridique.
En faisant conjointement usage de ces différents éclairages théoriques proposés par Hayek, on peut parvenir à une vue précise de ce que sont en général des normes de comportement dans un groupe, que ce soit un groupe restreint (normes professionnelles, "culture d’entreprise"…) ou la société dans son ensemble (normes morales et juridiques). Le problème de la norme juridique est ainsi situé dans le contexte d’une philosophie sociale plus générale, par rapport à laquelle ses spécificités se découpent d’autant mieux.

Conférence donnée dans le cadre du cycle "Gouverner par les normes - de Hume au ranking".

Les deux républiques françaises. Avec Philippe Nemo à Lumière 101.


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21.11.2008

Philippe Nemo défend la thèse de l’existence continue en France, depuis la Révolution, de deux courants qui s’opposent et qui se disputent la légitimité de l’appellation « républicain » ainsi que la légitimité de l’héritage de la Révolution.
Le premier, qu’il appelle « 1789 », correspond à ceux qui sont restés attachés au contenu de la Déclaration Des Droits De L’Homme Et Du Citoyen de 1789 et au respect de l’expression du suffrage du peuple. Le second, qu’il intitule « 1793 », héritière du Jacobinisme, est dirigiste, ne rechigne pas à l’usage de la force, ne respecte guère le vote populaire, et use volontiers des organes de l’Etat pour imposer un vision unique de sa mission, mais aussi pour promouvoir une espèce de religion millénariste sans dieu, le laïcisme.

La France aveuglée par le socialisme. Avec Philippe Nemo à l'Insitut Coppet.


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12.12.2011

La France de 2011 souffre d'un nombre attristant de problèmes, qu'elle ne pourra résoudre qu'en se délivrant de l'idéologie qui a provoqué la plupart d'entre eux en aveuglant les Français : le socialisme. C'est le constat de Philippe Nemo, intellectuel libéral.
Que ce soient les problèmes institutionnels qui brident la démocratie dans notre pays, la censure pratique et légale qui empêche les débats sociétaux, l'immigration qui menace de défaire le lien social, l'Etat providence qui mine l'esprit de responsabilité, la fiscalité dont la France détient quasiment le record mondial, ou encore la crise profonde que connaît notre éducation scolaire et universitaire, Philippe Nemo s'emploie à pointer du doigt les blocages et disfonctionnements de notre pays.

La régression intellectuelle de la France. Avec Philippe Nemo à l'Institut Turgot.


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23.06.2011

Dans ce petit essai qu'est "La régression intellectuelle de la France", Philippe Nemo montre comment les libertés d'expression et d'opinion sont, dans notre pays, victimes d'un véritable processus de régression de la pensée qui affecte profondément le débat public, et conduit à la multiplication de tabous et d'interdits à caractère magico-religieux.
Il y dissèque notamment la manière dont les "lois de censure" que sont la loi Gayssot, la loi sur la HALDE, les lois dites "mémorielles" conduisent à une complète dénaturation des principes fondamentaux du droit et de la justice.
"On ne raisonne plus dans le pays, conclue-t-il, en termes de vrai et de faux, mais, comme dans les sociétés primitives, de pur et d'impur. En conséquence, la France connaît ces années-ci une situation de régression intellectuelle caractérisée qui l'empêche de penser rationnellement son avenir".

Qu'est ce que l'Occident ? Avec Philippe Nemo interrogé par Jean-Gilles Malliarakis sur Radio Courtoisie.


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17.01.2003

Pourquoi et comment les idées d’un petit nombre de pays sont devenues la norme du monde. Ou le triple héritage occidental et le miracle de leur fusion.

Laïcisme contre laïcité : l'apocalysme des millénarismes socialistes. Avec Philippe Nemo à l'Institut Turgot.


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10.02.2009

Philippe Nemo propose, dans son livre "Les deux républiques françaises", une relecture de l'histoire politique française depuis deux cents ans.
Son opposition entre deux conceptions antinomiques de la République et de la démocratie, soit la vision libérale de "1789" opposée à la vision jacobine et millénariste de "1793", se révèle d'une très grande efficacité pour comprendre la continuité des conflits idéologiques en France et réinterpréter un certain nombre d'événements politiques dont nous n'avons pas toujours perçu la nature des enjeux.
Philippe Nemo s'exprime ici en tant que penseur libéral sur sa conception des rapports entre République et laïcité, qui le conduit à faire le procès de la politique scolaire et universitaire française poursuivie avec une extraordinaire constance par tous les gouvernements républicains qui se sont succédés depuis le début du XXème siècle jusqu'à aujourd'hui.