Il est facile de comprendre que notre économie entière repose en pratique sur la consommation d’énergie. En considérant que nous transformons des ressources en produits et en services, et que chaque transformation requiert l’utilisation d’énergie, il semble logique que la production économique soit liée à la quantité d’énergie ajoutée dans le système.
Il est également bien connu que la plus grande part de l’énergie que nous consommons provient de combustibles fossiles (90% de la consommation d’énergie primaire en 2011) qui sont, sans doute aucun, des ressources non-renouvelables.
Par conséquent, si le futur de l’économie repose sur l'avenir de l’énergie, qui repose lui sur des ressources non-renouvelables, alors la construction d’une économie sans carbone devient vitale pour tout programme politique.
Gaël Giraud, dans cette conférence, tente d’analyser dans quelle mesure l’énergie est le premier élément qui définit l’économie en questionnant le lien entre le PIB et la consommation d’énergie.
Il n'y a pas longtemps les analystes les plus optimistes prédisaient une stabilisation du prix du baril à cent dollars, tandis que les plus pessimistes prophétisaient une envolée du baril jusqu'à 250 dollars.
Notre sujet d'aujourd'hui est les prix du pétrole et nous nous posons la question : est-ce que c'est une bonne ou mauvaise chose ?
Depuis la destruction de l’Irak par les Etats-Unis, la nation arabe connait une crise qui menace de déstabiliser toute la région sud-méditerranéenne et n’est pas sans conséquences sur le reste du monde. Le prétendu "printemps arabe" n’a fait qu’aggraver les choses et mis jour les fractures profondes dans plusieurs pays. Jamais le monde arabe n’a été aussi faible, pour le plus grand profit de ses adversaires (Israël, Iran…) ou de ses concurrents (Turquie).
Dans cette situation quelle peut être encore la politique arabe de la France ?
Un nombre croissant d’auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la fin imminente de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles. Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ?
En évitant toute posture pessimiste ou optimiste, Pablo Servigne décortique les ressorts d’un possible effondrement et propose un tour d’horizon interdisciplinaire de ce sujet fort inconfortable.
L’effondrement est-il l’horizon de notre génération ? Qu’y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer et à vivre…
"Vous voulez un monde dont la température augmente de plus de 2°C, vous aurez la guerre. C'est comme ça que se pose l'équation. Moi je pense que la guerre va arriver.Et vous comprendrez pourquoi : j'en veux tant aux écologistes bon teint qui pensent qu'il est urgent de dépenser nos milliards dans les panneaux solaires, parce que c'est la meilleure preuve qui soit qu'on ne croit pas aux problèmes.
Si vous croyez vraiment qu'on est en train de risquer la guerre, vous ne commencez pas par mettre vos milliards dans un truc qui ne sert à rien. Vous commencez par les dépenser dans un truc qui va servir à éviter ce qui va causer la guerre.
Et entre vous et moi, entre l'insurrection généralisée dans tous les pays limitrophes de l'Europe et les conséquences chez nous, et le fait qu'une fois tous les vingt ans on évacue 100'000 personnes parce qu'on n'est pas foutu de gérer nos centrales nucléaires, je préfère très nettement la deuxième option, y compris pour moi. Je préfère très nettement être évacué une fois tous les vingt ans plutôt que nos enfants vivent dans un pays en guerre." Jean-Marc Jancovici