L'école aujourd'hui, quelles perspectives pour inventer le monde de demain ? Avec Jean-Pierre Chevènement et Marcel Gauchet au Cercle Hébé.


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11.06.2015

Les études indiquant une baisse du niveau scolaire des français ne cessent de paraître.
Comment penser la faillite de l'école ? Le déclin de l'éducation nationale est-il inéluctable ? La démocratisation/massification de l'enseignement est-elle obligatoirement synonyme de médiocrité ? Enfin, comment penser un élitisme républicain ?
Ces questions, au coeur de l'actualité avec les enjeux de la réforme des collèges, sont abordées par l'ancien ministre de l'éducation nationale Jean-Pierre Chevènement et Marcel Gauchet, philosophe de l'éducation.
Le débat est animé par Martin Gunther, Benjamin Vendrand-Maillet et Christopher Quagliozzi.

Abécédaire philosophique. Avec Dominique Pagani pour l'Université Populaire de Saint-Dizier.


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15.11.2014

"Philosophie de la lettre à l'esprit", un abécédaire de l'Université populaire de Saint-Dizier avec le philosophe Dominique Pagani. Réponse à Gilles Deleuze et voyage philosophique depuis la Grèce d'Antigone jusqu'aux contradictions de notre monde d'aujourd'hui.

La mort de l'école est-elle programmée ? Avec Alain de Benoist, Jean-Paul Brighelli, Paul-François Paoli et Alain Kimmel sur TV Libertés.


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04.2015

S'il y a bien un sujet sur lequel tout le monde semble aujourd'hui s'accorder, c'est l'état catastrophique de l'institution scolaire française. Pourtant, une fois ce constat dressé, les réflexions sur les origines du désastre et sur les solutions à y apporter divergent rapidement.
Le plateau réuni autour de la "crise de l'école" s'empare de ces questions et nous rappelle à quel point l'idée de transmission, pourtant si décriée, est importante.

Émission "Les idées à l'endroit" n°4, animée par Alain de Benoist

Peut-on réinventer l'école ? Avec Marcel Gauchet et Philippe Meirieu au Théâtre des idées du Festival d'Avignon.


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13.07.2010

L'école est devenue la chambre d'écho des problèmes moraux, la caisse de résonance de la casse sociale, l'amplificateur des révolutions qui s'accomplissent à l'intérieur des maisons et derrière les écrans de télévision. Autorité contestée, tyrannie de l'immédiateté, ennui, apathie, décrochage ou phobie scolaire, incivilité et désenchantement face à une société où pistons et relations semblent compter davantage que les parcours exemplaires.
Loin d'être à l'abri du bruit du monde, l'école bénéficie de la modernité tout en subissant de plein fouet les métamorphoses de ce que l'écrivain Michel Leiris appelait la "merdonité". Et nombre d'enseignants ont l'impression que la société défait le soir après la classe ce qu'ils ont patiemment tenté d'élaborer dans la journée. Le sentiment d'appartenance à un projet qui transcende les individualités s'est évaporé. Le sens du "nous" s'est dispersé. Comment l'école peut-elle fédérer une collectivité à l'ère de l'entre-soi tribal et de l'individualisme intégral?
La famille, ensuite, a largement cessé d'être l'alliée naturelle de l'école. La cellule structurante de l'enfant se décharge souvent de sa fonction éducative sur l'institution publique. Autrefois convergentes, les deux instances sont passées de la connivence à la discorde.
Autre signe des temps : le sens des savoirs scolaires s'est diffracté et un mouvement de "désintellectualisation" gagne une frange de l'Europe, pourtant construite sur la culture humaniste.
Ce constat ne doit pourtant pas conduire à une rhétorique de la déploration, ni au recours à l'incantation d'un passé mythifié.
Comment redonner du sens à la scolarité et aux disciplines enseignées ? Comment retrouver le plaisir des apprentissages ?
Tels sont les défis pédagogiques de cet entretien croisé entre deux intellectuels soucieux du devenir de l'école publique.

Jacques Rancière à voix nue, sur France Culture.


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05.09.2011

Une discussion profonde s'articulant en 5 moments :
1) La philosophie déplacée : ou comment on passe de Marx aux ouvriers. D'Althusser à Foucault. De la philosophie à l'histoire, de l'histoire à la sociologie, de la sociologie à la politique et à l'esthétique.
2) Le partage du sensible : ou comment la sécession des plébéiens sur l'Aventin en 494 av. J.-C. rapportée par l'historien Tite-Live, et réinterprétée au XIXème siècle par un autre historien, Pierre-Simon Ballanche, permet enfin de comprendre ce qui lie esthétique et politique.
3) L'âge démocratique : ou comment on échappe aux Cassandre qui claironnent depuis trente ans la fin du politique, et à quelques autres qui, depuis Platon, c'est-à-dire depuis toujours, déplorent les errements de la démocratie.
4) La parole muette : ou comment on passe des Belles-Lettres à la littérature et de la littérature aux Beaux-arts. Comment en peinture on passe de la figuration à l'abstraction via Diderot et les Frères Goncourt. Mais aussi comment on passe de Balzac et Flaubert à la photographie et au cinéma.
5) Politique de l'art : ou comment l'art s'affranchit de la politique... pour mieux y retourner

L'école républicaine en danger. Avec Jean-Paul Brighelli au Mouvement Républicain et Citoyen à Marseille.


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17.12.2010

Le cri d'alarme est lancé : l'école publique en est arrivé à un tel niveau de décripitude qu'il est impératif d'entièrement une rénovation complète sous peine d'euthanasie du corps social.
En suivant un itinéraire de réformes égalitaristes (depuis le milieu des années 70) qui l'a logiquement amenée à niveller par le bas ses exigences, nous en sommes finalement arrivés à développer un modèle totalement inégalitaire.
C'est ainsi que notre école répond à un schéma ternaire:
 - une école élitiste (secteur privé) pour les enfants des élites
 - une école "au service de l’entreprise" pour les enfants de la classe moyenne productive
 - une école "du vivre-ensemble" mâtinée de multiculturalisme

Les pédagogues. Avec Jean de Viguerie à Radio Courtoisie.


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04.01.2012

On déplore aujourd'hui en France et dans bien d'autres pays la faillite de l'éducation officielle. Jean de Viguerie nous éclaire sur les origines du désastre. Les principaux responsables sont les pédagogues. Les innombrables réformes de l'enseignement, accomplies par les pouvoirs publics depuis un demi-siècle, ne représentent que la cause immédiate. Les pédagogues contemporains bien connus, Freinet, Ferrière, Piaget, Meirieu, se réfèrent toujours à ceux des siècles passés, comme Érasme, Comenius et Jean-Jacques Rousseau. Le système utopiste, mis au point au cours du temps, est devenu aujourd'hui doctrine d'État et réglemente l'enseignement dans une grande partie du monde. On doit en démasquer le mensonge. L'utopie pédagogique annonce la « réussite de tous » mais, en même temps, elle proscrit les véritables moyens d'apprendre et dévalue le savoir. Elle se targue de placer l'enfant au cœur du système scolaire — l'enfant « sujet » et non « objet » — mais en même temps elle lui refuse l'intelligence innée, la mémoire et l'appétit de savoir. Elle s'empare de lui, le façonne et le manipule. Toute la faillite vient de là. Libérons l'enfant de sa tutelle oppressive en en dénonçant l'utopie.

Quel système éducatif pour la France ? Débat entre Philippe Meirieu et Philippe Nemo sur Enquête&Débat.


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19.10.2010

La conception d'une éducation libérale de Philippe Nemo, historien des idées, affronte la vision plus étatiste et égalitaire de Philippe Meirieu, inspirateur de nombreuses réformes du monde éducatif (IUFM).