Suum cuique tribuere, rendre à chacun ce qui lui est dû, telle était la définition que l’Antiquité donnait à la Justice. Plus qu’une simple garantie de l’intégrité des personnes, de la possession des biens et de la régularité des contrats, la Justice est l’idéal régulateur des Anciens et le droit doit faire appel à l’idée de Justice pour instaurer un idéal de concorde civique.
Face à nos sociétés agonisantes, où chacun voit sa place de plus en plus niée, l’idéal antique peut-il nous aider à revivifier une société où il n’y a plus ni égalité ni justice, ni justesse ?
Norman Palma continue son périple dans la pensée des Anciens en l’illustrant par des problèmes contemporains au cours de leçons aux accents socratiques.
A l'heure où l'on débat du contenu des programmes d'histoire à l'école, où l'on voit fixé par la loi ce qui doit être commémoré, Shlomo Sand s'interroge : tout récit historique n'est-il pas idéologiquement marqué ? Les sensibilités politiques et la puissance des Etats ne pèsent-elles pas démesurément sur la recherche en histoire et sur son enseignement ? Et, dans ces conditions, peut-il exister une vérité historique moralement neutre et "scientifique" ?
C'est en faisant "l'histoire de l'Histoire" qu'il dénonce les méthodes avec lesquelles les historiens européens ont construit les mythologies nationales modernes, ou encore la tendance actuelle à faire de l'historien le prêtre de la mémoire officielle ou le forgeron des identités nationales.
La meilleure histoire sera celle qui, non seulement dévoile les rapports de force existant dans toute société, mais aussi, celle qui n'ignore pas que les voix multiples venant retranscrire le passé ne seront jamais sur un pied d’égalité.
Une conférence qui s'inscrit dans le cadre du séminaire "Inégalités entre Globalisation et Particularisation", organisé par Alain Renaut et Jean-Cassien Billier.
La tradition héroïque européenne, principalement représentée par l'héritage de la Grèce antique, s'oppose-t-elle aux enseignements contenus dans l'Ancien Testament, le livre saint du peuple juif ?
Laurent Guyénot, qui s'intéresse depuis longtemps à l'histoire et l'anthropologie religieuse, nous montre en quoi la Torah et la vision étroitement tribale qu'elle renferme n'est pas compatible avec le message universel porté par la civilisation occidentale.
Pour ce 70e numéro de "L’Heure la plus sombre", Vincent et Xavier reçoivent Laurent Guyénot, auteur de l’ouvrage Du yahvisme au sionisme.
0:00:00 : Introduction
0:01:25 : De JFK au sionisme
0:08:00 : Le yavhisme ?
0:12:20 : Le dieu chrétien
0:14:12 : Des sources égyptiennes du yavhisme
0:18:00 : La conception de la vie après la mort chez les juifs
0:21:20 : Résurgences
0:23:20 : La Bible est un projet, mais lequel ?
0:29:00 : Les juifs et leurs élites
0:33:12 : Du génie juif
0:35:30 : La Shoah, nouvelle divinité
0:37:20 : Chrétiens, juifs : regards sur la Bible
0:40:00 : Le Talmud : un outil d’aliénation des juifs
0:46:00 : Yavhé chez les chrétiens
0:51:20 : La problématique démographique chez les juifs
0:54:00 : Le judaïsme et la nature humaine
0:55:25 : C'est quoi être juif ?
Une conférence qui s'est tenue dans le cadre de la seconde étape du Tour anniversaire E&R.
Sommaire de la première partie :
- 0:00:00 : Images de l’événement
- 0:03:20 : Introduction d’Alain Soral
- 0:10:24 : Youssef Hindi
- 0:11:37 : La Révolution française
- 0:14:19 : La religion républicaine
- 0:19:50 : La laïcité
- 0:21:33 : La structuration du système politique français
- 0:25:21 : Le rôle du Front national
- 0:30:00 : Évolution de la République française
- 0:32:07 : Le scandale du canal du Panama et les vagues d’antisémitisme
- 0:39:40 : L’effondrement de la Troisième République
- 0:43:35 : La situation actuelle
- 0:49:20 : Alain Soral
- 0:50:50 : Monde spirituel contre monde matériel
- 0:56:16 : Le Front national
- 1:03:25 : L’immigration
- 1:10:30 : Le travail d’E&R
- 1:18:20 : Mélenchon
- 1:21:10 : Le nazisme économique
- 1:25:00 : Donald Trump et les limites de la démocratie
- 1:27:19 : La Corée du Nord
Sommaire de la seconde partie (questions du public) :
- 0:00:10 : Le Front national a-t-il la capacité de gouverner ?
- 0:01:05 : Réponse d’Alain Soral
- 0:06:05 : L’accès du Front national au pouvoir ne peut-il pas être utilisé, par certains réseaux, pour accélérer malgré lui le choc des civilisations ?
- 0:06:32 : Réponse d’Alain Soral
- 0:09:05 : Quel est le risque de fraudes électorales pour ce premier tour des présidentielles 2017 ?
- 0:09:23 : Réponse d’Alain Soral
- 0:11:53 : Réponse de Youssef Hindi
- 0:13:20 : Complément d’Alain Soral
- 0:15:29 : La République va-t-elle se renouveler ou bien se dévoiler et basculer – officiellement – vers le noachisme ?
- 0:16:11 : Réponse de Youssef Hindi
- 0:19:13 : Réponse d’Alain Soral
- 0:21:51 : Que faire si Marine le Pen n’est pas élue présidente de la république ?
- 0:22:32 : Réponse d’Alain Soral
- 0:25:18 : Que pensez-vous de la démilitarisation récente des FARC en Colombie ?
- 0:26:57 : Réponse de Vincent Lapierre
- 0:30:32 : Que pensez-vous de la déclaration du président du CRIF sur "l’infréquentabilité" de Jean-Luc Mélenchon ?
- 0:31:18 : Réponse de Stéphane Blet
- 0:33:32 : Pouvez-vous nous éclairer sur les manifestations au Venezuela pro et anti-Maduro ?
- 0:33:48 : Réponse de Vincent Lapierre
- 0:38:38 : Réponse d’Alain Soral
- 0:41:55 : Vincent Lapierre, pouvez-vous nous parler des émissions traitant d’économie que vous préparez actuellement ?
- 0:42:15 : Réponse de Vincent Lapierre
- 0:43:04 : Complément d’Alain Soral
- 0:44:28 : La France peut-elle être, si le FN arrivait au pouvoir, accusée de crime contre l’humanité par les instances internationales ?
- 0:45:05 : Réponse de Maître Damien Viguier
- 0:47:48 : Quel est l’avenir du Hezbollah après la mort d’Hassan Nasrallah, de la Russie après Vladimir Poutine, d’E&R après Alain Soral ?
- 0:48:15 : Réponse de Youssef Hindi
- 0:49:30 : Réponse d’Alain Soral
- 0:51:20 : Est-il nécessaire pour les nations, à l’heure de la mondialisation, de retrouver leur souveraineté ?
- 0:52:00 : Réponse de Maître Damien Viguier
- 0:55:28 : Réponse d’Alain Soral
- 0:57:45 : Complément de Maître Damien Viguier
- 0:59:11 : Réponse de Youssef Hindi
- 1:01:02 : Complément de Maître Damien Viguier
Selon Pierre Hillard, le but de l'Union européenne n'est pas la création d'une Europe unie mais d'un bloc euro-atlantique avec l'Amérique du Nord. Il cite le cas de Richard de Coudenhove-Kalergi, un des premiers fédéralistes européens, qui affirmait déjà la volonté de créer une "Union atlantique", l'Angleterre faisant le pont entre l'Europe et l'Amérique. Il désignait l'ensemble comme une "Fédération à trois".
En raison du transfert de compétences politiques, économiques et monétaires à des blocs continentaux en voie d’unification (Union européenne, Union nord-américaine à l'instigation de Robert Pastor, Union des nations sud-américaines, Union africaine, Union eurasienne, etc.), les États vidés de leurs substances sont appelés à se disloquer en raison de facteurs multiples (financiers, ethniques, économiques, etc.). Même les États-Unis, en raison de la création en cours de l'Union nord-américaine, sont appelés à éclater en plusieurs entités territoriales de même que le Canada.
Ce processus en cours partout sur la planète permettra à des blocs continentaux débarrassés de leurs États de constituer l’architecture de la gouvernance mondiale.
Pierre Hillard nous démontre que le mondialisme ne saurait être un emballement de la machine, comme il l'est souvent entendu quant à une Union européenne qui aurait dérapé, mais bel et bien un projet messianique s'étendant sur plusieurs siècles, voire plusieurs millénaires...
La France n’est pas seulement en déclin : elle est aussi en pleine décomposition. Si sa puissance diminue, son essence s’altère à une vitesse plus grande encore.
Plusieurs siècles d’anthropocentrisme ont greffé en son sein une autre nation, qui la phagocyte et tente de se substituer à elle : l’Antifrance, autrement nommée République des Lumières.
Depuis deux cents ans, le camp de l’Antifrance s’attaque à l’anthropologie française dans l’espoir de pouvoir créer un nouvel Adam. La lutte entre les partisans de l’anthropologie républicaine et les partisans de l’anthropologie française est sans merci.
Suite à la révolution de 1944, la partie semblait définitivement terminée. Mais les désastres engendrés par le mondialisme et la formation, grâce à internet, d’une nouvelle opinion publique, viennent bouleverser la donne...
L’alliance solide et profonde qui unit les États-Unis et Israël depuis plus de soixante ans est communément attribuée à l’influence d’un lobby juif tout-puissant qui tirerait les ficelles de la politique étrangère américaine au Moyen-Orient. Or cette vision réductrice néglige un aspect essentiel de la question : aujourd’hui, aux États-Unis, les supporters d’Israël les plus fervents et les plus nombreux sont issus de la droite chrétienne.
Ces partisans dévoués de l’État juif, que l’on appelle chrétiens sionistes, sont convaincus qu’il relève de leur devoir religieux d’aimer et de protéger Israël. En une quarantaine d’années, ils ont gagné une influence sans précédent dans le système politique, aidés par l’explosion du conservatisme et par leur partenariat avec les faucons israéliens. De George W. Bush à Sarah Palin, le soutien à Israël est désormais une figure imposée pour tout candidat républicain.
En plongeant dans l’univers exalté des chrétiens sionistes, Célia Belin nous révèle l’extraordinaire montée en puissance d’un mouvement politique inspiré d’une théologie fondamentaliste et radicale, acteurs incontournables de la vie politique américaine.